Selon la ministre Nouzha Skalli, cet événement est le couronnement d'un long processus de concertations et de coordination avec l'ensemble des acteurs nationaux autour de cette question. "Cette coordination gouvernementale autour de la question de l'intégration des personnes handicapées est essentielle car il s'agit de satisfaire un ensemble de besoins qui ne peuvent être le fruit de l'action d'un seul acteur ou d'un seul département gouvernemental", souligne Mme Skalli.
Elaborée suite à la signature d'un programme de coopération avec l'Organisation mondiale de la santé, cette stratégie a pour objectif de réduire le taux de l'handicap au Maroc et de réadapter les personnes handicapées. Elle a également pour but d'assurer l'intégration et la cohésion des programmes sectoriels relatifs à la prévention des handicaps et d'optimisation de l'action gouvernementale. "Il s'agit de répondre à ce souci en mettant en place un cadre stratégique commun global et intégré pour la prévention du handicap", explique la ministre. Selon la même responsable, la stratégie de la prévention des handicaps constitue un véritable outil d'intégration et de cohésion de l'ensemble des programmes, des actions sectorielles et des initiatives de la société civile. Sa concrétisation permettra ainsi d'optimiser l'action gouvernementale et de renforcer les liens de partenariat et de coopération entre tous les intervenants.
Ce projet contribuera, sans doute, à changer les données actuelles sur cette frange de la population. Des données qui sont, d'ailleurs, loin d'être encourageantes. En effet, selon l'enquête nationale sur l'handicap datant de 2004, la situation des personnes handicapées reste préoccupante particulièrement en matière de bénéfice des services publics, de la scolarisation, de la santé et de l'emploi.
La même étude a fourni également des données-clés sur les causes du handicap, à savoir les maladies acquises, les accidents, les problèmes d'origines héréditaire, congénitale, périnatale et les problèmes de santé liés au vieillissement. Selon la ministre, la stratégie s'est basée sur ces causes pour élaborer les principaux axes d'une politique de prévention primaire des situations de handicap. Des axes qui concernent essentiellement la prévention du handicap en rapport avec les périodes périnatale, néonatale, de la petite enfance, les maladies acquises, le vieillissement, la réhabilitation, les accidents de la circulation et les risques professionnels. Selon Mme Skalli, La concrétisation de ces axes exige, néanmoins, plus d'efforts de la part de tous les intervenants. "Il est devenu impératif de mettre en oeuvre une politique de développement inclusive répondant ainsi aux attentes de ces personnes afin qu'elles bénéficient pleinement des efforts de modernisation, de progrès et de développement et qu'elles soient également acteurs du progrès et du développement. Ceci nous permettra d'être en phase avec l'approche "droit" qui nous permet de garantir l'équité, la non-discrimination, le respect de la différence et la dignité", affirme-t-elle.
En effet, afin d'accompagner cette stratégie, le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité a mis en œuvre une série de programmes visant la participation sociale des personnes en situation de handicap. Il s'agit notamment du programme des aides techniques, de l'intégration scolaire des enfants handicapés et de la formation et d'insertion professionnelle dans les secteurs public et privé. Le ministère a élaboré également un avant- projet de loi comme cadre juridique visant la consolidation des droits des personnes en situation de handicap. Une approche ayant pour objectif l'amélioration de la qualité de vie de cette population.
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Elaborée suite à la signature d'un programme de coopération avec l'Organisation mondiale de la santé, cette stratégie a pour objectif de réduire le taux de l'handicap au Maroc et de réadapter les personnes handicapées. Elle a également pour but d'assurer l'intégration et la cohésion des programmes sectoriels relatifs à la prévention des handicaps et d'optimisation de l'action gouvernementale. "Il s'agit de répondre à ce souci en mettant en place un cadre stratégique commun global et intégré pour la prévention du handicap", explique la ministre. Selon la même responsable, la stratégie de la prévention des handicaps constitue un véritable outil d'intégration et de cohésion de l'ensemble des programmes, des actions sectorielles et des initiatives de la société civile. Sa concrétisation permettra ainsi d'optimiser l'action gouvernementale et de renforcer les liens de partenariat et de coopération entre tous les intervenants.
Ce projet contribuera, sans doute, à changer les données actuelles sur cette frange de la population. Des données qui sont, d'ailleurs, loin d'être encourageantes. En effet, selon l'enquête nationale sur l'handicap datant de 2004, la situation des personnes handicapées reste préoccupante particulièrement en matière de bénéfice des services publics, de la scolarisation, de la santé et de l'emploi.
La même étude a fourni également des données-clés sur les causes du handicap, à savoir les maladies acquises, les accidents, les problèmes d'origines héréditaire, congénitale, périnatale et les problèmes de santé liés au vieillissement. Selon la ministre, la stratégie s'est basée sur ces causes pour élaborer les principaux axes d'une politique de prévention primaire des situations de handicap. Des axes qui concernent essentiellement la prévention du handicap en rapport avec les périodes périnatale, néonatale, de la petite enfance, les maladies acquises, le vieillissement, la réhabilitation, les accidents de la circulation et les risques professionnels. Selon Mme Skalli, La concrétisation de ces axes exige, néanmoins, plus d'efforts de la part de tous les intervenants. "Il est devenu impératif de mettre en oeuvre une politique de développement inclusive répondant ainsi aux attentes de ces personnes afin qu'elles bénéficient pleinement des efforts de modernisation, de progrès et de développement et qu'elles soient également acteurs du progrès et du développement. Ceci nous permettra d'être en phase avec l'approche "droit" qui nous permet de garantir l'équité, la non-discrimination, le respect de la différence et la dignité", affirme-t-elle.
En effet, afin d'accompagner cette stratégie, le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité a mis en œuvre une série de programmes visant la participation sociale des personnes en situation de handicap. Il s'agit notamment du programme des aides techniques, de l'intégration scolaire des enfants handicapés et de la formation et d'insertion professionnelle dans les secteurs public et privé. Le ministère a élaboré également un avant- projet de loi comme cadre juridique visant la consolidation des droits des personnes en situation de handicap. Une approche ayant pour objectif l'amélioration de la qualité de vie de cette population.
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