Jeudi à la mi-journée, un Boeing 777 en provenance de Pékin, avec 152 personnes à son bord (136 passagers et 16 membres d'équipage), a raté la piste d'atterrissage, faisant une vingtaine de blessés légers.
Le pilote, Peter Burkill, 43 ans, a indiqué à la BBC qu'il avait perdu toute puissance
peu avant de toucher le sol, le contraignant à atterrir en planeur.
British Airways, Boeing et le groupe britannique Rolls-Royce, qui a fabriqué les moteurs de l'appareil, ont promis de collaborer avec les enquêteurs du ministère des Transports, mais se sont refusés à "spéculer" sur les causes de l'incident. Plusieurs explications de cet atterrissage forcé étaient avancées vendredi dans la presse britannique, parmi lesquelles une panne mécanique ou électronique, des oiseaux qui auraient heurté les moteurs de l'appareil, un problème lié à la météo, une erreur de pilotage ou encore une panne de kérosène.
Une panne mécanique semblait a priori difficilement compréhensible, vu l'âge de l'appareil (six ans), tout comme une erreur humaine, le patron de BA Willie Walsh et le Premier ministre Gordon Brown ayant salué le "courage" et le "professionnalisme" du capitaine Burkill et de son équipage, qui ont réussi à poser l'avion sans qu'aucun blessé grave ne soit à déplorer.
"La raison de la perte de puissance des moteurs est mystérieuse", relevait Jeff Jupp, de l'Académie royale d'ingénierie, dans le Daily Telegraph. De son côté, Julian Bray, un expert indépendant, penchait plutôt pour la thèse de l'oiseau. L'avion a apparemment "souffert d'un incident technique tardif qui a provoqué une perte de puissance complète et catastrophique au niveau d'un ou de plusieurs moteurs", relevait-il.
Or, "comme tout cela s'est produit sur une trajectoire passant près d'un réservoir d'eau entouré d'un groupe de
bernaches du Canada (une espèce d'oiseaux migrateurs, ndlr) en constant déplacement, il se pourrait bien que la réponse se trouve dans une collision soudaine avec un oiseau", avançait-il.
Kieran Daly, du site d'information spécialisé Air Transport Intelligence, ne trouvait quant à lui aucun des scénarios évoqués très convaincant.
"Tout cela est assez mystérieux. Toute explication paraît difficilement plausible. Ils ont très certainement perdu toute la puissance de leurs moteurs, sans cela cet avion n'aurait jamais échoué à atteindre la piste", reconnaissait-il.
Mais selon lui, "il n'y a qu'un petit nombre de causes potentielles qui auraient pu provoquer une panne simultanée des deux moteurs. On pense bien sûr aux conditions météo, mais elles n'avaient rien de spectaculaire. Ou alors à une collision avec un oiseau, mais il est extrêmement rare que cela se produise au niveau d'un moteur, sans parler des deux en même temps". "Cela ne laisse guère comme hypothèse qu'une panne de kérosène, mais cela semble tout aussi incroyable. Il y a bien eu par le passé des cas d'avions atterrissant à Heathrow avec très peu de carburant, mais on n'imagine pas que cela puisse arriver à un pilote expérimenté de British Airways", l'une des plus grandes compagnies aériennes du monde, ajoutait-il.
La boîte noire, avec ses données sur le vol et ses enregistrements des conversations dans la cabine de pilotage, devrait aider les enquêteurs à faire la lumière sur ce qui s'est exactement passé.
Ils devraient présenter samedi leurs premières conclusions, mais ils ne remettront leur rapport complet sur l'accident que dans un mois.
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"Nous espérons que ce problème sera résolu de façon juste et rapide et de façon à permettre au British Council de poursuivre le bon travail qu'il effectue en Russie", a déclaré mercredi le porte-parole du département d'Etat, M. Sean McCormarck dans un communiqué.
Washington qui a également exprimé ses "regrets pour les actions prises par les autorités russes contre les employés et les activités du British Council", a loué le travail de cette institution dans la promotion des échanges culturels et éducationnels dans le monde et son "rôle vital" dans l'amélioration de la compréhension entre les peuples de la Russie et de la Grande-Bretagne.
Les relations russo-britanniques, qui se sont tendues à la suite de la mort par empoisonnement à Londres d'un ex-agent des services des renseignements russes en novembre 2006 et l'expulsion par la Grande-Bretagne de quatre diplomates russes, ont connu une nouvelle tournure après la décision de la Grande-Bretagne d'ouvrir deux centres du British Council à Ekaterinbourg et Saint-Pétersbourg malgré l'interdiction de la Russie.
Moscou a convoqué l'ambassadeur britannique à Moscou au ministère russe des Affaires étrangères et a refusé de délivrer des visas à des employés du British Council.
Le pilote, Peter Burkill, 43 ans, a indiqué à la BBC qu'il avait perdu toute puissance
peu avant de toucher le sol, le contraignant à atterrir en planeur.
British Airways, Boeing et le groupe britannique Rolls-Royce, qui a fabriqué les moteurs de l'appareil, ont promis de collaborer avec les enquêteurs du ministère des Transports, mais se sont refusés à "spéculer" sur les causes de l'incident. Plusieurs explications de cet atterrissage forcé étaient avancées vendredi dans la presse britannique, parmi lesquelles une panne mécanique ou électronique, des oiseaux qui auraient heurté les moteurs de l'appareil, un problème lié à la météo, une erreur de pilotage ou encore une panne de kérosène.
Une panne mécanique semblait a priori difficilement compréhensible, vu l'âge de l'appareil (six ans), tout comme une erreur humaine, le patron de BA Willie Walsh et le Premier ministre Gordon Brown ayant salué le "courage" et le "professionnalisme" du capitaine Burkill et de son équipage, qui ont réussi à poser l'avion sans qu'aucun blessé grave ne soit à déplorer.
"La raison de la perte de puissance des moteurs est mystérieuse", relevait Jeff Jupp, de l'Académie royale d'ingénierie, dans le Daily Telegraph. De son côté, Julian Bray, un expert indépendant, penchait plutôt pour la thèse de l'oiseau. L'avion a apparemment "souffert d'un incident technique tardif qui a provoqué une perte de puissance complète et catastrophique au niveau d'un ou de plusieurs moteurs", relevait-il.
Or, "comme tout cela s'est produit sur une trajectoire passant près d'un réservoir d'eau entouré d'un groupe de
bernaches du Canada (une espèce d'oiseaux migrateurs, ndlr) en constant déplacement, il se pourrait bien que la réponse se trouve dans une collision soudaine avec un oiseau", avançait-il.
Kieran Daly, du site d'information spécialisé Air Transport Intelligence, ne trouvait quant à lui aucun des scénarios évoqués très convaincant.
"Tout cela est assez mystérieux. Toute explication paraît difficilement plausible. Ils ont très certainement perdu toute la puissance de leurs moteurs, sans cela cet avion n'aurait jamais échoué à atteindre la piste", reconnaissait-il.
Mais selon lui, "il n'y a qu'un petit nombre de causes potentielles qui auraient pu provoquer une panne simultanée des deux moteurs. On pense bien sûr aux conditions météo, mais elles n'avaient rien de spectaculaire. Ou alors à une collision avec un oiseau, mais il est extrêmement rare que cela se produise au niveau d'un moteur, sans parler des deux en même temps". "Cela ne laisse guère comme hypothèse qu'une panne de kérosène, mais cela semble tout aussi incroyable. Il y a bien eu par le passé des cas d'avions atterrissant à Heathrow avec très peu de carburant, mais on n'imagine pas que cela puisse arriver à un pilote expérimenté de British Airways", l'une des plus grandes compagnies aériennes du monde, ajoutait-il.
La boîte noire, avec ses données sur le vol et ses enregistrements des conversations dans la cabine de pilotage, devrait aider les enquêteurs à faire la lumière sur ce qui s'est exactement passé.
Ils devraient présenter samedi leurs premières conclusions, mais ils ne remettront leur rapport complet sur l'accident que dans un mois.
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Crise russo-britannique autour
Les Etats-Unis ont exprimé l'espoir que la crise russo-britannique autour du British Council sera résolue d'une manière juste et rapide."Nous espérons que ce problème sera résolu de façon juste et rapide et de façon à permettre au British Council de poursuivre le bon travail qu'il effectue en Russie", a déclaré mercredi le porte-parole du département d'Etat, M. Sean McCormarck dans un communiqué.
Washington qui a également exprimé ses "regrets pour les actions prises par les autorités russes contre les employés et les activités du British Council", a loué le travail de cette institution dans la promotion des échanges culturels et éducationnels dans le monde et son "rôle vital" dans l'amélioration de la compréhension entre les peuples de la Russie et de la Grande-Bretagne.
Les relations russo-britanniques, qui se sont tendues à la suite de la mort par empoisonnement à Londres d'un ex-agent des services des renseignements russes en novembre 2006 et l'expulsion par la Grande-Bretagne de quatre diplomates russes, ont connu une nouvelle tournure après la décision de la Grande-Bretagne d'ouvrir deux centres du British Council à Ekaterinbourg et Saint-Pétersbourg malgré l'interdiction de la Russie.
Moscou a convoqué l'ambassadeur britannique à Moscou au ministère russe des Affaires étrangères et a refusé de délivrer des visas à des employés du British Council.
