Ses fans ont été très nombreux à faire le déplacement pour l'écouter chanter "Ounchoudat Salam ", du grand poète Mahmoud Darouiche, qui a été présentée pour la première fois à Beyrouth et reproduite exclusivement dans la capitale spirituelle à l'occasion du festival des musiques sacrées du monde. Portant un beau caftan marocain, Majda Roumi a emporté, tout au long de cette soirée, l'assistance aux cimes d'une remarquable expression vocalique en interprétant merveilleusement des oeuvres de son ancien comme de son nouveau répertoire, des chansons les unes aussi belles que les autres chantant l'amour, la beauté, la vie et la paix.
Subjugué, émerveillé et très attentif, le public a suivi «Nachid Al hob» de Jabrane Khalil Jabrane, «Bayrout siti dounia ya Bayrout» et la belle «Kalimat». La voix à la fois cristalline, lyrique et caressante de cette chanteuse engagée et les paroles de ses chansons sensuels et expressifs des grands poètes comme Nizar Kabani, Mahmoud Darouiche, traversent indéniablement le cœur et l'esprit et projettent l'auditeur dans le monde de la parole et de la musique authentiques. Ecouter cette belle voix du pays du Cèdre est un grand bonheur. Semer la joie en chantant l'amour, le dialogue entre les peuples et la paix, est par ailleurs une mission que la diva de la chanson arabe assume merveilleusement. «Ma voix s'inscrit pour la paix et le bonheur…
On est fatigué, las de la guerre et du désespoir...», dit –elle dans une conférence de presse en prélude à cette soirée en évoquant notamment le Liban, son pays meurtri par la guerre. «Les libanais veulent vivre en paix comme tous les peuples, ils ne se sentent pas concernés par les conflits entre les différents partis, ils veulent juste vivre enfin en paix », confie t-elle. Pour elle, la chanson est un moyen pour ne pas dire une arme pour éteindre le feu du fanatisme et faire triompher la tolérance, la paix et l'ouverture d'esprit. La famille, la patrie et Dieu, ont part aussi à une place importante dans la vie de Majda. Elle a chanté le Liban, et les chansons patriotiques ont contribué notamment à son succès, lui permettant de gravir rapidement l'échelle du succès, dont Beyrouth sett el Dounia (Beyrouth la dame du monde), Jayi min Beyrouth (Je viens de Beyrouth), Nabeh el Mahabbi (Source d'Amour), Sakata el-Kinaa (Le masque est tombé), Sayyidi el-Rai'ss (Monsieur le Président).
La chanson Cana, qu'elle a dédiée aux enfants du massacre de Cana commis en 1996, avait poussé les ambassades israéliennes dans les pays où elle la chantait à interdire son interprétation, tellement ses paroles étaient puissantes contre le crime perpétré par l'état hébreu contre les innocents. Croyante et pratiquante, Majda a également consacré une partie de sa carrière aux chants et hymnes religieux, comme Irhamni Ya Allah, Miserere, ;; etc. Sans oublier les chansons d'amour dans lesquelles également elle a brillé, Majda a chanté des poèmes du poète syrien Nizar Kabbani, dont Tawk el Yassamin (Le collier de Jasmin), Koun Sadiki (Sois mon ami), Ouhibouka Jiddan (Je t'aime vraiment), etc.
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A six ans, sa famille s'installe à Kfarchima, une petite localité au sud est de Beyrouth, où elle a grandi dans une atmosphère religieuse mais non fondamentaliste. Elle a débuté sa carrière musicale dans les années 1970 lors d'une émission télévisée musicale Studio el Fan (Studio de l'Art), à la fin de laquelle elle a remporté la médaille d'or en interprétant une chanson de la diva Asmahan, «Layali el Ouns Fi Vienna». Elle a connu son premier succès grâce à une chanson dédiée au Liban, «Am Behlamak ya Helm ya Lebnan».
Subjugué, émerveillé et très attentif, le public a suivi «Nachid Al hob» de Jabrane Khalil Jabrane, «Bayrout siti dounia ya Bayrout» et la belle «Kalimat». La voix à la fois cristalline, lyrique et caressante de cette chanteuse engagée et les paroles de ses chansons sensuels et expressifs des grands poètes comme Nizar Kabani, Mahmoud Darouiche, traversent indéniablement le cœur et l'esprit et projettent l'auditeur dans le monde de la parole et de la musique authentiques. Ecouter cette belle voix du pays du Cèdre est un grand bonheur. Semer la joie en chantant l'amour, le dialogue entre les peuples et la paix, est par ailleurs une mission que la diva de la chanson arabe assume merveilleusement. «Ma voix s'inscrit pour la paix et le bonheur…
On est fatigué, las de la guerre et du désespoir...», dit –elle dans une conférence de presse en prélude à cette soirée en évoquant notamment le Liban, son pays meurtri par la guerre. «Les libanais veulent vivre en paix comme tous les peuples, ils ne se sentent pas concernés par les conflits entre les différents partis, ils veulent juste vivre enfin en paix », confie t-elle. Pour elle, la chanson est un moyen pour ne pas dire une arme pour éteindre le feu du fanatisme et faire triompher la tolérance, la paix et l'ouverture d'esprit. La famille, la patrie et Dieu, ont part aussi à une place importante dans la vie de Majda. Elle a chanté le Liban, et les chansons patriotiques ont contribué notamment à son succès, lui permettant de gravir rapidement l'échelle du succès, dont Beyrouth sett el Dounia (Beyrouth la dame du monde), Jayi min Beyrouth (Je viens de Beyrouth), Nabeh el Mahabbi (Source d'Amour), Sakata el-Kinaa (Le masque est tombé), Sayyidi el-Rai'ss (Monsieur le Président).
La chanson Cana, qu'elle a dédiée aux enfants du massacre de Cana commis en 1996, avait poussé les ambassades israéliennes dans les pays où elle la chantait à interdire son interprétation, tellement ses paroles étaient puissantes contre le crime perpétré par l'état hébreu contre les innocents. Croyante et pratiquante, Majda a également consacré une partie de sa carrière aux chants et hymnes religieux, comme Irhamni Ya Allah, Miserere, ;; etc. Sans oublier les chansons d'amour dans lesquelles également elle a brillé, Majda a chanté des poèmes du poète syrien Nizar Kabbani, dont Tawk el Yassamin (Le collier de Jasmin), Koun Sadiki (Sois mon ami), Ouhibouka Jiddan (Je t'aime vraiment), etc.
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La voix cristalline
Majda El Roumi est une chanteuse libanaise de grande envergure. Fille du grand musicien Halim El-Roumi, Majda est née à Tyr le 13 décembre 1956, au Sud Liban.A six ans, sa famille s'installe à Kfarchima, une petite localité au sud est de Beyrouth, où elle a grandi dans une atmosphère religieuse mais non fondamentaliste. Elle a débuté sa carrière musicale dans les années 1970 lors d'une émission télévisée musicale Studio el Fan (Studio de l'Art), à la fin de laquelle elle a remporté la médaille d'or en interprétant une chanson de la diva Asmahan, «Layali el Ouns Fi Vienna». Elle a connu son premier succès grâce à une chanson dédiée au Liban, «Am Behlamak ya Helm ya Lebnan».
