Celui-ci a déjà connu sa première phase qui s'est déroulée dans le pays frère des Emirats Arabes Unis où il a remporté un grand succès, vu la valeur et les possibilités qu'on lui a consacré. Maintenant c'est au tour du Maroc d'accueillir cette manifestation avec le précieux soutien de Abu Dhabi Culture and Heritage et du ministère de la Culture, en la personne de Mme Touria Jebrane qui a marqué par sa présence le vernissage de la manifestation. «La première exposition qui s'est déroulée à Abou Dhabi a été initiée par Ibtissam Abouinane, une Marocaine qui habite aux Emirats Arabes Unis. Elle a eu énormément de succès sur le plan public et médiatique. Pour cette prestation, au lieu de dix peintres marocains, j'ai préféré qu'il y ait cinq Marocains et cinq Emiratis de différentes tendances pour avoir une diversité représentative de styles.
J'ai essayé en préparant cette exposition de lui donner une grande dimension pour qu'elle ne passe pas inaperçue, puis favoriser une certaine crédibilité au peintre, parce que les gens sont, en général, curieux de savoir qui expose avec qui.
Automatiquement, le visiteur ou le professionnel vient pour voir ce mélange et cette rencontre entre artistes. Donc, ce qui est intéressant dans cette exposition réside dans la différence arabo-arabe. C'est vrai qu'on a pris beaucoup de l'Occident, on a étudié dans ses écoles, il ne faut pas nier cela, mais je pense qu'ils n'ont plus besoin qu'on aille les déranger, puisqu'ils ont déjà leurs artistes. Par contre, eux, ils sont intéressés de venir voir ce que nous faisons. Dans le domaine culturel et touristique, ils sont avides de voir ce que font les Arabes et les Africains. Mais faut-il encore préparer le terrain pour les accueillir. Pour cela, nous avons besoin de voir naître d'autres galeries et équiper les quelques-unes que nous possédons, car une galerie sans lumière adéquate pour les tableaux, sans bureau et sans toilette est une honte pour notre art», affirme Abdellatif Zine, commissaire de l'exposition «Cinq-Cinq », ajoutant que les artistes marocains ont besoin de tisser des liens avec leurs homologues arabes dans de meilleures conditions. «Nous ne connaissons pas assez comme nous connaissons les artistes occidentaux. Donc, cette prestation vient pour construire ce pont de dialogue entre nous».
En effet, cette manifestation constitue une mosaïque de sensibilités, de formes et de couleurs de chacun des artistes présentés, à travers laquelle nous passons harmonieusement d'une toile à l'autre avec un sentiment d'approche communicative, sans aucune différence donnée.
Entre les peintres émiratis Mouna A. Khaja, Abdel Qader Al Rais, Abdul Raheem Salem, Mohammed Yousef Ali et Abaid Suror, et leurs homologues marocains, notamment Ibtissam Abouinane, Abdellatif Zine, Ahmed Zabita, Hassan Alaoui et Mohamed Boustane, le public est resté ébahi devant la richesse des expériences et la diversité des tendances. Un terrain fertile aussi bien pour les artistes exposants que pour le public venu nombreux pour découvrir ce mélange fructueux entre peintres issus de deux pays arabes. «J'espère que ce sera le départ d'une collaboration à long terme avec le Maroc. La première exposition d'Abou Dhabi fut une grande réussite.
Je souhaite que celle-ci aura, aussi, l'éclat qu'elle mérite. Cette initiative aura, sans aucun doute, une influence positive aussi bien sur les arts plastiques que sur les relations entre nos deux pays», nous dit Abdel Qader Al Rais.
Quant à Ibtissam Abouinane, initiatrice de la première prestation aux Emirats Arabes Unis, celle-ci regrette que chacun des peintres n'a pas pu exposer plus de travaux par manque de place.
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Selon cet organisme, l'art reste l'exemple le plus édifiant pour le langage des peuples, parce qu'il détient le secret d'une langue internationale dépassant les frontières géographiques.
J'ai essayé en préparant cette exposition de lui donner une grande dimension pour qu'elle ne passe pas inaperçue, puis favoriser une certaine crédibilité au peintre, parce que les gens sont, en général, curieux de savoir qui expose avec qui.
Automatiquement, le visiteur ou le professionnel vient pour voir ce mélange et cette rencontre entre artistes. Donc, ce qui est intéressant dans cette exposition réside dans la différence arabo-arabe. C'est vrai qu'on a pris beaucoup de l'Occident, on a étudié dans ses écoles, il ne faut pas nier cela, mais je pense qu'ils n'ont plus besoin qu'on aille les déranger, puisqu'ils ont déjà leurs artistes. Par contre, eux, ils sont intéressés de venir voir ce que nous faisons. Dans le domaine culturel et touristique, ils sont avides de voir ce que font les Arabes et les Africains. Mais faut-il encore préparer le terrain pour les accueillir. Pour cela, nous avons besoin de voir naître d'autres galeries et équiper les quelques-unes que nous possédons, car une galerie sans lumière adéquate pour les tableaux, sans bureau et sans toilette est une honte pour notre art», affirme Abdellatif Zine, commissaire de l'exposition «Cinq-Cinq », ajoutant que les artistes marocains ont besoin de tisser des liens avec leurs homologues arabes dans de meilleures conditions. «Nous ne connaissons pas assez comme nous connaissons les artistes occidentaux. Donc, cette prestation vient pour construire ce pont de dialogue entre nous».
En effet, cette manifestation constitue une mosaïque de sensibilités, de formes et de couleurs de chacun des artistes présentés, à travers laquelle nous passons harmonieusement d'une toile à l'autre avec un sentiment d'approche communicative, sans aucune différence donnée.
Entre les peintres émiratis Mouna A. Khaja, Abdel Qader Al Rais, Abdul Raheem Salem, Mohammed Yousef Ali et Abaid Suror, et leurs homologues marocains, notamment Ibtissam Abouinane, Abdellatif Zine, Ahmed Zabita, Hassan Alaoui et Mohamed Boustane, le public est resté ébahi devant la richesse des expériences et la diversité des tendances. Un terrain fertile aussi bien pour les artistes exposants que pour le public venu nombreux pour découvrir ce mélange fructueux entre peintres issus de deux pays arabes. «J'espère que ce sera le départ d'une collaboration à long terme avec le Maroc. La première exposition d'Abou Dhabi fut une grande réussite.
Je souhaite que celle-ci aura, aussi, l'éclat qu'elle mérite. Cette initiative aura, sans aucun doute, une influence positive aussi bien sur les arts plastiques que sur les relations entre nos deux pays», nous dit Abdel Qader Al Rais.
Quant à Ibtissam Abouinane, initiatrice de la première prestation aux Emirats Arabes Unis, celle-ci regrette que chacun des peintres n'a pas pu exposer plus de travaux par manque de place.
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L'institution d'Abu Dhabi
Abu Dhabi Culture and Heritage est une institution culturelle émiratie qui n'a pas manqué de répondre à l'initiative de Ibtissam Abouinane en lui favorisant tout ce dont une importante prestation a besoin, c'est-à-dire, le lieu adéquat et les équipements nécessaires pour sa réussite. « C'est une exposition qui a beaucoup marqué lors de son passage à Abu Dhabi, grâce à l'aide précieuse de cet organisme qui encourage l'art et les artistes », affirme Mme Ibtissam, précisant que le but essentiel de cette institution fut de permettre aux artistes des deux pays de se connaître et de voir leurs expériences mutuelles, ouvrant ainsi la possibilité d'un dialogue autour des différentes tendances plastiques abordées de part et d'autre.Selon cet organisme, l'art reste l'exemple le plus édifiant pour le langage des peuples, parce qu'il détient le secret d'une langue internationale dépassant les frontières géographiques.
