Leur optimisme quant à l'avenir de l'activité touristique au Maroc reste intact, comme le montre l'annonce de temps à autre de nouveaux investissements étrangers engagés dans ce secteur au Maroc.
Il en est ainsi du groupe hôtelier indien "Berggruen" qui compte investir au Maroc environ 75 millions de dollars dans la construction d'unités hôtelières dans plusieurs villes touristiques du Royaume. C'est dans ce cadre que le groupe indien a signé lundi avec la société marocaine Filacom, un mémorandum d'entente d'un montant de 50 millions de dollars pour la construction, dans une première étape, de six à sept hôtels de trois et quatre étoiles. Et ce n'est qu'un début. En fait, selon les responsables du groupe indien, ce partenariat constitue pour celui-ci un premier pas dans sa politique d'externalisation, ajoutant que la Holding a choisi d'investir au Maroc en raison de son emplacement stratégique proche de l'Europe.
De son côté, Mehdi Laraki, président du groupe privé marocain, a affirmé qu'un montant supplémentaire de 25 millions de dollars sera consacré à la deuxième phase du projet qui concernera d'autres villes du Royaume. Le groupe hôtelier indien "Berggruen" est une filiale de "Berggruen International", basé à New York aux Etats-Unis et dont le chiffre d'affaires s'élève à plus d'un milliard de dollars.
Par ailleurs, cette opération confirme le boom de l'investissement dans le domaine de l'hôtellerie au Maroc. Il est à noter que l'intervention des pouvoirs publics a été décisive pour préparer le terrain au secteur privé, moyennant des programmes bien étudiés concernant toutes les régions du Royaume (Plan Azur, Madain, Biladi…).
Même si la machine a pris un peu de temps avant de démarrer, elle est actuellement en train de tourner à plein régime. Les flux d'investissements orientés vers les différentes destinations touristiques marocaines, portés par les plus prestigieux promoteurs touristiques venus de tous les horizons, illustrent cet essor.
Au milieu de cette dynamique, le plan Azur, qui porte sur la réalisation de six stations balnéaires sur le littoral marocain, reste un symbole, vu notamment son ampleur. D'ailleurs, c'est le premier grand programme qui est censé donner un sens à la vision 2010.
Et la station Saïdia, qui a été aménagée et développée par le groupe espagnol Fadesa, qui ouvre ainsi le bal des livraisons, les autres stations suivront à partir de l'année prochaine. Il s'agit de Mogador à Essaouira, la Lixus à Larache, Taghazout à Agadir.
Mazagan, dont l'achèvement est fixé à 2018, ouvrira, de son côté, sa première unité hôtelière en 2009. S'agissant de la Plage blanche (Tan Tan), qui est la dernière station du Plan Azur à être concédée (au groupe Fadesa en septembre 2007), il faut attendre 2012 pour avoir les premières réalisations.
Les travaux devront démarrer cette année pour prendre fin en 2020.Il est à noter que le plan Azur nécessitera un investissement global de 50 milliards de DH, devant se traduire à terme par 70.000 lits et généreront 35.000 emplois directs et 175.000 indirects.
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Ce qui lui permettra d'améliorer sa capacité d'hébergement de 33.000 lits additionnels pour la faire passer à 60.000 lits, d'enregistrer un taux d'occupation moyen de 70% et de réaliser 12 millions de nuitées annuelles. Pour ce faire, on prévoit de construire cinq nouveaux hôtels de cinq étoiles à Agadir et quatre resorts à Taghazout, Tifnit Tamaouanza et Aghroud. La région de Tanger n'est pas en reste. Au terme du premier semestre 2007, elle a drainé des investissements touristiques pour 7,4 milliards de DH. Il s'agit notamment du projet Laguna Smir à Fnid'q qui mobilise 3,3 milliards de DH et qui créera 1.200 lits hôteliers de 4 et 5 étoiles ainsi que des résidences touristiques.
La région de Meknès-Tafilalet commence également à sortir de son sous-développement touristique. En 2007, le tourisme a connu une amélioration de 232,34% en terme d'investissement et 232,90% en terme du nombre d'emplois créés, en passant de plus de 109,5 millions de DH et 301 emplois en 2006 à plus de 363,9 millions de DH et 1.002 emplois en 2007.
Il en est ainsi du groupe hôtelier indien "Berggruen" qui compte investir au Maroc environ 75 millions de dollars dans la construction d'unités hôtelières dans plusieurs villes touristiques du Royaume. C'est dans ce cadre que le groupe indien a signé lundi avec la société marocaine Filacom, un mémorandum d'entente d'un montant de 50 millions de dollars pour la construction, dans une première étape, de six à sept hôtels de trois et quatre étoiles. Et ce n'est qu'un début. En fait, selon les responsables du groupe indien, ce partenariat constitue pour celui-ci un premier pas dans sa politique d'externalisation, ajoutant que la Holding a choisi d'investir au Maroc en raison de son emplacement stratégique proche de l'Europe.
De son côté, Mehdi Laraki, président du groupe privé marocain, a affirmé qu'un montant supplémentaire de 25 millions de dollars sera consacré à la deuxième phase du projet qui concernera d'autres villes du Royaume. Le groupe hôtelier indien "Berggruen" est une filiale de "Berggruen International", basé à New York aux Etats-Unis et dont le chiffre d'affaires s'élève à plus d'un milliard de dollars.
Par ailleurs, cette opération confirme le boom de l'investissement dans le domaine de l'hôtellerie au Maroc. Il est à noter que l'intervention des pouvoirs publics a été décisive pour préparer le terrain au secteur privé, moyennant des programmes bien étudiés concernant toutes les régions du Royaume (Plan Azur, Madain, Biladi…).
Même si la machine a pris un peu de temps avant de démarrer, elle est actuellement en train de tourner à plein régime. Les flux d'investissements orientés vers les différentes destinations touristiques marocaines, portés par les plus prestigieux promoteurs touristiques venus de tous les horizons, illustrent cet essor.
Au milieu de cette dynamique, le plan Azur, qui porte sur la réalisation de six stations balnéaires sur le littoral marocain, reste un symbole, vu notamment son ampleur. D'ailleurs, c'est le premier grand programme qui est censé donner un sens à la vision 2010.
Et la station Saïdia, qui a été aménagée et développée par le groupe espagnol Fadesa, qui ouvre ainsi le bal des livraisons, les autres stations suivront à partir de l'année prochaine. Il s'agit de Mogador à Essaouira, la Lixus à Larache, Taghazout à Agadir.
Mazagan, dont l'achèvement est fixé à 2018, ouvrira, de son côté, sa première unité hôtelière en 2009. S'agissant de la Plage blanche (Tan Tan), qui est la dernière station du Plan Azur à être concédée (au groupe Fadesa en septembre 2007), il faut attendre 2012 pour avoir les premières réalisations.
Les travaux devront démarrer cette année pour prendre fin en 2020.Il est à noter que le plan Azur nécessitera un investissement global de 50 milliards de DH, devant se traduire à terme par 70.000 lits et généreront 35.000 emplois directs et 175.000 indirects.
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Marrakech, Agadir et les autres...
Marrakech reste de loin la première destination des nouveaux investissements dans le domaine hôtelier. En effet, en 2007, près de 70% des nouveaux investissements annoncés, qui sont de l'ordre de 160 milliards de DH, concernent le secteur touristique. Agadir continue, de son côté, d'attirer de gros investissements destinés à l'hôtellerie. Et le plus important est à venir. En fait, la ville, qui s'est dotée du programme de développement régional touristique (PDRT), ambitionne d'attirer 38 milliards de DH d'investissement à l'horizon 2015.Ce qui lui permettra d'améliorer sa capacité d'hébergement de 33.000 lits additionnels pour la faire passer à 60.000 lits, d'enregistrer un taux d'occupation moyen de 70% et de réaliser 12 millions de nuitées annuelles. Pour ce faire, on prévoit de construire cinq nouveaux hôtels de cinq étoiles à Agadir et quatre resorts à Taghazout, Tifnit Tamaouanza et Aghroud. La région de Tanger n'est pas en reste. Au terme du premier semestre 2007, elle a drainé des investissements touristiques pour 7,4 milliards de DH. Il s'agit notamment du projet Laguna Smir à Fnid'q qui mobilise 3,3 milliards de DH et qui créera 1.200 lits hôteliers de 4 et 5 étoiles ainsi que des résidences touristiques.
La région de Meknès-Tafilalet commence également à sortir de son sous-développement touristique. En 2007, le tourisme a connu une amélioration de 232,34% en terme d'investissement et 232,90% en terme du nombre d'emplois créés, en passant de plus de 109,5 millions de DH et 301 emplois en 2006 à plus de 363,9 millions de DH et 1.002 emplois en 2007.
