Contacté par Le Matin, il a affirmé que les huiles importées sont régulièrement soumises à des contrôles rigoureux. Ce qui n'a pas empêché le raffineur de commencer dès vendredi, jour d'alerte en Europe, à retirer toutes les huiles à base de tournesol du marché pour analyse. Pour le responsable, le surcoût qu'une telle opération engage est tolérable dans la mesure où l'essentiel est d'immuniser le marché local de tout soupçon. Ceci étant, A. Rahhou tient à souligner que le risque pour la santé des Marocains reste nul et que les consommateurs peuvent continuer à consommer l'huile dont ils disposent.
Selon un communiqué du ministère de l'Agriculture, les autorités ont pris des mesures de précaution. Et ce, après l'alerte déclenchée par l'Union européenne suite à la découverte de lots contaminés d'huile de tournesol en provenance d'Ukraine dans cinq Etats membres : France, Espagne, Italie, Pays-Bas et Royaume-Uni.
Tout a commencé le 23 avril lorsque les autorités françaises ont signalé la présence de traces d'huile minérale sur une cargaison d'huile de tournesol d'Ukraine arrivée le 23 février à l'Hexagone. La même source a, toutefois, indiqué que les niveaux détectés dans les huiles concernées ne présentent pas de risque pour la santé humaine. Par précaution, l'huile en question a été soustraite de la vente dans les magasins dans les cinq pays européens susmentionnés.
Au Maroc, un lot de cette même huile a été importé en mars 2008, indique-t-on. Les analyses au laboratoire officiel de Casablanca sur la base desquelles le lot a été admis ont conclu à la conformité du lot en question aux normes de qualité en vigueur. Mais pour en avoir le cœur net, les autorités marocaines, en concertation avec les professionnels du secteur, ont décidé de procéder d'une part, au retrait du marché marocain de toutes les huiles en provenance d'Ukraine, et d'autre part, à des contrôles supplémentaires de l'ensemble des huiles de tournesol présentes sur le marché marocain. Selon A. Rahhou, il n'y aura aucun risque de pénurie sur le marché, car, précise-t-il, l'huile de tournesol ne représente que 5% des huiles commercialisées. Quant à l'opération de retrait des huiles douteuses, elle s'étalera au maximum sur une semaine.
Selon les professionnels du secteur, le contrôle des huiles de table obéit à des critères serrés chacun à son niveau. De manière générale, c'est en amont que le respect des normes s'effectue selon des règles codifiées sur lesquelles importateurs et exportateurs se mettent d'accord. Le transport des huiles brutes est également soumis aux mêmes dispositions mondialement reconnues. Si aujourd'hui l'Ukraine a failli à ses responsabilités sur ce registre, le pays risque de se faire lourdement sanctionné, estime-t-on. Car on ne badine pas avec la santé publique à plus forte raison quand il s'agit de produits de grande consommation.
Selon un communiqué du ministère de l'Agriculture, les autorités ont pris des mesures de précaution. Et ce, après l'alerte déclenchée par l'Union européenne suite à la découverte de lots contaminés d'huile de tournesol en provenance d'Ukraine dans cinq Etats membres : France, Espagne, Italie, Pays-Bas et Royaume-Uni.
Tout a commencé le 23 avril lorsque les autorités françaises ont signalé la présence de traces d'huile minérale sur une cargaison d'huile de tournesol d'Ukraine arrivée le 23 février à l'Hexagone. La même source a, toutefois, indiqué que les niveaux détectés dans les huiles concernées ne présentent pas de risque pour la santé humaine. Par précaution, l'huile en question a été soustraite de la vente dans les magasins dans les cinq pays européens susmentionnés.
Au Maroc, un lot de cette même huile a été importé en mars 2008, indique-t-on. Les analyses au laboratoire officiel de Casablanca sur la base desquelles le lot a été admis ont conclu à la conformité du lot en question aux normes de qualité en vigueur. Mais pour en avoir le cœur net, les autorités marocaines, en concertation avec les professionnels du secteur, ont décidé de procéder d'une part, au retrait du marché marocain de toutes les huiles en provenance d'Ukraine, et d'autre part, à des contrôles supplémentaires de l'ensemble des huiles de tournesol présentes sur le marché marocain. Selon A. Rahhou, il n'y aura aucun risque de pénurie sur le marché, car, précise-t-il, l'huile de tournesol ne représente que 5% des huiles commercialisées. Quant à l'opération de retrait des huiles douteuses, elle s'étalera au maximum sur une semaine.
Selon les professionnels du secteur, le contrôle des huiles de table obéit à des critères serrés chacun à son niveau. De manière générale, c'est en amont que le respect des normes s'effectue selon des règles codifiées sur lesquelles importateurs et exportateurs se mettent d'accord. Le transport des huiles brutes est également soumis aux mêmes dispositions mondialement reconnues. Si aujourd'hui l'Ukraine a failli à ses responsabilités sur ce registre, le pays risque de se faire lourdement sanctionné, estime-t-on. Car on ne badine pas avec la santé publique à plus forte raison quand il s'agit de produits de grande consommation.
