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En nous promenant dans le prestigieux espace de la Villa des Arts, notre regard se trouve guidé aussi bien par l'esprit philosophique de la prestation que par les différents matériaux présentés, dont des panneaux explicatifs, des photos et des illustrations, des maquettes d'engins hydrauliques, des objets ethnographiques en rapport avec l'agriculture andalouse, des livres fac-similés traitant de médecine et de botanique anciennes, des audiovisuels et des appareils olfactifs qui reproduisent les arômes de différentes espèces botaniques employées à l'époque.
Autant de données conçues d'une façon moderne et interactive pour retracer les clefs d'une civilisation qui fut, de tout temps, attirée par la nature et ses secrets. Un projet de grande envergure à la fois ludique, mais aussi très informatif qui donne à réfléchir et à méditer cette épopée de l'histoire. «Elle s'adresse au public en général, et plus particulièrement aux jeunes, les invitant à la réflexion pour découvrir les valeurs de leur propre culture, ainsi que de leur patrimoine naturel et historique », explique son commissaire, Cherif Abderrahman Jah qui a effectué ce travail sur une base de recherche scientifique inédite, du point de vue historique et écologique, ayant mené aux différentes typologies du jardin arabo-andalou, à savoir le jardin scientifique, le jardin poétique, le jardin mystique et le jardin verger.
Ces derniers sont étudiés et mis en exergue d'une manière morphologique, philosophique, botanique et écologique. «Un rêve à travers une promenade historique dans le jardin andalou qui est, à la fois, une métaphore et un prétexte pour remonter le cours du temps et retrouver les traces de la pollinisation culturelle qui a marqué le bassin méditerranéen et notamment la rencontre des civilisations que traduit l'époque arabo-andalouse», appuie Rachid Slimi, président de la Fondation ONA.
Toute une rétrospective d'une époque donnée en plantations et en mécanismes hydrauliques, avec leurs particularités et leur évolution de par le temps, n'ayant subi aucune altération. lisation respectueuse et aimante de la nature où l'on découvre les clés pour un futur environnemental plus humain et équilibré», d'où le rôle de la botanique pour servir le dialogue et l'entente entre les êtres humains.
Cette exposition permet, également, de constater l'importance de l'eau, que ce soit dans son application architecturale, sous forme de bassins et de fontaines ou dans diverses techniques d'arrosage.
Selon le directeur du projet et président de la Fondation de culture islamique, Cherif Abderrahman Jah, «la valorisation de l'eau dans la tradition islamique est à la base de l'établissement d'un système d'irrigation très avancé en Andalousie.
Celle-ci fut une véritable culture de l'eau, gérée de manière exemplaire où se sont réunies les techniques et les influences scientifiques des paysagistes d'Orient et
d'Occident». A noter que l'exposition durera jusqu'au 11 mai à la Villa des Arts de Rabat et du du 28 Mai au 27 Juin 2008 à la Villa de Casablanca.
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En effet, à travers cette prestation à l'aspect proche de la vie quotidienne des peuples, les deux Fondations, initiatrices de l'événement, souhaitent transmettre un message de paix et de cohabitation entre les différentes civilisations. Quoi de plus beau pour arriver à leur objectif que de retracer l'historique des jardins andalous.
Ces merveilles de l'Andalousie qui ont drainé, lors du vernissage de l'exposition à la Villa des Arts, une foule immense d'invités, dont des personnalités marocaines et étrangères, notamment l'ambassadeur d'Espagne, le conseiller de S.M. le Roi, André Azoulay, le ministre d'Etat, Mohamed El Yazghi, le wali de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaers, Hassan Amrani, le président du conseil préfectoral de Rabat, Said Oulbacha, entre autres, du monde artistique et culturel.
Autant de données conçues d'une façon moderne et interactive pour retracer les clefs d'une civilisation qui fut, de tout temps, attirée par la nature et ses secrets. Un projet de grande envergure à la fois ludique, mais aussi très informatif qui donne à réfléchir et à méditer cette épopée de l'histoire. «Elle s'adresse au public en général, et plus particulièrement aux jeunes, les invitant à la réflexion pour découvrir les valeurs de leur propre culture, ainsi que de leur patrimoine naturel et historique », explique son commissaire, Cherif Abderrahman Jah qui a effectué ce travail sur une base de recherche scientifique inédite, du point de vue historique et écologique, ayant mené aux différentes typologies du jardin arabo-andalou, à savoir le jardin scientifique, le jardin poétique, le jardin mystique et le jardin verger.
Ces derniers sont étudiés et mis en exergue d'une manière morphologique, philosophique, botanique et écologique. «Un rêve à travers une promenade historique dans le jardin andalou qui est, à la fois, une métaphore et un prétexte pour remonter le cours du temps et retrouver les traces de la pollinisation culturelle qui a marqué le bassin méditerranéen et notamment la rencontre des civilisations que traduit l'époque arabo-andalouse», appuie Rachid Slimi, président de la Fondation ONA.
Toute une rétrospective d'une époque donnée en plantations et en mécanismes hydrauliques, avec leurs particularités et leur évolution de par le temps, n'ayant subi aucune altération. lisation respectueuse et aimante de la nature où l'on découvre les clés pour un futur environnemental plus humain et équilibré», d'où le rôle de la botanique pour servir le dialogue et l'entente entre les êtres humains.
Cette exposition permet, également, de constater l'importance de l'eau, que ce soit dans son application architecturale, sous forme de bassins et de fontaines ou dans diverses techniques d'arrosage.
Selon le directeur du projet et président de la Fondation de culture islamique, Cherif Abderrahman Jah, «la valorisation de l'eau dans la tradition islamique est à la base de l'établissement d'un système d'irrigation très avancé en Andalousie.
Celle-ci fut une véritable culture de l'eau, gérée de manière exemplaire où se sont réunies les techniques et les influences scientifiques des paysagistes d'Orient et
d'Occident». A noter que l'exposition durera jusqu'au 11 mai à la Villa des Arts de Rabat et du du 28 Mai au 27 Juin 2008 à la Villa de Casablanca.
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Échange culturel
Fruit d'un partenariat entre la Fondation de culture islamique et la Fondation ONA, cette magnifique exposition est réalisée Sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, dans l'objectif d'échange et de dialogue culturel entre l'Espagne et le Maroc.En effet, à travers cette prestation à l'aspect proche de la vie quotidienne des peuples, les deux Fondations, initiatrices de l'événement, souhaitent transmettre un message de paix et de cohabitation entre les différentes civilisations. Quoi de plus beau pour arriver à leur objectif que de retracer l'historique des jardins andalous.
Ces merveilles de l'Andalousie qui ont drainé, lors du vernissage de l'exposition à la Villa des Arts, une foule immense d'invités, dont des personnalités marocaines et étrangères, notamment l'ambassadeur d'Espagne, le conseiller de S.M. le Roi, André Azoulay, le ministre d'Etat, Mohamed El Yazghi, le wali de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaers, Hassan Amrani, le président du conseil préfectoral de Rabat, Said Oulbacha, entre autres, du monde artistique et culturel.
