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Elle a été déclarée site naturel et culturel en 1951 par arrêté du ministère des Affaires culturelles (direction des Monuments historiques et sites), reconnue comme une zone d'importance internationale pour les oiseaux d'eau par le BIROE (Bureau international de recherches sur les oiseaux d'eau et les zones humides) en 1964, considérée comme "Réserve biologique", en 1974 par l'Administration des eaux et forêts et de la Conservation des sols, et inscrite, en 1980, sur la liste "Ramsar", relative aux zones humides d'importance internationale, comme habitat des oiseaux d'eau.
La réserve de Sidi Boughaba est d'une superficie de 652 hectares. Le lac qui se trouve au coeur de cette réserve est d'une longueur d'environ 6 kilomètres, d'une largeur variant entre 100 et 350 mètres et sa profondeur varie entre 0,5 à 2,5m. Il est alimenté plus particulièrement par une nappe phréatique considérée par les spécialistes comme la dernière étendue naturelle d'eau douce de la côte nord-ouest. Il n'y a pas de communications avec les eaux océaniques ni avec la nappe souterraine salée. L'eau de la “merja'' est fortement minéralisée, la salinité, elle, varie selon les saisons de l'année. Quant aux températures extrêmes de l'eau, elles varient entre 15° et 34°C. Cette eau est riche en chlorure, en matières organiques et en ‘'ion magnésium''.
La particularité de ce beau site naturel réside dans sa situation géographique, sur l'axe migratoire paléarctique Europe-Afrique subsaharienne, constituant ainsi une aire de repos et de nourrissage des oiseaux y transitant ou hivernant. En d'autres termes, il constitue un important carrefour de migration, entre l'Europe et l'Afrique, d'oiseaux appelés à faire escale avant de transiter vers l'un des deux continents. L'avifaune de la réserve compte quelque 171espèces dont certaines deviennent de plus en plus rares, voire même menacées d'extinction. C'est le cas de la sarcelle marbrée, de la foulque à crête ou du hibou du cap. La durée du séjour de la plupart des espèces d'oiseaux est plus longue en automne qu'en printemps.
Leur effectif connaît une augmentation durant la période estivale et plus exactement vers la fin de juin. Durant cette période, on observe l'arrivée des premiers oiseaux non nicheurs tels la berge, l'avocette... Quant à la flore, elle est assez riche, on y trouve des espèces assez variées telles que le peuplier blanc, le tamaris, l'eucalyptus et le genévrier rouge, derniers témoins d'une végétation qui couvrait autrefois la côte atlantique marocaine. Le site naturel de Sidi Boughaba constitue un véritable havre de paix et un espace idéal de détente et de quiétude. De nombreux visiteurs s'y rendent pour profiter de la splendeur du lieu et pour découvrir une faune et une flore d'une grande richesse. La réserve accueille des milliers de visiteurs tout au long de l'année, mais les périodes de haute affluence se situent entre le mois de mars et le mois de mai.
Des établissements scolaires de Kénitra et des autres villes du Maroc organisent des excursions au profit de leurs élèves. Si la réserve naturelle de Sidi Boughaba a résisté aux aléas climatiques de ces dernières années, elle est actuellement menacée par une pression démographique et urbanistique. Considérée comme un domaine ne pouvant être édifiable, conformément aux dispositions du dahir relatif aux délimitations du domaine forestier, son espace est souvent soumis à un grignotage par des propriétés dépassant les lignes limitrophes de la réserve.
La richesse faunistique et floristique de cette réserve naturelle en fait un joyau naturel unique en son genre, d'où l'importance de mobiliser toutes les potentialités pour le préserver avant qu'il ne soit trop tard. Le meilleur moyen de sa sauvegarde réside dans la sensibilisation des citoyens, l'actualisation du cadre juridique et l'intégration de la dimension écologique dans toute politique urbanistique.
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Cette permanence sera chargée de suivre l'état d'approvisionnement des marchés, de contrôler les prix en vigueur et de recueillir les réclamations des consommateurs à propos de la qualité et des prix, indique un communiqué de la wilaya.
Le service a mis en place une ligne téléphonique (037.37.47.31) pour les réclamations.
La réserve de Sidi Boughaba est d'une superficie de 652 hectares. Le lac qui se trouve au coeur de cette réserve est d'une longueur d'environ 6 kilomètres, d'une largeur variant entre 100 et 350 mètres et sa profondeur varie entre 0,5 à 2,5m. Il est alimenté plus particulièrement par une nappe phréatique considérée par les spécialistes comme la dernière étendue naturelle d'eau douce de la côte nord-ouest. Il n'y a pas de communications avec les eaux océaniques ni avec la nappe souterraine salée. L'eau de la “merja'' est fortement minéralisée, la salinité, elle, varie selon les saisons de l'année. Quant aux températures extrêmes de l'eau, elles varient entre 15° et 34°C. Cette eau est riche en chlorure, en matières organiques et en ‘'ion magnésium''.
La particularité de ce beau site naturel réside dans sa situation géographique, sur l'axe migratoire paléarctique Europe-Afrique subsaharienne, constituant ainsi une aire de repos et de nourrissage des oiseaux y transitant ou hivernant. En d'autres termes, il constitue un important carrefour de migration, entre l'Europe et l'Afrique, d'oiseaux appelés à faire escale avant de transiter vers l'un des deux continents. L'avifaune de la réserve compte quelque 171espèces dont certaines deviennent de plus en plus rares, voire même menacées d'extinction. C'est le cas de la sarcelle marbrée, de la foulque à crête ou du hibou du cap. La durée du séjour de la plupart des espèces d'oiseaux est plus longue en automne qu'en printemps.
Leur effectif connaît une augmentation durant la période estivale et plus exactement vers la fin de juin. Durant cette période, on observe l'arrivée des premiers oiseaux non nicheurs tels la berge, l'avocette... Quant à la flore, elle est assez riche, on y trouve des espèces assez variées telles que le peuplier blanc, le tamaris, l'eucalyptus et le genévrier rouge, derniers témoins d'une végétation qui couvrait autrefois la côte atlantique marocaine. Le site naturel de Sidi Boughaba constitue un véritable havre de paix et un espace idéal de détente et de quiétude. De nombreux visiteurs s'y rendent pour profiter de la splendeur du lieu et pour découvrir une faune et une flore d'une grande richesse. La réserve accueille des milliers de visiteurs tout au long de l'année, mais les périodes de haute affluence se situent entre le mois de mars et le mois de mai.
Des établissements scolaires de Kénitra et des autres villes du Maroc organisent des excursions au profit de leurs élèves. Si la réserve naturelle de Sidi Boughaba a résisté aux aléas climatiques de ces dernières années, elle est actuellement menacée par une pression démographique et urbanistique. Considérée comme un domaine ne pouvant être édifiable, conformément aux dispositions du dahir relatif aux délimitations du domaine forestier, son espace est souvent soumis à un grignotage par des propriétés dépassant les lignes limitrophes de la réserve.
La richesse faunistique et floristique de cette réserve naturelle en fait un joyau naturel unique en son genre, d'où l'importance de mobiliser toutes les potentialités pour le préserver avant qu'il ne soit trop tard. Le meilleur moyen de sa sauvegarde réside dans la sensibilisation des citoyens, l'actualisation du cadre juridique et l'intégration de la dimension écologique dans toute politique urbanistique.
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Permanence quotidienne
Le Service de la préfecture de Kénitra pour les affaires économiques et la coordination assurera une permanence quotidienne durant le mois du Ramadan, y compris les week-ends et les jours fériés.Cette permanence sera chargée de suivre l'état d'approvisionnement des marchés, de contrôler les prix en vigueur et de recueillir les réclamations des consommateurs à propos de la qualité et des prix, indique un communiqué de la wilaya.
Le service a mis en place une ligne téléphonique (037.37.47.31) pour les réclamations.
