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Et c'est du 25 au 28 octobre que le rendez-vous est donné à des centaines d'amateurs du film d'animation qui viendront encore une fois vivre des moments uniques en suivant des intrigues fantastiques en compagnie de nouveaux héros dessinés et animés. A l'origine de cet évènement, on retrouve les mêmes initiateurs du FICAM : l'Institut français de Meknès et les Conserves de Meknès Aïcha.
Les deux se réunissent donc pour une autre aventure marquant la continuité du festival qui soufflera l'année prochaine sa neuvième bougie. «En célébrant cette journée, notre souhait est d'abord de s'inscrire dans le réseau mondial du film d'animation. Notre ambition est de mettre en place des évènements liés à ce genre tout au long de l'année, confirmant ainsi Meknès comme la capitale du film d'animation marocaine et africaine.» nous explique Marie-Annick Duhard, directrice de l'IFM.
Initiée en 2002 par l'Association internationale du cinéma d'animation (ASIFA), cette journée commémore la première projection publique du théâtre optique d'Emile Raynaud à Paris, au Musée Grévin, le 28 octobre 1892. Au Maroc, elle sera fêtée pendant quatre jours à travers un programme éclectique qui met sous les projecteurs les travaux du grand réalisateur français Jean-Jacques Prunès. Le spécialiste du cinéma d'animation dans le pays de l'Hexagone présentera aux cinéphiles meknassis sa série "Histoires comme ça" où les spectateurs reconnaîtront la formidable voix de Daniel Pennac.
Il dévoilera également "Le roi de la forêt des brumes", une histoire de 26 minutes qui se passe dans les années 30 en Chine. Le réalisateur nous y raconte l'aventure du jeune Ashley Anderson, contraint de fuir en compagnie d'un médecin tibétain. Perdu aux confins de l'Himalaya, il est sauvé in extremis par une tribu de Yétis, ces êtres légendaires au secret bien gardé. Toutes ces œuvres seront projetées non seulement à l'Institut français mais aussi à la médina, à El Hajeb et à Moulay Driss.
Marie-Annick Duhard déclare «Nous décentralisons nos activités pour aller vers d'autres publics, et ce, grâce au soutien de la Commune Urbaine de Meknès, Direction régionale du Ministère de la culture de la Province d'El Hajeb. D'ores et déjà de nombreuses écoles de Meknès ont inscrit leurs élèves pour les séances de projection et pour les visites guidées de l'exposition consacrée à l'œuvre de Jean-Jacques Prunès.» L'invité d'honneur de cette journée mondiale est en fait un des grands noms du cinéma d'animation en Europe. Jean Jaques Prunès commence sa carrière en suivant des études en arts graphiques entre 1971 et 1979. Il s'oriente vers le cinéma d'animation à l'école des Gobelins. Dès 1979, il travaille pour les studios Hanna-Barbera à Los Angeles en tant qu'animateur et story boardeur sur de nombreuses séries. Il change ensuite de cap en devenant réalisateur. Ses films se font primer à plusieurs reprises.
Eugenio (1998) remporte entre autres le Silver Pulcinella du meilleur film TV à Positano en Italie, tandis que «Le Roi de la forêt des Brumes» (2002) remporte le prix du meilleur spécial TV aux festivals d'Annecy et d'Auch en 2003. « Cheval soleil » (2004), quant à lui, rafle un prix prestigieux à Madrid. Sa dernière réalisation, une adaptation des «Histoires comme ça» de Rudyard Kipling a connu un grand succès d'audience et est d'ores et déjà sélectionné dans de nombreux festivals. Jean Jacques Prunès participe par ailleurs au scénarimage de nombreuses séries, à l'animation de longs-métrages dont «Rock'Orico» et «Astérix chez les Bretons», en plus d'effectuer des recherches graphiques (Pinocchio, 2000) et de se consacrer à des projets personnels. Il a même enfilé la veste de formateur en animation chez Walt Disney.
A Meknès, la vedette française exposera aussi des recherches graphiques et artistiques autour de «Histoires comme ça» et «Le Roi de la forêt des brumes». Il offrira également au public une projection grand public au Théâtre de l'Institut français de Meknès le lundi 27 octobre 2008. Celle-ci sera suivie d'un débat avec le réalisateur. Les organisateurs n'oublient pas la production nationale dans le programme de cette manifestation. Saber Shouli, lauréat du Grand Prix Aïcha du film d'animation en 2007 dévoilera son court-métrage «Voyage vers l'éternel».
Avec cette nouvelle manifestation, l'institut français de Meknès poursuit sa politique de rapprochement du film d'animation des spectateurs marocains. «Le FICAM est une vitrine du film d'animation international, de tous pays et de différents horizons, et a contribué à former et a révéler des talents marocains comme le jeune Amine Beckoury, qui vient de partir en France poursuivre ses études de réalisateur numérique à l'Ecole Méliès à Paris, partenaire du festival, qui lui offre deux ans de formation» raconte Duhard. En effet, outre ces jeunes talents révélés au Maroc et ailleurs, le genre devient de plus en plus populaire et le public montre d'année en année un grand engouement pour les évènements qui y sont consacrées.
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Raison pour laquelle sont prévues des séances à Moulay Idriss Zerhoun et à El Hajeb. Selon les organisateurs, il y a une demande en la matière dans ces régions tant des associations que des autorités locales dont les administrés sont trop éloignés de l'IF de Meknès.
Pour sa neuvième édition prévue pour le mois de mai prochain, le FICAM promet une programmation riche avec des réalisateurs d'envergure internationale et des films inédits.
Il continuera comme à l'accoutumée de privilégier les jeunes créateurs marocains qui chaque année sont de plus en plus nombreux. Vivement la neuvième édition !
Les deux se réunissent donc pour une autre aventure marquant la continuité du festival qui soufflera l'année prochaine sa neuvième bougie. «En célébrant cette journée, notre souhait est d'abord de s'inscrire dans le réseau mondial du film d'animation. Notre ambition est de mettre en place des évènements liés à ce genre tout au long de l'année, confirmant ainsi Meknès comme la capitale du film d'animation marocaine et africaine.» nous explique Marie-Annick Duhard, directrice de l'IFM.
Initiée en 2002 par l'Association internationale du cinéma d'animation (ASIFA), cette journée commémore la première projection publique du théâtre optique d'Emile Raynaud à Paris, au Musée Grévin, le 28 octobre 1892. Au Maroc, elle sera fêtée pendant quatre jours à travers un programme éclectique qui met sous les projecteurs les travaux du grand réalisateur français Jean-Jacques Prunès. Le spécialiste du cinéma d'animation dans le pays de l'Hexagone présentera aux cinéphiles meknassis sa série "Histoires comme ça" où les spectateurs reconnaîtront la formidable voix de Daniel Pennac.
Il dévoilera également "Le roi de la forêt des brumes", une histoire de 26 minutes qui se passe dans les années 30 en Chine. Le réalisateur nous y raconte l'aventure du jeune Ashley Anderson, contraint de fuir en compagnie d'un médecin tibétain. Perdu aux confins de l'Himalaya, il est sauvé in extremis par une tribu de Yétis, ces êtres légendaires au secret bien gardé. Toutes ces œuvres seront projetées non seulement à l'Institut français mais aussi à la médina, à El Hajeb et à Moulay Driss.
Marie-Annick Duhard déclare «Nous décentralisons nos activités pour aller vers d'autres publics, et ce, grâce au soutien de la Commune Urbaine de Meknès, Direction régionale du Ministère de la culture de la Province d'El Hajeb. D'ores et déjà de nombreuses écoles de Meknès ont inscrit leurs élèves pour les séances de projection et pour les visites guidées de l'exposition consacrée à l'œuvre de Jean-Jacques Prunès.» L'invité d'honneur de cette journée mondiale est en fait un des grands noms du cinéma d'animation en Europe. Jean Jaques Prunès commence sa carrière en suivant des études en arts graphiques entre 1971 et 1979. Il s'oriente vers le cinéma d'animation à l'école des Gobelins. Dès 1979, il travaille pour les studios Hanna-Barbera à Los Angeles en tant qu'animateur et story boardeur sur de nombreuses séries. Il change ensuite de cap en devenant réalisateur. Ses films se font primer à plusieurs reprises.
Eugenio (1998) remporte entre autres le Silver Pulcinella du meilleur film TV à Positano en Italie, tandis que «Le Roi de la forêt des Brumes» (2002) remporte le prix du meilleur spécial TV aux festivals d'Annecy et d'Auch en 2003. « Cheval soleil » (2004), quant à lui, rafle un prix prestigieux à Madrid. Sa dernière réalisation, une adaptation des «Histoires comme ça» de Rudyard Kipling a connu un grand succès d'audience et est d'ores et déjà sélectionné dans de nombreux festivals. Jean Jacques Prunès participe par ailleurs au scénarimage de nombreuses séries, à l'animation de longs-métrages dont «Rock'Orico» et «Astérix chez les Bretons», en plus d'effectuer des recherches graphiques (Pinocchio, 2000) et de se consacrer à des projets personnels. Il a même enfilé la veste de formateur en animation chez Walt Disney.
A Meknès, la vedette française exposera aussi des recherches graphiques et artistiques autour de «Histoires comme ça» et «Le Roi de la forêt des brumes». Il offrira également au public une projection grand public au Théâtre de l'Institut français de Meknès le lundi 27 octobre 2008. Celle-ci sera suivie d'un débat avec le réalisateur. Les organisateurs n'oublient pas la production nationale dans le programme de cette manifestation. Saber Shouli, lauréat du Grand Prix Aïcha du film d'animation en 2007 dévoilera son court-métrage «Voyage vers l'éternel».
Avec cette nouvelle manifestation, l'institut français de Meknès poursuit sa politique de rapprochement du film d'animation des spectateurs marocains. «Le FICAM est une vitrine du film d'animation international, de tous pays et de différents horizons, et a contribué à former et a révéler des talents marocains comme le jeune Amine Beckoury, qui vient de partir en France poursuivre ses études de réalisateur numérique à l'Ecole Méliès à Paris, partenaire du festival, qui lui offre deux ans de formation» raconte Duhard. En effet, outre ces jeunes talents révélés au Maroc et ailleurs, le genre devient de plus en plus populaire et le public montre d'année en année un grand engouement pour les évènements qui y sont consacrées.
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Le grand succès du FICAM
Cette année, ce sont plus de 15.000 spectateurs qui ont assisté à près de 50 projections, à des rencontres et à des expositions qui se sont déroulées aussi bien à l'Institut français que hors les murs de Meknès. Sans oublier les 30.000 spectateurs qui ont assisté aux projections qui ont été données dans les 11 villes marocaines, où les Instituts et Alliances françaises ont pris le relais localement pour présenter une sélection des films issus du FICAM. Le festival rayonne donc sur tout le Maroc mais c'est dans les villages des alentours de Meknès que les organisateurs cherchent à le développer afin de conquérir de nouveaux publics.Raison pour laquelle sont prévues des séances à Moulay Idriss Zerhoun et à El Hajeb. Selon les organisateurs, il y a une demande en la matière dans ces régions tant des associations que des autorités locales dont les administrés sont trop éloignés de l'IF de Meknès.
Pour sa neuvième édition prévue pour le mois de mai prochain, le FICAM promet une programmation riche avec des réalisateurs d'envergure internationale et des films inédits.
Il continuera comme à l'accoutumée de privilégier les jeunes créateurs marocains qui chaque année sont de plus en plus nombreux. Vivement la neuvième édition !
