Connexion
L'histoire de 1.200 ans de la cuisine marocaine, la cuisine des fleurs dans l'art culinaire marocain, l'histoire du thé, les produits de terroir, les épices, le safran, l'huile d'argan, d'olive…et autres thèmes associés à la cuisine ont été au cœur des rencontres et des ateliers de cette rencontre organisée par la Fondation Esprit de Fès du 24 au 26 octobre sur le thème « 1.200 ans d'Histoire gourmande à Fès».
Dans le décor enchanteur du musée Batha, le public a ainsi découvert les secrets des plats marocains comme trid, douida, warka de la pastilla, razat el kadi et couscous dévoilés par des femmes cuisinières de Fès. Des recettes de la cuisine française, espagnole et grecque sont également présentées, dans le cadre de démonstrations magistrales, par des chefs cuisiniers étoilés, tels les Français Jacques et Laurent Pourcel, Guy Coenon, les sœurs Scotto, Flora Mikula, les Marocains Meryem Cherkaoui et Nadi Louahbi, l'Espagnol Christian Escriba et la Grecque Dina Nikolaou.
La cuisine indienne a été également à l'honneur avec Beena et Padmavathi, coauteur de plusieurs ouvrages sur la gastronomie indienne riche en parfums.
Les grands passionnés de l'art culinaire : Irène Frain, Gilles Brocard ou Abdelhay Sijlemassi ont animé de leur côté des conférences sur les épices, le thé et les plantes médicinales et aromatiques.
«Les arts, le savoir-faire et les rituels consacrés à la gastronomie sont célébrés pendant trois jours en différents lieux de la cité médiévale, témoins vivants de la civilisation berbère et arabo-andalouse où la cuisine est mise en lumière grâce à des cuisinières traditionnelles de Fès et interprétée par les plus grands maîtres de la cuisine occidentale à fin de révéler ses divers champs d'expressions possible », indique Fatima Hal, directrice du Festival. Haut lieu de rencontre de différentes populations depuis plusieurs siècles (Berbères, Juifs, chrétiens, musulmans, Andalous et Africains...), le Maroc et particulièrement ses villes impériales comme Fès, renferme de grandes variétés culinaires, venues d'ailleurs qui s'y sont installées et perfectionnées au fil des temps (cuisine de Tafilalet, de l'Andalousie, du Moyen-Atlas et du Rif).
De fait, la cuisine marocaine est composée d'une mosaïque de plats différents l'un de l'autre en goût et en matières et jalousement sauvegardée entre les mains des femmes pendant de longs siècles.
«La force de notre cuisine réside dans la variété de ses plats qui raconte autrement l'histoire de notre pays. Elle réside aussi dans ses produits de terroir. Elle émane des femmes qui ont su la protéger et la sauvegarder au fil des siècles. Aujourd'hui, il est important de valoriser ce patrimoine culinaire et de le médiatiser. Avec ce festival, nous rendons hommage à toutes les femmes du Maroc qui ont su préserver ce patrimoine et nous voulons créer une symbiose culinaire qui met autant en avant la cuisine marocaine aussi bien que les grands chefs européens et asiatiques pour que tout le monde sorte enrichi de l'expérience », ajoute Fatima Hal. Autrement dit, la découverte et les échanges sont les maîtres mots de ce Festival.
Selon Meryem Charkaoui, grand chef cuisinier marocain, « Les touristes viennent au Maroc pour chercher notre cuisine. Il faut la mettre en valeur et l'intégrer dans les programmes des écoles hôtelières marocaines qui ne dispensent aujourd'hui que des formations dans la cuisine internationale. J'ai commencé ma carrière en France et en rentrant au Maroc, j'ai découvert la richesse de la cuisine marocaine. Et depuis j'utilise des techniques françaises avec des produits marocains pour répondre aux attentes aussi bien de la clientèle internationale en visite au Maroc que de la clientèle marocaine. Aujourd'hui, nous avons besoin de nous ouvrir sur le monde avec une cuisine alliant tradition et modernité et montrer que nous n'avons pas que le couscous, la Pastilla et le Tagine ». Cela dit, avec ce rendez-vous annuel, Fès met en avant une cuisine riche et souhaite relancer sa culture et son tourisme au travers ses traditions culinaires et l'art de table. Une immersion dans la gastronomie marocaine qui a marqué, sans nul doute, de la meilleure façon un public passionné de découvertes.
----------------------------------------------
L'Institut français a invité le public le dernier jour du festival à une belle mise en scène avec la sommelière Rosa Vinla, le maître chocolatier Christian Escriba, le baryton Joan Ramos, le ténor et pianiste Graham Lester pour un jeu de sensation basé sur la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût et le toucher.
Dans le décor enchanteur du musée Batha, le public a ainsi découvert les secrets des plats marocains comme trid, douida, warka de la pastilla, razat el kadi et couscous dévoilés par des femmes cuisinières de Fès. Des recettes de la cuisine française, espagnole et grecque sont également présentées, dans le cadre de démonstrations magistrales, par des chefs cuisiniers étoilés, tels les Français Jacques et Laurent Pourcel, Guy Coenon, les sœurs Scotto, Flora Mikula, les Marocains Meryem Cherkaoui et Nadi Louahbi, l'Espagnol Christian Escriba et la Grecque Dina Nikolaou.
La cuisine indienne a été également à l'honneur avec Beena et Padmavathi, coauteur de plusieurs ouvrages sur la gastronomie indienne riche en parfums.
Les grands passionnés de l'art culinaire : Irène Frain, Gilles Brocard ou Abdelhay Sijlemassi ont animé de leur côté des conférences sur les épices, le thé et les plantes médicinales et aromatiques.
«Les arts, le savoir-faire et les rituels consacrés à la gastronomie sont célébrés pendant trois jours en différents lieux de la cité médiévale, témoins vivants de la civilisation berbère et arabo-andalouse où la cuisine est mise en lumière grâce à des cuisinières traditionnelles de Fès et interprétée par les plus grands maîtres de la cuisine occidentale à fin de révéler ses divers champs d'expressions possible », indique Fatima Hal, directrice du Festival. Haut lieu de rencontre de différentes populations depuis plusieurs siècles (Berbères, Juifs, chrétiens, musulmans, Andalous et Africains...), le Maroc et particulièrement ses villes impériales comme Fès, renferme de grandes variétés culinaires, venues d'ailleurs qui s'y sont installées et perfectionnées au fil des temps (cuisine de Tafilalet, de l'Andalousie, du Moyen-Atlas et du Rif).
De fait, la cuisine marocaine est composée d'une mosaïque de plats différents l'un de l'autre en goût et en matières et jalousement sauvegardée entre les mains des femmes pendant de longs siècles.
«La force de notre cuisine réside dans la variété de ses plats qui raconte autrement l'histoire de notre pays. Elle réside aussi dans ses produits de terroir. Elle émane des femmes qui ont su la protéger et la sauvegarder au fil des siècles. Aujourd'hui, il est important de valoriser ce patrimoine culinaire et de le médiatiser. Avec ce festival, nous rendons hommage à toutes les femmes du Maroc qui ont su préserver ce patrimoine et nous voulons créer une symbiose culinaire qui met autant en avant la cuisine marocaine aussi bien que les grands chefs européens et asiatiques pour que tout le monde sorte enrichi de l'expérience », ajoute Fatima Hal. Autrement dit, la découverte et les échanges sont les maîtres mots de ce Festival.
Selon Meryem Charkaoui, grand chef cuisinier marocain, « Les touristes viennent au Maroc pour chercher notre cuisine. Il faut la mettre en valeur et l'intégrer dans les programmes des écoles hôtelières marocaines qui ne dispensent aujourd'hui que des formations dans la cuisine internationale. J'ai commencé ma carrière en France et en rentrant au Maroc, j'ai découvert la richesse de la cuisine marocaine. Et depuis j'utilise des techniques françaises avec des produits marocains pour répondre aux attentes aussi bien de la clientèle internationale en visite au Maroc que de la clientèle marocaine. Aujourd'hui, nous avons besoin de nous ouvrir sur le monde avec une cuisine alliant tradition et modernité et montrer que nous n'avons pas que le couscous, la Pastilla et le Tagine ». Cela dit, avec ce rendez-vous annuel, Fès met en avant une cuisine riche et souhaite relancer sa culture et son tourisme au travers ses traditions culinaires et l'art de table. Une immersion dans la gastronomie marocaine qui a marqué, sans nul doute, de la meilleure façon un public passionné de découvertes.
----------------------------------------------
Voyage des sens
La quatrième édition du Festival de l'art culinaire de Fès a été marquée, le jour de l'ouverture, par la présence du ministre du Tourisme Mohamed Bousaïd et les autorités locales de la ville de Fès. Outre les conférences, les démonstrations culinaires et les dégustations, le public a suivi des projections de films ainsi que des remises de prix aux jeunes talentueux des écoles hôtelières.L'Institut français a invité le public le dernier jour du festival à une belle mise en scène avec la sommelière Rosa Vinla, le maître chocolatier Christian Escriba, le baryton Joan Ramos, le ténor et pianiste Graham Lester pour un jeu de sensation basé sur la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût et le toucher.
