"Gaza fait face aujourd'hui à une vraie guerre, une guerre folle, menée par l'ennemi contre notre peuple et contre la bande de Gaza", a déclaré M.
Haniyeh dans un prêche pendant la prière du vendredi dans une mosquée de Gaza.
M. Haniyeh est l'un des rares responsables du Hamas à faire une apparition publique à Gaza depuis qu'Israël a intensifié ces raids mercredi, menaçant de s'en prendre aussi à la direction politique du mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza depuis juin.
"Ces meurtres arbitraires et ces frappes menés partout constituent une vraie guerre", a-t-il ajouté. Il a promis que "ces jours sanglants" se solderaient par "une victoire" palestinienne.
M. Haniyeh s'en est aussi violemment pris aux Etats-Unis, les accusant de "cautionner" les attaques israéliennes "en affirmant qu'Israël se livre à la légitime défense".
Il a aussi accusé sans le nommer le président palestinien Mahmoud Abbas d'"encourager" les attaques israéliennes pour avoir appelé à l'arrêt des tirs de roquettes depuis Gaza et pour avoir accusé le Hamas d'aider Al-Qaïda à s'implanter à Gaza.
"Ces déclarations ne sont pas innocentes", a-t-il dit. "Le silence arabe aussi encourage l'agression israélienne. Les capitales arabes n'ont même daigné condamner", a-t-il ajouté. Ce pourquoi le mouvement palestinien Hamas avait appelé les Palestiniens et les Arabes à manifester après les prières du vendredi pour protester contre les attaques israéliennes dans la bande de Gaza qui ont fait 30 morts en 48 heures.
"Le Hamas appelle le peuple palestinien à organiser des marches massives immédiatement après la prière (musulmane hebdomadaire) pour dénoncer les crimes israéliens contre notre peuple", écrit le mouvement qui contrôle la bande de Gaza dans un communiqué.
"Nous appelons aussi les masses dans les pays arabes et musulmans à marcher en solidarité avec le peuple palestinien après la prière du vendredi", a ajouté le Hamas.
Un appel qui intervient au moment où Israël accentue les menaces d'une vaste opération terrestre dans la bande de Gaza, mais hésite encore à la lancer. Le vice-ministre de la Défense Matan Vilnaï a confirmé que des unités d'infanterie israéliennes appuyées par des blindés et des hélicoptères d'assaut opéraient en permanence "dans une zone de deux à quatre kilomètres de profondeur" dans la bande de Gaza, d'où Israël avait retiré son armée en 2005.
Selon la radio publique israélienne, le Premier ministre Ehud Olmert n'a pour l'heure pas décidé d'une telle opération. Interrogé, son porte-parole Mark Regev s'est refusé à tout commentaire.
Le président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Parlement, Tzahi Hanegbi, a déclaré pour sa part que l'objectif d'une telle opération serait "de renverser le pouvoir du Hamas".
----------------------------------------------------
Les enfants étaient en train de jouer dans le camp des réfugiés de Jabaliya lorsqu'ils furent tués par les frappes aériennes israéliennes, indique l'ADC dans un communiqué.
Se déclarant horrifié par le traitement réservé par Israël aux Palestiniens de la Bande de Gaza, l'ADC lance un appel à la Communauté internationale pour intervenir et mettre fin à la profonde crise humanitaire que vit la population palestinienne.
L'organisation rappelle que trois mois après la conférence d'Annapolis, plus de 205 Palestiniens, dont des civils, et 5 Israéliens ont été tués. En plus, l'embargo imposé effectivement depuis le 12 janvier à la Bande de Gaza a privé les Palestiniens des moyens de purification de l'eau aggravant les risques des contaminations et de maladies. Les responsables des Nations unies ont prévenu que la situation pourrait conduire à un désastre sanitaire pour les 1,5 million d'habitants, rappelle l'ADC.
MAP
Haniyeh dans un prêche pendant la prière du vendredi dans une mosquée de Gaza.
M. Haniyeh est l'un des rares responsables du Hamas à faire une apparition publique à Gaza depuis qu'Israël a intensifié ces raids mercredi, menaçant de s'en prendre aussi à la direction politique du mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza depuis juin.
"Ces meurtres arbitraires et ces frappes menés partout constituent une vraie guerre", a-t-il ajouté. Il a promis que "ces jours sanglants" se solderaient par "une victoire" palestinienne.
M. Haniyeh s'en est aussi violemment pris aux Etats-Unis, les accusant de "cautionner" les attaques israéliennes "en affirmant qu'Israël se livre à la légitime défense".
Il a aussi accusé sans le nommer le président palestinien Mahmoud Abbas d'"encourager" les attaques israéliennes pour avoir appelé à l'arrêt des tirs de roquettes depuis Gaza et pour avoir accusé le Hamas d'aider Al-Qaïda à s'implanter à Gaza.
"Ces déclarations ne sont pas innocentes", a-t-il dit. "Le silence arabe aussi encourage l'agression israélienne. Les capitales arabes n'ont même daigné condamner", a-t-il ajouté. Ce pourquoi le mouvement palestinien Hamas avait appelé les Palestiniens et les Arabes à manifester après les prières du vendredi pour protester contre les attaques israéliennes dans la bande de Gaza qui ont fait 30 morts en 48 heures.
"Le Hamas appelle le peuple palestinien à organiser des marches massives immédiatement après la prière (musulmane hebdomadaire) pour dénoncer les crimes israéliens contre notre peuple", écrit le mouvement qui contrôle la bande de Gaza dans un communiqué.
"Nous appelons aussi les masses dans les pays arabes et musulmans à marcher en solidarité avec le peuple palestinien après la prière du vendredi", a ajouté le Hamas.
Un appel qui intervient au moment où Israël accentue les menaces d'une vaste opération terrestre dans la bande de Gaza, mais hésite encore à la lancer. Le vice-ministre de la Défense Matan Vilnaï a confirmé que des unités d'infanterie israéliennes appuyées par des blindés et des hélicoptères d'assaut opéraient en permanence "dans une zone de deux à quatre kilomètres de profondeur" dans la bande de Gaza, d'où Israël avait retiré son armée en 2005.
Selon la radio publique israélienne, le Premier ministre Ehud Olmert n'a pour l'heure pas décidé d'une telle opération. Interrogé, son porte-parole Mark Regev s'est refusé à tout commentaire.
Le président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Parlement, Tzahi Hanegbi, a déclaré pour sa part que l'objectif d'une telle opération serait "de renverser le pouvoir du Hamas".
----------------------------------------------------
Appel à l'arrêt des frappes
Le Comité arabo-américain anti-discrimination (ADC) a condamné vigoureusement jeudi les raids aériens israéliens qui ont tué 30 Palestiniens, dont des femmes, des enfants et un bébé de 6 mois.Les enfants étaient en train de jouer dans le camp des réfugiés de Jabaliya lorsqu'ils furent tués par les frappes aériennes israéliennes, indique l'ADC dans un communiqué.
Se déclarant horrifié par le traitement réservé par Israël aux Palestiniens de la Bande de Gaza, l'ADC lance un appel à la Communauté internationale pour intervenir et mettre fin à la profonde crise humanitaire que vit la population palestinienne.
L'organisation rappelle que trois mois après la conférence d'Annapolis, plus de 205 Palestiniens, dont des civils, et 5 Israéliens ont été tués. En plus, l'embargo imposé effectivement depuis le 12 janvier à la Bande de Gaza a privé les Palestiniens des moyens de purification de l'eau aggravant les risques des contaminations et de maladies. Les responsables des Nations unies ont prévenu que la situation pourrait conduire à un désastre sanitaire pour les 1,5 million d'habitants, rappelle l'ADC.
MAP
