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ABDALLAH RHALAM, président du Raja de Casablanca

L'affaire Semlali/Beloubad a été montée de toutes pièces. Et à supposer que les faits reprochés à ce monsieur soient réels, comment se fait-il qu'on vienne seulement cette saison pour en parler.

ABDALLAH RHALAM, président du Raja de Casablanca
ABDALLAH RHALAM
Le Matin : A quoi vous imputez ce passage à vide du Raja ?

ABDALLAH RHALLAM : Ce n'est pas un passage à vide mais un démarrage raté. Le premier match de l'équipe a été bon, mais il y a eu malheureusement la correction entre guillemets contre les FAR lors de la deuxième journée. La rencontre face au MAT a été normale. Mais le dernier match contre l'ASS, où l'on peut se poser des questions sur la combativité des joueurs, m'a vraiment déçu. En dehors de cela, ce sont quatre matchs de début de saison. Il en reste encore 26. Tout le monde peut se reprendre.

N'y a-t-il pas de corrélation entre les résultats en demi-teinte du club et les recrutements effectués lors du mercato d'été ?

Pas du tout. Premièrement, je n'ai pas fait tout seul ces recrutements. Ils ont été effectués après consultation des membres du bureau avec l'avis de l'entraîneur. A part le dernier joueur sénégalais Djim N'Gom venu récemment, tous les recrutements ont été agréés par le staff technique, certains même sur sa recommandation avec l'accord des membres du bureau. Deuxièmement, je pense que tous les éléments que nous avons recrutés cette saison sont des joueurs de valeur.
Il leur faut tout simplement un temps d'adaptation puisqu'ils viennent tous de différents horizons. Le football est un jeu collectif, donc il y a des réglages à opérer. Je reste optimiste.

Certaines voix au sein du club appellent à une assemblée générale extraordinaire avançant même qu'elles ont déjà recueilli 114 signatures, soit un peu plus que le quorum exigé par la loi ?

Si les adhérents demandent une assemblée générale extraordinaire, il n'y a aucun problème. Ce n'est pas une «honte» que le Raja la tienne. Tout dépend de l'ordre du jour de cette assemblée et de la façon dont elle se déroulera. Si elle ressemblera à la dernière assemblée ordinaire, je dis en toute sincérité que ce n'est pas la peine. Maintenant, si les adhérents estiment qu'il faut tenir une assemblée générale extraordinaire, rien n'empêche de la tenir. Il faut uniquement s'assurer de l'authenticité des signatures. Avec l'intox, on peut faire signer à la place de certains. Pour clore, je vous dis que s'il est nécessaire de tenir une assemblée générale extraordinaire, on la tiendra. L'essentiel, c'est qu'on arrête l'ordre du jour et qu'on le respect.

Vous ne pensez pas que l'affaire Semlali/Beloubad continue d'empoisonner le climat au sein du club ?

Cette affaire a été montée de toutes pièces. Et à supposer que les faits reprochés à ce monsieur soient réels, comment se fait-il qu'on vienne seulement cette saison parler d'un événement qui s'est passé il y a plusieurs années. Pourquoi ne pas avoir parlé à temps et pourquoi avoir choisi le jour de l'assemblée générale pour en discuter. C'est uniquement pour perturber l'assemblée et ne pas laisser les adhérents voir le bilan de leur équipe et ses perspectives pour cette saison.
Ce dossier est maintenant plié, mais les mêmes personnes vont encore chercher autre chose parce que certains sont là pour créer des problèmes.

Allez-vous maintenir José Romao à son poste ou allez-vous le changer pour créer un électrochoc ?

Au jour d'aujourd'hui, je n'ai pas pensé à changer d'entraîneur. Je ne suis pas du genre à utiliser le coach comme fusible pour calmer les humeurs des uns et des autres. Quand je dis je, je parle de l'ensemble du comité.
Jusqu'à présent, il n'a été jamais question, au sein du comité, de changer l'entraîneur.

Etes-vous toujours prêt à passer le relais à quelqu'un d'autre ?

Comme je vous ai dit, je suis venu à la présidence du club sur demande des adhérents au moment où l'équipe allait mal. Suite aux efforts des uns et des autres, le club a été sauvé. Je devais passer le relais après avoir rempli la mission pour laquelle j'étais venu. Mais sur demande des adhérents et du public, j'ai accepté de continuer. Maintenant, si quelqu'un a la bénédiction de la grande majorité des adhérents, je lui passerai le relais. Vous savez, il y a une tradition au Raja qui fait que les changements s'opèrent en douceur et on veut toujours maintenir cette philosophie. Après Aouzal, il y a eu Rhalam, Amor, Hanat puis Souiri ; et à chaque fois, le changement se fait dans la quiétude.
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