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La tenue de cette session a été l'occasion pour l'évaluation du système éducatif au niveau régional. Dans un souci d'objectivité, les différentes interventions ont été caractérisées par un esprit de franchise, mettant en exergue les acquis tout en relevant les déficiences.
Dans son allocution introductive, le wali a indiqué que l'éducation nationale, qui constitue l'une des priorités nationales, est l'affaire de tous y compris l'administration territoriale. Il a, en outre, souligné que les différents services et départements concernés se réunissent au début de chaque année scolaire pour prendre toutes les mesures appropriées afin de réunir toutes les conditions de réussite de la marche éducative. Le wali a, par ailleurs, révélé que 47 programmes ont été élaborés dans le cadre de l'INDH pour soutenir le secteur éducatif, en ajoutant que 10, 2 millions de dirhams ont été alloués à ce secteur pour l'exercice 2006/2007.
Il a aussi annoncé que la wilaya a consacré, dans le cadre d'un partenariat multisectoriel, une enveloppe budgétaire de 1,8 millions de dirhams au domaine écologique, plus précisément à l'eau potable, à la propreté et à l'hygiène en faveur des établissements du monde rural.
Le ministre a, pour sa part, prononcé un discours exhaustif, avec des chiffres à l'appui, sur ce qui a été réalisé et aussi sur les retards accusés dans le domaine éducatif, que ce soit au niveau national ou régional. Il a rappelé à cet occasion la déclaration gouvernementale du 24 octobre devant le Parlement où le premier ministre a mis l'accent sur la nécessité de la mise en application et de l'exécution d'un plan d'urgence pour accroître les rythmes dans certains domaines liés à l'éducation nationale tout en consolidant la régionalisation, en réalisant l'école de qualité et en renforçant l'adhésion des acteurs, des assemblées territoriales, des organismes et des entreprises concernés à ce grand chantier éducatif.
Le ministre a rappelé que le taux de scolarisation a atteint, sur le plan national, 94% au niveau de l'enseignement primaire, 74,5% au premier cycle secondaire et 48,1% au niveau du second cycle, avec une réduction sensible de l'écart entre les deux sexes.
A cet égard, il n'a pas omis de souligner que ces acquis ne doivent pas occulter les nombreuses difficultés auxquelles se heurte le système éducatif national et sur lesquelles il faut se pencher urgemment afin d'aboutir aux objectifs escomptés, rappelant à cette occasion que les indicateurs et les résultats réalisés par rapport aux normes internationales sont en deçà des ambitions ce qui « nous place, dit-il, à un rang qui nous ne satisfait nullement. »
Au niveau de la région du Gharb Chrarda Beni Hssen, le ministre de l'Education nationale a indiqué que tous les indicateurs révèlent que les différents taux de scolarisation sont très faibles par rapport à la moyenne nationale.
Il a aussi rappelé que la contribution de l'enseignement privé, et à tous les niveaux, n'est pas à la hauteur des objectifs assignés sachant que l'enseignement privé au niveau de la région ne participe qu'à hauteur de 6% pour le primaire, 2,3% pour le premier cycle et 1,4% pour le second cycle du secondaire.
Dans un ton critique, le directeur de l'Académie régional du Gharb Chrarda Beni Hssen, Mahfoud Boualam, a axé son intervention sur quatre points qu'il considère essentiels : la gestion rentable et rationnelle du temps scolaire, l'importance de la formation continue, la question de la sécurité au sein des établissements scolaires et la revalorisation des langues étrangères, condition sine qua non pour l'amélioration du système éducatif national.
Par ailleurs, l'Académie de l'Education et de la formation de la région Ghareb-Chrarda-Béni Hssen a récemment organisé une journée d'étude pour faire connaître le projet de "l'Ecole citoyenne".
Ce projet, en cours de réalisation à l'initiative du "Forum de citoyenneté" en partenariat avec l'Académie régionale de l'éducation et de la formation et la Coordination régionale de l'Agence du développement social, vise la mise à niveau de la vie scolaire et la promotion des fonctions pédagogiques, civiles et sociales de l'école marocaine.
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Par ailleurs, la police judiciaire de Kénitra a auditionné six personnes liées au projet de construction de l'immeuble en question (promoteurs du projet, architectes, chef de chantier). Des poursuites judiciaires seront engagées contre les personnes impliquées sur la base des résultats de ladite commission mixte.
Selon un bilan définitif, l'effondrement de cet immeuble de deux étages, situé dans un complexe résidentiel et commercial s'étendant sur une superficie de 4 hectares, a fait 18 morts et 25 blessés.
Dans son allocution introductive, le wali a indiqué que l'éducation nationale, qui constitue l'une des priorités nationales, est l'affaire de tous y compris l'administration territoriale. Il a, en outre, souligné que les différents services et départements concernés se réunissent au début de chaque année scolaire pour prendre toutes les mesures appropriées afin de réunir toutes les conditions de réussite de la marche éducative. Le wali a, par ailleurs, révélé que 47 programmes ont été élaborés dans le cadre de l'INDH pour soutenir le secteur éducatif, en ajoutant que 10, 2 millions de dirhams ont été alloués à ce secteur pour l'exercice 2006/2007.
Il a aussi annoncé que la wilaya a consacré, dans le cadre d'un partenariat multisectoriel, une enveloppe budgétaire de 1,8 millions de dirhams au domaine écologique, plus précisément à l'eau potable, à la propreté et à l'hygiène en faveur des établissements du monde rural.
Le ministre a, pour sa part, prononcé un discours exhaustif, avec des chiffres à l'appui, sur ce qui a été réalisé et aussi sur les retards accusés dans le domaine éducatif, que ce soit au niveau national ou régional. Il a rappelé à cet occasion la déclaration gouvernementale du 24 octobre devant le Parlement où le premier ministre a mis l'accent sur la nécessité de la mise en application et de l'exécution d'un plan d'urgence pour accroître les rythmes dans certains domaines liés à l'éducation nationale tout en consolidant la régionalisation, en réalisant l'école de qualité et en renforçant l'adhésion des acteurs, des assemblées territoriales, des organismes et des entreprises concernés à ce grand chantier éducatif.
Le ministre a rappelé que le taux de scolarisation a atteint, sur le plan national, 94% au niveau de l'enseignement primaire, 74,5% au premier cycle secondaire et 48,1% au niveau du second cycle, avec une réduction sensible de l'écart entre les deux sexes.
A cet égard, il n'a pas omis de souligner que ces acquis ne doivent pas occulter les nombreuses difficultés auxquelles se heurte le système éducatif national et sur lesquelles il faut se pencher urgemment afin d'aboutir aux objectifs escomptés, rappelant à cette occasion que les indicateurs et les résultats réalisés par rapport aux normes internationales sont en deçà des ambitions ce qui « nous place, dit-il, à un rang qui nous ne satisfait nullement. »
Au niveau de la région du Gharb Chrarda Beni Hssen, le ministre de l'Education nationale a indiqué que tous les indicateurs révèlent que les différents taux de scolarisation sont très faibles par rapport à la moyenne nationale.
Il a aussi rappelé que la contribution de l'enseignement privé, et à tous les niveaux, n'est pas à la hauteur des objectifs assignés sachant que l'enseignement privé au niveau de la région ne participe qu'à hauteur de 6% pour le primaire, 2,3% pour le premier cycle et 1,4% pour le second cycle du secondaire.
Dans un ton critique, le directeur de l'Académie régional du Gharb Chrarda Beni Hssen, Mahfoud Boualam, a axé son intervention sur quatre points qu'il considère essentiels : la gestion rentable et rationnelle du temps scolaire, l'importance de la formation continue, la question de la sécurité au sein des établissements scolaires et la revalorisation des langues étrangères, condition sine qua non pour l'amélioration du système éducatif national.
Par ailleurs, l'Académie de l'Education et de la formation de la région Ghareb-Chrarda-Béni Hssen a récemment organisé une journée d'étude pour faire connaître le projet de "l'Ecole citoyenne".
Ce projet, en cours de réalisation à l'initiative du "Forum de citoyenneté" en partenariat avec l'Académie régionale de l'éducation et de la formation et la Coordination régionale de l'Agence du développement social, vise la mise à niveau de la vie scolaire et la promotion des fonctions pédagogiques, civiles et sociales de l'école marocaine.
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Commission mixte
Une commission technique mixte a entamé sur les lieux du site de l'immeuble en construction qui s'est effondré à Hay Oulad Wajih, des enquêtes sur les aspects technique, administratif et procédural pour déterminer les circonstances de l'accident. La commission est constituée de représentants des ministères de l'Intérieur, de l'Equipement et du Laboratoire public d'essais et d'études (LPEE), ainsi que des services extérieurs de Kénitra concernés par la question de l'habitat (agence urbaine, départements de l'urbanisation et technique…).Par ailleurs, la police judiciaire de Kénitra a auditionné six personnes liées au projet de construction de l'immeuble en question (promoteurs du projet, architectes, chef de chantier). Des poursuites judiciaires seront engagées contre les personnes impliquées sur la base des résultats de ladite commission mixte.
Selon un bilan définitif, l'effondrement de cet immeuble de deux étages, situé dans un complexe résidentiel et commercial s'étendant sur une superficie de 4 hectares, a fait 18 morts et 25 blessés.
