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Le président Mouatassim Belghazi ne fait que se plier à la volonté du Conseil d'administration de l'ONA, tenu le 11 avril 2008, qui l'a invité à décliner dans les trois mois qui suivent un projet de mise à niveau de l'organisation générale du groupe. Cette période écoulée, la présidence dévoile sa nouvelle configuration organisationnelle bâtie sur quatre directions centrales et trois comités de gestion. Autres nouveautés, outre, le départ de Rachid Tlemçani à la fin du mois courant, et ce après avoir occupé le poste de directeur central au sein du holding, un poste de directeur général adjoint a été créé. Il a été confié à un ancien du groupe, Hassan Ouriagli qui prend, en même temps, en charge la Direction finance et ressources.
Cette cellule aura pour mission le suivi de la performance économique des participations, de la planification budgétaire, du financement, des fusions-acquisitions, de l'ingénierie financière, de la gestion des ressources humaines et de la communication. Adil Bouifrouri, lui, chapeaute la Direction Support et développement des métiers. Elle a pour charge la mise en place d'une stratégie de croissance pour le groupe aussi bien sur le plan national qu'international. Ainsi, elle est à la quête d'opportunités tout en étudiant leur mise en place en coordination avec les filiales et les autres directions holding. La Direction Études et veille stratégique, elle, a été confiée à Samar Rharbaoui. Une lauréate des écoles de commerce qui rejoint le groupe ONA après avoir accumulé de l'expérience au niveau de la Somed et de CFG Gestion.
Elle se charge d'une direction qui a pour mission de contribuer aux côtés des autres instances de gouvernance du groupe à l'élaboration de la stratégie générale (analyses stratégiques, études sectorielles, veille technologiques et concurrentielles, l'exécution du plan stratégique ainsi que le réajustement des orientations stratégiques et des plans d'actions)
Quant à la direction Gestion globale des risques, tout en couvrant les affaires juridiques, elle a en charge l'audit interne, l'inspection, QSE (qualité, sécurité et environnement) et le ‘'risk management''.
Le responsable devant gérer cette direction sera nommé incessamment.
Ce dispositif est complété par trois comités internes de gestion. Il s'agit d'un comité groupe, d'un comité holding et d'un comité de direction. Le premier regroupant le président directeur général, le directeur général adjoint, les présidents des filiales et les directeurs centraux a pour objet d'effectuer un suivi actif des résultats et des réalisations des filiales. Il constitue également un cadre de concertations sur les sujets transverses.
Le second, lui, rassemblant le président directeur général, le directeur général adjoint et les directeurs centraux, il statue sur les grands dossiers tout en préparant les échéances importantes. Le troisième, associant le directeur général adjoint et l'ensemble des directeurs holding fait le point sur les dossiers courants.
Par ailleurs, il est à préciser que la nouvelle configuration de l'organigramme compte également deux comités spécialisés, le Comité des risques et des comptes et le Comité stratégique. Ils oeuvrent dans le cadre des pouvoirs et délégations qui leur sont octroyés par le Conseil d'administration. Quant au Comité des nominations et rémunérations groupes et filiales, qui figurait dans l'ancien organigramme, il a disparu. Désormais, c'est la direction ressources et finances qui se charge de tout ce qui se rapporte aux ressources humaines. Dans ce sillage, dans le cadre de l'adhésion des cadres du groupe au projet d'entreprise ONA, un projet d'intéressement est en cours d'élaboration à l'initiative des actionnaires de référence.
Selon un communiqué de l'ONA, ce projet devrait être proposé pour validation au prochain conseil d'administration. Des actions ONA seraient attribuées à l'ensemble des cadres et cadres dirigeants du groupe, et à des conditions préférentielles et selon des modalités de financement attractives.
Ceci envoie désormais un signal fort de la volonté du management de mettre en place les bases et les fondements du groupe pour les cinq prochaines années.
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C'est ainsi que le Conseil d'administration de l'ONA du 11 avril 2008, a invité Mouatassim Belghazi, l'actuelle PDG de l'ONA à doter la ‘'filiale télécoms'' d'un business plan réaliste et pertinent pour le moyen terme, c'est ce que reprochaient, d'ailleurs, les actionnaires de référence du groupe à son prédécesseur Saâd Bendidi. Seulement, le plan d'affaires élaboré par les équipes de Wana depuis le 11 avril dernier ne peut complètement être revu qu'à la lumière du cahier de charges de la nouvelle licence GSM qui fait actuellement l'objet d'un appel d'offres lancé par l'ANRT. Il faudrait attendre le quatrième trimestre pour y voir plus clair et pouvoir mettre à jour son business plan sur des bases fiables.
En outre, le management estime, qu'un délai de plusieurs mois (à l'horizon du premier trimestre 2009) est jugé nécessaire pour affiner le business plan en fonction des résultats sur le terrain du lancement par Wana, en juin 2008, de l'offre de mobilité totale 3G.
Cette cellule aura pour mission le suivi de la performance économique des participations, de la planification budgétaire, du financement, des fusions-acquisitions, de l'ingénierie financière, de la gestion des ressources humaines et de la communication. Adil Bouifrouri, lui, chapeaute la Direction Support et développement des métiers. Elle a pour charge la mise en place d'une stratégie de croissance pour le groupe aussi bien sur le plan national qu'international. Ainsi, elle est à la quête d'opportunités tout en étudiant leur mise en place en coordination avec les filiales et les autres directions holding. La Direction Études et veille stratégique, elle, a été confiée à Samar Rharbaoui. Une lauréate des écoles de commerce qui rejoint le groupe ONA après avoir accumulé de l'expérience au niveau de la Somed et de CFG Gestion.
Elle se charge d'une direction qui a pour mission de contribuer aux côtés des autres instances de gouvernance du groupe à l'élaboration de la stratégie générale (analyses stratégiques, études sectorielles, veille technologiques et concurrentielles, l'exécution du plan stratégique ainsi que le réajustement des orientations stratégiques et des plans d'actions)
Quant à la direction Gestion globale des risques, tout en couvrant les affaires juridiques, elle a en charge l'audit interne, l'inspection, QSE (qualité, sécurité et environnement) et le ‘'risk management''.
Le responsable devant gérer cette direction sera nommé incessamment.
Ce dispositif est complété par trois comités internes de gestion. Il s'agit d'un comité groupe, d'un comité holding et d'un comité de direction. Le premier regroupant le président directeur général, le directeur général adjoint, les présidents des filiales et les directeurs centraux a pour objet d'effectuer un suivi actif des résultats et des réalisations des filiales. Il constitue également un cadre de concertations sur les sujets transverses.
Le second, lui, rassemblant le président directeur général, le directeur général adjoint et les directeurs centraux, il statue sur les grands dossiers tout en préparant les échéances importantes. Le troisième, associant le directeur général adjoint et l'ensemble des directeurs holding fait le point sur les dossiers courants.
Par ailleurs, il est à préciser que la nouvelle configuration de l'organigramme compte également deux comités spécialisés, le Comité des risques et des comptes et le Comité stratégique. Ils oeuvrent dans le cadre des pouvoirs et délégations qui leur sont octroyés par le Conseil d'administration. Quant au Comité des nominations et rémunérations groupes et filiales, qui figurait dans l'ancien organigramme, il a disparu. Désormais, c'est la direction ressources et finances qui se charge de tout ce qui se rapporte aux ressources humaines. Dans ce sillage, dans le cadre de l'adhésion des cadres du groupe au projet d'entreprise ONA, un projet d'intéressement est en cours d'élaboration à l'initiative des actionnaires de référence.
Selon un communiqué de l'ONA, ce projet devrait être proposé pour validation au prochain conseil d'administration. Des actions ONA seraient attribuées à l'ensemble des cadres et cadres dirigeants du groupe, et à des conditions préférentielles et selon des modalités de financement attractives.
Ceci envoie désormais un signal fort de la volonté du management de mettre en place les bases et les fondements du groupe pour les cinq prochaines années.
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Business plan
Selon de nombreux analystes, les performances financières, du groupe ONA en 2008 et 2009, devraient rester tributaires du maintien du trend favorable des activités classiques mais dépendraient aussi des réalisations escomptées des relais de croissance que sont l'immobilier, l'énergie et les télécoms. En effet, tout l'enjeu est de ne pas perdre la compétitivité à long terme du business Wana.C'est ainsi que le Conseil d'administration de l'ONA du 11 avril 2008, a invité Mouatassim Belghazi, l'actuelle PDG de l'ONA à doter la ‘'filiale télécoms'' d'un business plan réaliste et pertinent pour le moyen terme, c'est ce que reprochaient, d'ailleurs, les actionnaires de référence du groupe à son prédécesseur Saâd Bendidi. Seulement, le plan d'affaires élaboré par les équipes de Wana depuis le 11 avril dernier ne peut complètement être revu qu'à la lumière du cahier de charges de la nouvelle licence GSM qui fait actuellement l'objet d'un appel d'offres lancé par l'ANRT. Il faudrait attendre le quatrième trimestre pour y voir plus clair et pouvoir mettre à jour son business plan sur des bases fiables.
En outre, le management estime, qu'un délai de plusieurs mois (à l'horizon du premier trimestre 2009) est jugé nécessaire pour affiner le business plan en fonction des résultats sur le terrain du lancement par Wana, en juin 2008, de l'offre de mobilité totale 3G.
