La commission disciplinaire tape fort !

Ainsi, le club marrakchi a écopé de quatre matchs à huit clos. La rencontre du WAC contre le KACM, comptant pour la quatrième journée du championnat national GNFE-1, a été suivie par plusieurs affrontements entre les supporters des deux équipes. Ces incidents avaient, rappelons-le, fait une quarantaine de blessés, dont plusieurs graves. Certains supporters avaient même été évacués d'urgence à l'hôpital Ibn Tofail de la ville ocre. Au lendemain de ce match, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) avait invité la commission disciplinaire à examiner d'urgence les rapports du commissaire et des arbitres du match. L'objectif était, selon la FRMF, de «prendre les mesures disciplinaires qui s'imposent suite aux comportements antisportifs et actes de violence enregistrés à l'issue de cette rencontre, en vue d'empêcher de tels incidents ». Les évènements de samedi avaient poussé le ministère de la Jeunesse et des Sports à réagir lundi par l'intermédiaire d'un communiqué dans lequel il condamnait vivement ces actes de violence et de vandalisme.

Des comportements étrangers à la société marocaine, a souligné le ministère qui avait déclaré qu'il «regrette leur reproduction, en dépit des campagnes de sensibilisation menées par les délégations régionales». La commission disciplinaire du Groupement national de football s'est également penchée sur le cas du joueur de l'Olympic de Safi, Adil Hliwate. Ce dernier a été suspendu à vie pour son comportement lors du dernier match de son équipe face au Mouloudia d'Oujda. L'attaquant Adil Hliwate a été épinglé par les caméras de télévision crachant sur l'arbitre de la rencontre. Un geste fort condamnable qui lui a apparemment coûté cher. Il s'agit toutefois de l'une des sanctions les plus sévères prises par la commission disciplinaire du GNF. Auparavant, ce genre de comportement conduisait souvent à des suspensions d'un ou deux ans. Avec cette suspension à vie de l'attaquant de l'OCS, Adil Hliwate, la commission se veut cette fois plus ferme face à ces comportements qui nuisent à l'image du football national.

La commission a aussi décidé de suspendre le Stade Al Massira de Safi pour un match. Ainsi, l'équipe de l'Olympic de Safi sera obligée de jouer son prochain match à domicile à huit clos. Au cours des dernières saisons, les actes de vandalisme et de violence dans les stades marocains deviennent de plus en plus fréquents. Quand des équipes perdent, certains de leurs "supporteurs" décident de se défouler sur les voitures, les bus et même les passants. Et quand leurs clubs gagne, ils font «la fête» en cassant tout sur leur passage. Presque toutes les villes du Royaume, y compris et surtout Casablanca, ont souffert du hooliganisme ; un phénomène que plusieurs pays européens ont affronté. Pour combattre ce fléau, les sanctions ne suffisent pas. Il faut surtout renforcer la sécurité des stades et faire la chasse aux hooligans comme l'a déjà fait l'Angleterre.
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Remue-ménage au WAC

L'affaire du match perdu sur tapis vert par le Wydad ne cesse de secouer les instances du club. Actuellement, il y a un grand remue-ménage au sein de l'administration du WAC. Après le démission de Ali Bennouna, le responsable administratif, le site des «Rouges» annonce qu'il y auraient d'autres départs au niveau de l'administration. Toujours selon wydad.com, Hamid Tassili aurait confié la direction de l'école de football à Abdelmjid Shaita, l'ancien international du Wydad qui avait déjà occupé ce poste par le passé. Au niveau des jeunes, Khalid Echaqui qui avait été entraîneur des minimes et cadets, devra occuper le poste de «coordinateur des jeunes». Le Groupement national de football devra bientôt statuer sur la réserve déposée par l'Olympique de Khouribga. Le Wydad basera certainement sa défense sur le fait que le troisième étranger n'a participé au match que pendant 4 minutes.