Les chemins empruntés alors par les voyageurs de l'époque sont mis en exergue. L'histoire, l'art, les traditions, les paysages, les fêtes des villes et villages d'Al-Andalus sont ainsi révélés.
«Cet ouvrage constitue le premier des parcours qui forme la suggestive proposition de voyage des «Itinéraires d'Al-Andalus», née au sein de la Fondation «L'Héritage d'Al-Andalus», écrit Antonio Ortega Garcia (conseiller pour le tourisme et pour le sport), dans l'introduction de ce fameux guide, ajoutant que ce projet est conçu pour promouvoir la connaissance et le développement des plus beaux paysages de l'Andalousie et pour faire connaître l'une des périodes les plus brillantes et les plus fructueuses.
«C'est-à-dire l'Etat hispano-mauresque qui jeta un pont entre les différentes cultures et qui nous a légué, entre autres, l'un des plus grands trésors dont notre peuple, durant des générations, a su faire sa devise: l'hospitalité envers tous ceux qui se disposent à connaître nos paysages, nos gens et notre culture», affirme-t-il.
En effet, cet héritage andalous, très présent en Espagne, est visible à travers les paysages, le patrimoine artistique, les monuments, l'artisanat, les traditions, la gastronomie et autres.
Une belle mosaïque culturelle et sociale représentée par l'Andalousie, dont des traces très apparentes se trouvent, aussi, au Maroc. D'où l'accord signé entre les deux pays à travers certains organismes a permis la réalisation du projet d'un voyage fait respectivement en Espagne, puis au Maroc, intitulé la «Mise en place de l'itinéraire culturel des Almoravides et des Almohades au Maroc», à l'issue duquel un guide est en train d'être élaboré, faisant appel à des chercheurs éminents pour rapporter fidèlement cette même époque partagée entre le Maroc et l'Espagne.
«Ce projet d'édition figure parmi les différentes activités susmentionnées dans l'accord de coopération culturelle signé entre l'Office national marocain du tourisme, la délégation de Cadix, la Fondation «L'Héritage Andalou» et
l'Institut des études hispano-lusophones.
En première étape, un guide culturel général sera élaboré sur tout le Maroc suivis d'autres ouvrages pour chacune des villes de l'itinéraire. Dans ce projet figure, également, la matérialisation touristique à travers des grands panneaux sur les routes où des cartes d'itinéraire peuvent aider les voyageurs à se déplacer plus facilement et connaître les lieux historiques à visiter», précise Mme Nohma Benayad, chercheur à l'Institut des études hispano-lusophones.
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Avec la proclamation du Califat par Abd al-Rhahman III, Cordoue et son aire d'influence vécurent leur âge d'or et atteignirent une projection universelle.
Lorsqu'au XIe siècle l'Andalousie se morcela en une multitude de Royaumes Taifas, les villes de Cordoue et Grenade conservèrent leur principauté, tandis que d'autres furent soumises à quelques Sultans les plus puissants. Mais, entre la fin du XIe siècle et le début du XIIe siècle, l'unité imposée par les Almoravides et les Almohades donna une nouvelle impulsion aux localités de cette région qui commencèrent à tenir un rôle militaire remarquable.
Cette route, qui semble marquée par les allées et venues des armées, était un chemin connu et emprunté depuis des siècles, maintes fois décrit par les voyageurs et les géographes de l'époque musulmane.
«Cet ouvrage constitue le premier des parcours qui forme la suggestive proposition de voyage des «Itinéraires d'Al-Andalus», née au sein de la Fondation «L'Héritage d'Al-Andalus», écrit Antonio Ortega Garcia (conseiller pour le tourisme et pour le sport), dans l'introduction de ce fameux guide, ajoutant que ce projet est conçu pour promouvoir la connaissance et le développement des plus beaux paysages de l'Andalousie et pour faire connaître l'une des périodes les plus brillantes et les plus fructueuses.
«C'est-à-dire l'Etat hispano-mauresque qui jeta un pont entre les différentes cultures et qui nous a légué, entre autres, l'un des plus grands trésors dont notre peuple, durant des générations, a su faire sa devise: l'hospitalité envers tous ceux qui se disposent à connaître nos paysages, nos gens et notre culture», affirme-t-il.
En effet, cet héritage andalous, très présent en Espagne, est visible à travers les paysages, le patrimoine artistique, les monuments, l'artisanat, les traditions, la gastronomie et autres.
Une belle mosaïque culturelle et sociale représentée par l'Andalousie, dont des traces très apparentes se trouvent, aussi, au Maroc. D'où l'accord signé entre les deux pays à travers certains organismes a permis la réalisation du projet d'un voyage fait respectivement en Espagne, puis au Maroc, intitulé la «Mise en place de l'itinéraire culturel des Almoravides et des Almohades au Maroc», à l'issue duquel un guide est en train d'être élaboré, faisant appel à des chercheurs éminents pour rapporter fidèlement cette même époque partagée entre le Maroc et l'Espagne.
«Ce projet d'édition figure parmi les différentes activités susmentionnées dans l'accord de coopération culturelle signé entre l'Office national marocain du tourisme, la délégation de Cadix, la Fondation «L'Héritage Andalou» et
l'Institut des études hispano-lusophones.
En première étape, un guide culturel général sera élaboré sur tout le Maroc suivis d'autres ouvrages pour chacune des villes de l'itinéraire. Dans ce projet figure, également, la matérialisation touristique à travers des grands panneaux sur les routes où des cartes d'itinéraire peuvent aider les voyageurs à se déplacer plus facilement et connaître les lieux historiques à visiter», précise Mme Nohma Benayad, chercheur à l'Institut des études hispano-lusophones.
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Rappel historique
Après la venue des musulmans dans la péninsule, les villages hérités d'un riche passé romain et wisighot se développèrent pour aboutir à une belle configuration urbaine. La présence de plusieurs villes est notable dès le XIe siècle, lorsque la région se vit agitée par le soulèvement provoqué par le rebelle Omar Ibn Hafsun, chef muladi, qui établit une seigneurie autonome face au pouvoir des émirs de Cordoue.Avec la proclamation du Califat par Abd al-Rhahman III, Cordoue et son aire d'influence vécurent leur âge d'or et atteignirent une projection universelle.
Lorsqu'au XIe siècle l'Andalousie se morcela en une multitude de Royaumes Taifas, les villes de Cordoue et Grenade conservèrent leur principauté, tandis que d'autres furent soumises à quelques Sultans les plus puissants. Mais, entre la fin du XIe siècle et le début du XIIe siècle, l'unité imposée par les Almoravides et les Almohades donna une nouvelle impulsion aux localités de cette région qui commencèrent à tenir un rôle militaire remarquable.
Cette route, qui semble marquée par les allées et venues des armées, était un chemin connu et emprunté depuis des siècles, maintes fois décrit par les voyageurs et les géographes de l'époque musulmane.
