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Le matin : Peut-on avoir vos impressions sur votre participation aux J.O. 2008?
SARA EL BIKRI : Je ressens sans aucun doute de la fierté de représenter mon pays aux J.O. D'un autre côté, j'appréhende l'événement et son importance : c'est une compétition qui représente une consécration pour tout sportif et j'espère que ma performance sur place sera mémorable.
Comment s'est déroulée votre préparation pour ces Jeux Olympiques ?
Malheureusement, la préparation ne s'est pas déroulée comme je le souhaitais en début d'année en termes de stages à l'étranger et plus précisément de motivation financière pour ces stages. Cependant, j'ai eu une certaine progression de mes chronos tout au long de l'année et j'ai pu atteindre mes objectifs en termes de temps, je vous laisse imaginer ce que j'aurais pu faire si j'avais eu plus de stages. Néanmoins, je suis reconnaissante du soutien de l'entreprise, son président et les cadres des Ressources Humaines qui ont bien voulu prendre en charge mon stage à Pretoria, l'une des meilleures écoles de la natation au monde, particulièrement de la brasse. Cette opportunité est venue à un moment où je n'avais aucune visibilité quant à la suite de ma préparation aux J.O. de Pékin.
Quelles sont les chances de médailles pour le Maroc en natation ?
Elles sont faibles pour l'instant. Avoir une médaille aux J.O. ne se fait pas en un clin d'œil, mais je peux tout de même dire que je suis sur la bonne voie pour Londres, si toutefois les conditions sont réunies pour une préparation. Je crois que pour avoir une médaille aux jeux, on y va graduellement : j'ai déjà réussi à me classer parmi les 18 meilleures aux championnats du monde à Manchester en avril dernier, il me faudra donc continuer dans cette voie pour être parmi les 8 premières avant d'atteindre le trio de tête.
Pensez-vous que le niveau sera très relevé à Pékin ?
Certainement. Les compétitions nationales qualificatives pour les grandes nations de la natation ont révélé des talents très prometteurs. Que ce soit l'Australie, la France, les Etats-Unis, le Japon ou l'Afrique du Sud, on a constaté des performances exceptionnelles. Je pense que l'émulation, d'être dans une compétition comme les jeux et la présence aux côtés de ses compétiteurs nous feront vivre des jeux extraordinaires et je dois dire que je suis impatiente d'être au Water Cube pour voir de près ces finales et apprendre davantage.
Vous êtes en total désaccord avec le DTN de la fédération, comment allez-vous gérer ce problème ?
Ecoutez, je ne comprends pas pourquoi on m'impose un entraîneur qui m'a écartée de la sélection pendant 6 années, qui m'a dénigrée tout au long de ma carrière et que je retrouve sur mon chemin aux J.O. 2008. Pour moi, c'est M. Rachidi, mon entraîneur qui m'a accompagnée dans mon parcours depuis l'âge de 8 ans, qui connaît mon tempérament, mes capacités et en qui j'ai une totale confiance. Il m'a toujours aidée à donner le meilleur de moi-même pou obtenir les résultats d'aujourd'hui. Aussi, je lance un appel au président de la FRMN, ainsi qu'à tous les responsables du sport au Maroc pour qu'ils prennent en compte mon souhait de partir avec mon entraîneur. C'est une question de sérénité et de préparation psychologique. J'ai besoin de représenter dignement le Maroc et ce n'est pas avec le DTN que je pourrais réaliser mes objectifs.
SARA EL BIKRI : Je ressens sans aucun doute de la fierté de représenter mon pays aux J.O. D'un autre côté, j'appréhende l'événement et son importance : c'est une compétition qui représente une consécration pour tout sportif et j'espère que ma performance sur place sera mémorable.
Comment s'est déroulée votre préparation pour ces Jeux Olympiques ?
Malheureusement, la préparation ne s'est pas déroulée comme je le souhaitais en début d'année en termes de stages à l'étranger et plus précisément de motivation financière pour ces stages. Cependant, j'ai eu une certaine progression de mes chronos tout au long de l'année et j'ai pu atteindre mes objectifs en termes de temps, je vous laisse imaginer ce que j'aurais pu faire si j'avais eu plus de stages. Néanmoins, je suis reconnaissante du soutien de l'entreprise, son président et les cadres des Ressources Humaines qui ont bien voulu prendre en charge mon stage à Pretoria, l'une des meilleures écoles de la natation au monde, particulièrement de la brasse. Cette opportunité est venue à un moment où je n'avais aucune visibilité quant à la suite de ma préparation aux J.O. de Pékin.
Quelles sont les chances de médailles pour le Maroc en natation ?
Elles sont faibles pour l'instant. Avoir une médaille aux J.O. ne se fait pas en un clin d'œil, mais je peux tout de même dire que je suis sur la bonne voie pour Londres, si toutefois les conditions sont réunies pour une préparation. Je crois que pour avoir une médaille aux jeux, on y va graduellement : j'ai déjà réussi à me classer parmi les 18 meilleures aux championnats du monde à Manchester en avril dernier, il me faudra donc continuer dans cette voie pour être parmi les 8 premières avant d'atteindre le trio de tête.
Pensez-vous que le niveau sera très relevé à Pékin ?
Certainement. Les compétitions nationales qualificatives pour les grandes nations de la natation ont révélé des talents très prometteurs. Que ce soit l'Australie, la France, les Etats-Unis, le Japon ou l'Afrique du Sud, on a constaté des performances exceptionnelles. Je pense que l'émulation, d'être dans une compétition comme les jeux et la présence aux côtés de ses compétiteurs nous feront vivre des jeux extraordinaires et je dois dire que je suis impatiente d'être au Water Cube pour voir de près ces finales et apprendre davantage.
Vous êtes en total désaccord avec le DTN de la fédération, comment allez-vous gérer ce problème ?
Ecoutez, je ne comprends pas pourquoi on m'impose un entraîneur qui m'a écartée de la sélection pendant 6 années, qui m'a dénigrée tout au long de ma carrière et que je retrouve sur mon chemin aux J.O. 2008. Pour moi, c'est M. Rachidi, mon entraîneur qui m'a accompagnée dans mon parcours depuis l'âge de 8 ans, qui connaît mon tempérament, mes capacités et en qui j'ai une totale confiance. Il m'a toujours aidée à donner le meilleur de moi-même pou obtenir les résultats d'aujourd'hui. Aussi, je lance un appel au président de la FRMN, ainsi qu'à tous les responsables du sport au Maroc pour qu'ils prennent en compte mon souhait de partir avec mon entraîneur. C'est une question de sérénité et de préparation psychologique. J'ai besoin de représenter dignement le Maroc et ce n'est pas avec le DTN que je pourrais réaliser mes objectifs.
