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Quoiqu'à l'inverse des femmes, les hommes n'ont pas de «jalon net» comme la cessation des menstruations pour marquer cette transition. Toutefois, bien des spécialistes doutent de l'existence d'un phénomène masculin équivalent. Selon eux, la sécrétion des androgènes ne s'arrête jamais véritablement et certains hommes peuvent avoir des enfants à un âge très tardif. Aussi, ils rajoutent que certains troubles (dits symptômes par les partisans de l'idée) pourraient être provoqués tout simplement par l'âge ou par la survenue de la ménopause chez «la» partenaire, mettant à mal les repères du couple.
Drôle d'idée! Existe-t-il vraiment une relation entre la ménopause féminine et l'andropause masculine ? Quels sont les symptômes de l'andropause? Zoom sur un phénomène qui tangue entre la réalité et le mythe.
L'andropause a été décrite dans la littérature médicale pour la première fois dans les années 1940, mais ses tests diagnostiques, qui sont restés indisponibles jusqu'à la dernière décennie, ont permis à l'andropause de rester un sujet de débat entre les endocrinologues et les professionnels de la santé masculine «andrologue».
«L'idée que l'homme âgé, à l'instar de la femme, puisse être sujet à des fluctuations d'hormones sexuelles a été difficile à accepter. Aujourd'hui, l'intérêt croît parmi les chercheurs médicaux spécialisés en gérontologie et andrologie. Bien que le phénomène semble évident à beaucoup, une acceptation universelle nécessite davantage d'investigation», explique le docteur Hayassam Abed-Ali, chirurgien andrologue.
Ceci dit, les symptômes et les causes de l'andropause semblent être définis : «Les symptômes se manifestent sous forme de troubles de l'érection, perte de masse musculaire, irritabilité, fatigue générale, baisse de l'appétit sexuel, des épisodes de transpiration excessive non liés à un effort physique, insomnie, irritabilité et une humeur changeante, dépression, augmentation de la graisse abdominale, douleurs musculaires et articulaire et même des troubles de la mémorisation et de l'attention.
Ces particularités varient grandement d'un individu à l'autre. car la diminution de production de l'hormone mâle est graduelle», déclare notre spécialiste.
En effet, cette diminution survient dès trente-cinq ou quarante ans et s'étale sur les trois, quatre ou cinq décennies suivantes jusqu'à la mort (à partir de la trentaine, le niveau de la testostérone diminue de 10% chaque décennie). C'est pourquoi certains patients et professionnels en viennent à associer «l'hypogonadisme» à un vieillissement prématuré et se trompent de diagnostic. Quant aux causes de l'andropause, elles sont dues, en premier lieu, à la testostérone «une hormone mâle sécrétée par les testicules».
Dans le fonctionnement normal du système hormonal masculin, la testostérone est transportée dans le sang sous une forme libre appelée testostérone libre, ou encore sous une forme faiblement liée à une protéine appelée l'albumine. L'association de l'albumine et de la testostérone libre constitue la testostérone biodisponible. Il s'agit de la SHBG «Sex Hormone Binding Globulin». Ainsi, seules la testostérone libre et la testostérone faiblement liée à l'albumine sont capables d'agir au niveau des tissus et d'assurer l'activité hormonale. Ce sont ces deux fractions de testostérone qui reflètent la quantité de testostérone active dans l'organisme masculin.
Rappelons que la testostérone est présente tout au long de la vie avec toutefois des taux qui diminuent graduellement à partir de 30 ans. Chez une partie des hommes, ces taux atteignent des valeurs anormalement faibles et entraînent l'apparition d'une série de symptômes désagréables de l'andropause. Cependant, si les facteurs de cette dernière (notamment, la consommation excessive d'alcool, surpoids, augmentation de quatre ou cinq points d'indice de masse corporelle, obésité abdominale, diabète, cholestérol, problèmes au foie, stress chronique, prise de certains médicaments, comme les anti-psychotiques, les anti-épileptiques et les narcotiques) sont souvent associés à un plus faible taux de testostérone, le traitement et le diagnostic demeurent maîtrisables.
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Une liste des médicaments et des produits de santé naturels consommés complètera le tout. Ce bilan aidera à exclure les autres causes possibles des symptômes ressentis (anémie, dépression, hypothyroïdie, fatigue chronique, problèmes de circulation sanguine, effets indésirables de médicaments, etc.). Aussi, en matière de traitements, si une déficience en testostérone est diagnostiquée, un traitement hormonal à la testostérone peut être entrepris. Cependant, si la dysfonction érectile est le principal symptôme, la prise d'un inhibiteur de la phosphodiestérase est souvent envisagée en premier lieu. Et selon le cas, une consultation avec un psychologue ou un sexologue peut être profitable.
Drôle d'idée! Existe-t-il vraiment une relation entre la ménopause féminine et l'andropause masculine ? Quels sont les symptômes de l'andropause? Zoom sur un phénomène qui tangue entre la réalité et le mythe.
L'andropause a été décrite dans la littérature médicale pour la première fois dans les années 1940, mais ses tests diagnostiques, qui sont restés indisponibles jusqu'à la dernière décennie, ont permis à l'andropause de rester un sujet de débat entre les endocrinologues et les professionnels de la santé masculine «andrologue».
«L'idée que l'homme âgé, à l'instar de la femme, puisse être sujet à des fluctuations d'hormones sexuelles a été difficile à accepter. Aujourd'hui, l'intérêt croît parmi les chercheurs médicaux spécialisés en gérontologie et andrologie. Bien que le phénomène semble évident à beaucoup, une acceptation universelle nécessite davantage d'investigation», explique le docteur Hayassam Abed-Ali, chirurgien andrologue.
Ceci dit, les symptômes et les causes de l'andropause semblent être définis : «Les symptômes se manifestent sous forme de troubles de l'érection, perte de masse musculaire, irritabilité, fatigue générale, baisse de l'appétit sexuel, des épisodes de transpiration excessive non liés à un effort physique, insomnie, irritabilité et une humeur changeante, dépression, augmentation de la graisse abdominale, douleurs musculaires et articulaire et même des troubles de la mémorisation et de l'attention.
Ces particularités varient grandement d'un individu à l'autre. car la diminution de production de l'hormone mâle est graduelle», déclare notre spécialiste.
En effet, cette diminution survient dès trente-cinq ou quarante ans et s'étale sur les trois, quatre ou cinq décennies suivantes jusqu'à la mort (à partir de la trentaine, le niveau de la testostérone diminue de 10% chaque décennie). C'est pourquoi certains patients et professionnels en viennent à associer «l'hypogonadisme» à un vieillissement prématuré et se trompent de diagnostic. Quant aux causes de l'andropause, elles sont dues, en premier lieu, à la testostérone «une hormone mâle sécrétée par les testicules».
Dans le fonctionnement normal du système hormonal masculin, la testostérone est transportée dans le sang sous une forme libre appelée testostérone libre, ou encore sous une forme faiblement liée à une protéine appelée l'albumine. L'association de l'albumine et de la testostérone libre constitue la testostérone biodisponible. Il s'agit de la SHBG «Sex Hormone Binding Globulin». Ainsi, seules la testostérone libre et la testostérone faiblement liée à l'albumine sont capables d'agir au niveau des tissus et d'assurer l'activité hormonale. Ce sont ces deux fractions de testostérone qui reflètent la quantité de testostérone active dans l'organisme masculin.
Rappelons que la testostérone est présente tout au long de la vie avec toutefois des taux qui diminuent graduellement à partir de 30 ans. Chez une partie des hommes, ces taux atteignent des valeurs anormalement faibles et entraînent l'apparition d'une série de symptômes désagréables de l'andropause. Cependant, si les facteurs de cette dernière (notamment, la consommation excessive d'alcool, surpoids, augmentation de quatre ou cinq points d'indice de masse corporelle, obésité abdominale, diabète, cholestérol, problèmes au foie, stress chronique, prise de certains médicaments, comme les anti-psychotiques, les anti-épileptiques et les narcotiques) sont souvent associés à un plus faible taux de testostérone, le traitement et le diagnostic demeurent maîtrisables.
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Traitement de l'andropause
Etant donné que le traitement de l'andropause est récent, les critères menant au diagnostic ne s'appuient pas sur une base scientifique solide. Toutefois, le médecin s'informe d'abord des symptômes ressentis par son patient. Il peut utiliser certains formulaires d'évaluation pour mieux dépeindre l'intensité des symptômes, comme le test AMS (pour Aging Male Score) ou le test ADAM (pour Androgen Deficiency of the Aging Male). Ce traitement est aussi une bonne occasion pour établir un bilan de santé complet: analyses sanguines (profil lipidique, hormones thyroïdiennes, antigène prostatique spécifique, etc.), portrait de la santé cardiovasculaire, survol des habitudes de vie.Une liste des médicaments et des produits de santé naturels consommés complètera le tout. Ce bilan aidera à exclure les autres causes possibles des symptômes ressentis (anémie, dépression, hypothyroïdie, fatigue chronique, problèmes de circulation sanguine, effets indésirables de médicaments, etc.). Aussi, en matière de traitements, si une déficience en testostérone est diagnostiquée, un traitement hormonal à la testostérone peut être entrepris. Cependant, si la dysfonction érectile est le principal symptôme, la prise d'un inhibiteur de la phosphodiestérase est souvent envisagée en premier lieu. Et selon le cas, une consultation avec un psychologue ou un sexologue peut être profitable.
