Il est évident que le corps a besoin d'une nourriture équilibrée, composée d'une quantité suffisante en eau, en nutriments tels que les protides, les lipides, les glucides, les vitamines et les sels minéraux.
Cependant, il convient de rappeler qu'à l'échelle mondiale, plus de deux milliards de personnes ne reçoivent pas la quantité de vitamines et de minéraux nécessaires à une croissance saine, à un bon développement et au maintien d'un bon état de santé et souffrent donc d'une faim «cachée» qui n'est perçue que tardivement. Les populations des pays en développement sont les plus touchées par les carences en micronutriments «vitamines, fer iode …».
Cette faim cachée qui conduit automatiquement à des troubles et à des maladies est considérée de par le monde comme un véritable problème de santé publique. Pour lutter contre cette problématique, la stratégie de fortification des aliments de grande consommation tels que la farine, l'huile , le lait et le sel, représente la solution la plus durable, la plus efficace et la plus efficiente. La mise sur le marché des aliments enrichis, à la portée de tout le monde, présente un levier pour le développement harmonieux des femmes et des enfants, pour la réduction de la morbidité et la mortalité infantile et maternelle et pour assurer un équilibre économique au pays.
Les résultats obtenus sont encourageants en matière de fortification des aliments. Le sel est enrichi en iode, l'huile de table est fortifiée en vitamine A et D3 par cinq huileries soit 95% de la production, 9 moulins dans la Région Gharb Cherrarda Béni Hsen sont validés et donc capables de produire de la farine enrichie en fer et vitamines de type B ces moulins ont manifesté la volonté d'adhérer au projet de fortification, a indiqué le docteur Mustapha Mahmoudi, de la direction de la population au ministère de la Santé.
Dans ce cadre, l'alliance globale pour la Nutrition est accordée au Maroc pour la fortification des produits de base les plus largement consommés par la population.
Le Gain a pour principal objectif de renforcer les activités menées par le pays où on trouve des insuffisances en micronutriments «vitamines et oligoéléments» dans l'alimentation des populations qui menacent les vies, retardent la croissance physique, le développement mental et altèrent la santé. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la fortification des produits est une stratégie efficace sûre et peu coûteuse.
La correction de ces carences rapporte d'énormes avantages sanitaires et socio-économiques sur les individus, les familles et le pays. Le Maroc a lancé, à partir du 7 avril 2005, son projet Gain pour une période de 3 années avec un don de 3 millions de dollars pour combattre l'anémie et les problèmes d'insuffisance en fer en vitamines A et D.
La Banque mondiale assure la gestion administrative de ce projet et le bureau de l' UNCEF à Rabat se charge de l'appui technique et financier et ce en collaboration étroite avec le ministère de la Santé et l'Alliance nationale pour la fortification. Cette dernière est un groupe national qui a été créé pour mettre en œuvre les stratégies des aliments à travers l'application d'un plan d'action national. Toutes ces mesures prises par l'Alliance nationale pour la Fortification permettent aux consommateurs de s'approvisionner en produits farineux fortifiés.
Au Maroc, l'anémie touche le tiers des enfants et des femmes et le un cinquième des hommes «2000». 23% des enfants de moins de 5 ans (1990-1997) souffrent d'un retard de croissance (RC) modéré et grave (2003). 9% présentent une insuffisance pondérale modérée et grave. La carence en vitamine a touché 40,9% des enfants de 6à 72 mois ; 10% des femmes en âge de procréer et 18 % des hommes (1996). 63 % des enfants âgés de 6 à 12 ans ont une carence en iode dont 22 %présentent un goitre (1993). 2,5% des enfants de moins de 2 ans présentent un rachitisme radiologue (1991).
Dans le monde, plus de 3,5 milliards de personnes risquent des carences en fer et l'anémie. 42 % des femmes et 70 % des enfants d'âge préscolaire et scolaire sont touchés par une anémie terrigripe. 1 milliard de personnes est frappé par des troubles liés à des carences en iode. Plus de 250 millions d'enfants à 5 ans souffrent de carence clinique en vitamine A. Un enfant inférieur à 5 ans sur 3 rachitique «environ 182 millions».
Pour le docteur M. Mahfoud, la gestion du programme de la fortification dans un cadre multisectoriel permet d'atteindre les objectifs. Cependant, il reste impératif de renforcer les stratégies de soutien des populations vulnérables et d'institutionnaliser l'éducation pour la généralisation de la fortification des aliments de base (farine de blé tendre, huile de table, sel, lait et ses dérives, sucre etc..) constituent la stratégie la plus efficace, la plus efficiente, la plus pérenne et la plus acceptable.
Cependant, il convient de rappeler qu'à l'échelle mondiale, plus de deux milliards de personnes ne reçoivent pas la quantité de vitamines et de minéraux nécessaires à une croissance saine, à un bon développement et au maintien d'un bon état de santé et souffrent donc d'une faim «cachée» qui n'est perçue que tardivement. Les populations des pays en développement sont les plus touchées par les carences en micronutriments «vitamines, fer iode …».
Cette faim cachée qui conduit automatiquement à des troubles et à des maladies est considérée de par le monde comme un véritable problème de santé publique. Pour lutter contre cette problématique, la stratégie de fortification des aliments de grande consommation tels que la farine, l'huile , le lait et le sel, représente la solution la plus durable, la plus efficace et la plus efficiente. La mise sur le marché des aliments enrichis, à la portée de tout le monde, présente un levier pour le développement harmonieux des femmes et des enfants, pour la réduction de la morbidité et la mortalité infantile et maternelle et pour assurer un équilibre économique au pays.
Les résultats obtenus sont encourageants en matière de fortification des aliments. Le sel est enrichi en iode, l'huile de table est fortifiée en vitamine A et D3 par cinq huileries soit 95% de la production, 9 moulins dans la Région Gharb Cherrarda Béni Hsen sont validés et donc capables de produire de la farine enrichie en fer et vitamines de type B ces moulins ont manifesté la volonté d'adhérer au projet de fortification, a indiqué le docteur Mustapha Mahmoudi, de la direction de la population au ministère de la Santé.
Dans ce cadre, l'alliance globale pour la Nutrition est accordée au Maroc pour la fortification des produits de base les plus largement consommés par la population.
Le Gain a pour principal objectif de renforcer les activités menées par le pays où on trouve des insuffisances en micronutriments «vitamines et oligoéléments» dans l'alimentation des populations qui menacent les vies, retardent la croissance physique, le développement mental et altèrent la santé. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la fortification des produits est une stratégie efficace sûre et peu coûteuse.
La correction de ces carences rapporte d'énormes avantages sanitaires et socio-économiques sur les individus, les familles et le pays. Le Maroc a lancé, à partir du 7 avril 2005, son projet Gain pour une période de 3 années avec un don de 3 millions de dollars pour combattre l'anémie et les problèmes d'insuffisance en fer en vitamines A et D.
La Banque mondiale assure la gestion administrative de ce projet et le bureau de l' UNCEF à Rabat se charge de l'appui technique et financier et ce en collaboration étroite avec le ministère de la Santé et l'Alliance nationale pour la fortification. Cette dernière est un groupe national qui a été créé pour mettre en œuvre les stratégies des aliments à travers l'application d'un plan d'action national. Toutes ces mesures prises par l'Alliance nationale pour la Fortification permettent aux consommateurs de s'approvisionner en produits farineux fortifiés.
Au Maroc, l'anémie touche le tiers des enfants et des femmes et le un cinquième des hommes «2000». 23% des enfants de moins de 5 ans (1990-1997) souffrent d'un retard de croissance (RC) modéré et grave (2003). 9% présentent une insuffisance pondérale modérée et grave. La carence en vitamine a touché 40,9% des enfants de 6à 72 mois ; 10% des femmes en âge de procréer et 18 % des hommes (1996). 63 % des enfants âgés de 6 à 12 ans ont une carence en iode dont 22 %présentent un goitre (1993). 2,5% des enfants de moins de 2 ans présentent un rachitisme radiologue (1991).
Dans le monde, plus de 3,5 milliards de personnes risquent des carences en fer et l'anémie. 42 % des femmes et 70 % des enfants d'âge préscolaire et scolaire sont touchés par une anémie terrigripe. 1 milliard de personnes est frappé par des troubles liés à des carences en iode. Plus de 250 millions d'enfants à 5 ans souffrent de carence clinique en vitamine A. Un enfant inférieur à 5 ans sur 3 rachitique «environ 182 millions».
Pour le docteur M. Mahfoud, la gestion du programme de la fortification dans un cadre multisectoriel permet d'atteindre les objectifs. Cependant, il reste impératif de renforcer les stratégies de soutien des populations vulnérables et d'institutionnaliser l'éducation pour la généralisation de la fortification des aliments de base (farine de blé tendre, huile de table, sel, lait et ses dérives, sucre etc..) constituent la stratégie la plus efficace, la plus efficiente, la plus pérenne et la plus acceptable.