Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2006

Une bonne voie vers la paix et la sécurité dans la région

L'initiative marocaine pour un statut d'autonomie des provinces du sud, dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale, tend à créer les conditions d'un processus de dialogue et de négociation débouchant sur une solution politique mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.

Une bonne voie vers la paix et la sécurité dans la région
Elle bénéficie du soutien des grandes puissances et de la communauté internationale. Dernier en date, celui émanant des sénateurs français qui ont tenu à exprimer leurs encouragements à l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara tout en saluant les efforts déployés par le Maroc pour "engager un dialogue direct, franc et constructif" avec l'Algérie.

La nouvelle rapportée par l'Agence de presse MAP fait état de pas moins 108 députés français qui ont apporté leur soutien à l'initiative d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine, et ce, dans le sillage des manifestations continues de soutien à la proposition marocaine, en France et au niveau international.
Dans un appel, "Ces députés ont, en leur âme et conscience, décidé de soutenir le projet marocain d'autonomie au Sahara, après avoir constaté que le conflit du Sahara constitue un facteur de blocage dans les relations entre le Maroc et l'Algérie, ainsi que pour la construction maghrébine", a déclaré Jean Roatta, député du Département des Bouches-du-Rhône (sud-est) et président du Groupe d'amitié France-Maroc à l'Assemblée nationale.

La proposition marocaine a été "très bien accueillie et saluée par la communauté internationale", selon le sénateur de Tarn-et-Garonne (sud-ouest) et ancien ministre, Jean-Michel Baylet, dans une lettre adressée à l'ambassadeur du Maroc en France, Fathallah Sijilmassi. Pour lui, les efforts de concertation doivent être poursuivis afin de faire sortir définitivement la question du Sahara de l'impasse, dans l'intérêt des populations vivant dans les camps de Tindouf.
Pour sa part et dans une lettre similaire, la sénatrice de l'Orne (nord-ouest), Nathalie Goulet, a encouragé la proposition marocaine d'autonomie au Sahara, qui, a-t-elle fait remarquer, "correspond à une solution de compromis". "Je ne peux qu'encourager cette initiative correspondant à une solution de compromis, saluée par la Communauté internationale", a-t-elle déclaré.

De son côté, le sénateur des Hauts de Seine (région parisienne) et ancien ministre, Jean-Pierre Fourcade, a souligné qu'il "mesure effectivement les efforts du Maroc pour engager un dialogue direct, franc et constructif avec l'Algérie". M. Fourcade s'est dit "persuadé que ce dialogue devrait favoriser l'émergence d'une solution politique qui prenne en compte la stabilité régionale et les intérêts des deux pays".Le sénateur du Var (sud-est), Elie Brun, a, pour sa part, jugé "primordial" que les Etats de la région restent mobilisés pour poursuivre le processus de dialogue, sous les auspices des Nations unies afin que cette partie du monde puisse jouir d'une prospérité méritée.

La sortie de l'impasse actuelle, a-t-il relevé, est d'autant plus "prioritaire", dans le cadre d'une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable, car elle permettra de mettre un terme au "drame humanitaire" subi par les populations dans les camps de Tindouf.

Le soutien des parlementaires français intervient quelque jours après l'appui exprimé par les Etats-Unis, par la voix de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, le Portugal par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Luis Amado, la Sierra Leonne par la voix de sa ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Zainab Bangura, le Niger par la voix de sa ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aichatou Mindaoudou, l'Azerbaïdjan par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Elmar Mammadyarov, la Gambie par la voix de son secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Omar Toure, et le Liban par la voix de son ambassadeur au Maroc, Moustapha Hassan Moustapha.

Rappelons qu'à la suite de cette initiative, le Conseil de sécurité a adopté, à l'unanimité, trois résolutions successives (1783, 1754, 1813) qui invitent les parties à engager des négociations, dans un esprit de réalisme et de consensus, en prenant compte des derniers développements, notamment la proposition marocaine, laquelle a été à l'origine de la dynamique nouvelle enclenchée pour régler définitivement ce différend.

Les trois résolutions onusiennes la qualifient de sérieuse et crédible pour aller de l'avant vers un règlement définitif. Mieux encore, la 4e commission de l'ONU sur le Sahara a enfoncé le clou en appuyant la copie marocaine. Soutenu mondialement, le caractère courageux de la proposition marocaine isole la partie algérienne et son appendice.
Lisez nos e-Papers