Ces localités vivent en ce moment au rythme du Festival du conte organisé par l'Association Conta'Act pour l'éducation et les cultures, en collaboration avec la préfecture de Skhirate-Témara et les communes de la province. Jusqu'au 28 septembre, les diseurs d'histoires les plus fous et les conteurs les plus chevronnés châtieront de leurs récits les oreilles avides de contes. Les plus petits seront charmés par ces histoires sorties tout droit d'un univers enchanteurs. Une invitation au voyage, également pour les grands qui replongeront dans leur enfance.
«Il était une fois…», voilà une formule magique qu'on entendra encore et encore le temps du festival. Les 7 jours et 7 nuits que durera le Festival du conte seront marqués par des Halqa dans différentes places de la province. Des conteurs populaires et des comédiens, raconteront des récits inédits et d'autres figurant dans le célèbre répertoire des contes marocains. Des contes, il y en aura de toutes les couleurs, pour tous les âges et pour tous les goûts. Feu d'artifice, carnaval, spectacles de rue, chant, tableaux humoristiques, jeux, musique populaire et bien d'autres programmes animeront les nuits des localités citées et feront le bonheur de leurs populations.
Et pour initier les plus petits à l'art du conte, des ateliers de formation leur sont consacrés. Car, pour les initiateurs de cette manifestation, il ne s'agit pas uniquement de divertir mais de transmettre un art ancestral qui a traversé les temps sans jamais rien perdre de son attrait. «L'objectif de ce festival est de valoriser le patrimoine marocain oral ainsi que les conteurs en leur donnant la parole. Donner la parole, c'est écouter, respecter et s'ouvrir à l'autre », lance d'emblée Najima Ghozali Tay Tay, présidente de l'Association Cont'Act et spécailiste du conte populaire avant de préciser : “C'est un événement qui a pour objectif de redonner vie au savoir vivre et à la tradition marocaine et de transmettre des messages via le conte. Il ne faut pas oublier que ce genre a toujours eu des fins pédagogiques, thérapeutiques en plus du divertissement. Il favorise la transmission des bonnes valeurs, permet de régler les problèmes de tous les jours. Il permet surtout de rêver. Et le rêve c'est ce qui nous aide à continuer à vivre ».
Il n'est donc pas surprenant de constater que dans toutes les manifestations que l'association a organisées, elle a toujours tenu à ce que ces dépositaires de la mémoire et du savoir-faire soient présents à travers des expositions et des événements hauts en couleurs.
Si nos grands-mères et leurs ancêtres, ont assuré la pérennité de cette tradition orale par excellence, certains écrivains, trop conscients de son importance et de l'intérêt qu'elle représente pour l'humanité, ont su la sauvegarder. Ils ont creusé dans le passé, suivi les traces des grands conteurs, dépoussiéré leurs histoires pour les ressusciter et les diffuser à grande échelle. Ils ont même enrichi ce patrimoine de nouveaux récits qui reprennent des thématiques toujours aussi ponctuelles, qui suscitent de l'émotion, qui sont parfois drôles parfois dramatiques mais qui sont toujours sages et riches en enseignement.
Ces magiciens du mot et prestidigitateurs de la parole, émerveillent les âmes et captivent les esprits.
N'est-ce pas chose merveilleuse de réunir diverses personnes autour d'histoires colorées pour des moments de partage. L'alchimie opère toujours.
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Cependant, là où l'association a cumulé le plus d'expérience, c'est dans la zone sud du Maroc, conséquence directe de l'appartenance des enseignants pluridisciplinaires qui constituaient le Groupe de recherche universitaire sur l'oralité, fondé en 1993 à l'Université Ibn Zohr d'Agadir. « Le GRUO nous a permis de nous rendre sur le terrain pour collecter la tradition orale des communautés de culture berbérophone et arabophone dans le Souss et dans les oasis du Drâa, ainsi que la culture hassanie du Sahara (+ de 4.000 contes et proverbes collectés). En même temps, nous collectionnons des traditions relatives au quotidien : labours et moissons ; techniques de collecte d'eaux et d'irrigation ; de types d'architecture et d'habitat traditionnel ; de fêtes et rituels religieux et civils (Achoura, Mouloud, naissance, nouvel an agricole, mariage, circoncision…)», affirme un responsable de l'Association.
«Il était une fois…», voilà une formule magique qu'on entendra encore et encore le temps du festival. Les 7 jours et 7 nuits que durera le Festival du conte seront marqués par des Halqa dans différentes places de la province. Des conteurs populaires et des comédiens, raconteront des récits inédits et d'autres figurant dans le célèbre répertoire des contes marocains. Des contes, il y en aura de toutes les couleurs, pour tous les âges et pour tous les goûts. Feu d'artifice, carnaval, spectacles de rue, chant, tableaux humoristiques, jeux, musique populaire et bien d'autres programmes animeront les nuits des localités citées et feront le bonheur de leurs populations.
Et pour initier les plus petits à l'art du conte, des ateliers de formation leur sont consacrés. Car, pour les initiateurs de cette manifestation, il ne s'agit pas uniquement de divertir mais de transmettre un art ancestral qui a traversé les temps sans jamais rien perdre de son attrait. «L'objectif de ce festival est de valoriser le patrimoine marocain oral ainsi que les conteurs en leur donnant la parole. Donner la parole, c'est écouter, respecter et s'ouvrir à l'autre », lance d'emblée Najima Ghozali Tay Tay, présidente de l'Association Cont'Act et spécailiste du conte populaire avant de préciser : “C'est un événement qui a pour objectif de redonner vie au savoir vivre et à la tradition marocaine et de transmettre des messages via le conte. Il ne faut pas oublier que ce genre a toujours eu des fins pédagogiques, thérapeutiques en plus du divertissement. Il favorise la transmission des bonnes valeurs, permet de régler les problèmes de tous les jours. Il permet surtout de rêver. Et le rêve c'est ce qui nous aide à continuer à vivre ».
Il n'est donc pas surprenant de constater que dans toutes les manifestations que l'association a organisées, elle a toujours tenu à ce que ces dépositaires de la mémoire et du savoir-faire soient présents à travers des expositions et des événements hauts en couleurs.
Si nos grands-mères et leurs ancêtres, ont assuré la pérennité de cette tradition orale par excellence, certains écrivains, trop conscients de son importance et de l'intérêt qu'elle représente pour l'humanité, ont su la sauvegarder. Ils ont creusé dans le passé, suivi les traces des grands conteurs, dépoussiéré leurs histoires pour les ressusciter et les diffuser à grande échelle. Ils ont même enrichi ce patrimoine de nouveaux récits qui reprennent des thématiques toujours aussi ponctuelles, qui suscitent de l'émotion, qui sont parfois drôles parfois dramatiques mais qui sont toujours sages et riches en enseignement.
Ces magiciens du mot et prestidigitateurs de la parole, émerveillent les âmes et captivent les esprits.
N'est-ce pas chose merveilleuse de réunir diverses personnes autour d'histoires colorées pour des moments de partage. L'alchimie opère toujours.
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Vocation de l'Association
Dès le départ l'Association Cont'Act pour l'éducation et les cultures a noué des liens solides avec des personnes et des communautés qui perpétuent encore les traditions orales (contes, proverbes, danses et chants populaires, savoir-faire lié aux tâches quotidiennes…) dans différentes régions du Maroc.Cependant, là où l'association a cumulé le plus d'expérience, c'est dans la zone sud du Maroc, conséquence directe de l'appartenance des enseignants pluridisciplinaires qui constituaient le Groupe de recherche universitaire sur l'oralité, fondé en 1993 à l'Université Ibn Zohr d'Agadir. « Le GRUO nous a permis de nous rendre sur le terrain pour collecter la tradition orale des communautés de culture berbérophone et arabophone dans le Souss et dans les oasis du Drâa, ainsi que la culture hassanie du Sahara (+ de 4.000 contes et proverbes collectés). En même temps, nous collectionnons des traditions relatives au quotidien : labours et moissons ; techniques de collecte d'eaux et d'irrigation ; de types d'architecture et d'habitat traditionnel ; de fêtes et rituels religieux et civils (Achoura, Mouloud, naissance, nouvel an agricole, mariage, circoncision…)», affirme un responsable de l'Association.
