Jusqu'au 9 mars, ces femmes porteuses de visions vont les partager avec le public à l'Auditorium de l'Institut du monde arabe. Initiées dans le cadre du programme Euromed Audiovisuel de l'Union européenne, en association avec l'IMA, les Journées de la Caravane du Cinéma euro-arabe seront axées cette fois-ci sur le thème «Les réalisatrices arabes face à leur société». La Journée de la femme étant une bon prétexte pour renouveler les discussions sur cette éternelle thématique, la Caravane va essayer à son tour d'appréhender le sujet via le cinéma. Le public pourra ainsi découvrir une autre vision, plus féminine et moins exclusive de la société ou plutôt des sociétés arabes. Un regard décalé que ces artistes venues de différents horizons portent sur le vécu social, politique et artistique de leurs pays d'origine. À travers dix longs métrages aux thématiques diverses, le public aura droit à un aperçu insoupçonné de ces sociétés qui n'hésitent pas à remettre en question tous genres de préjugés liés à la femme en tant que statut et notion.
Dans le film libanais «Un jour parfait» de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, les spectateurs vont partager vingt-quatre heures de la vie d'un jeune beyrouthin victime du syndrome de l'apnée du sommeil. On va le voir entrain d'essayer de récupérer son histoire d'amour et la femme de sa vie.
Aura-t-il une deuxième chance ? Dans l'égyptien «Cut & Paste» de Hala Khalil, on verra une héroïne désespérée de pragmatisme confrontée à un monde faits de contradictions. Quant à «Barakat», le film algérien signé Djamila Sahraoui, il met en scène le combat courageux d'une jeune femme médecin refusant de céder au chantage de fondamentalistes islamistes. La tunisienne Moufida Tlatli touche, quant à elle, à un thème délicat qui bouleverse la vie de toutes les femmes : la crise de la ménopause. Son film «Nadia et Sarra» est une sorte de chroniques d'une vie ordinaire.
Dans le long métrage «L'Amour, la passion» de Kamla Abou Zikri, on assiste à la mort «tragique» du romantisme. Un peu d'action sera apporté avec le réussi «Private Alexandria» de la jeune réalisatrice égyptienne Sandra Nashaat. La douceur sera apportée par un certain «Caramel» de la réalisatrice Nadine Labaki et ses cinq touchants portraits de femmes libanaises. Le Maroc sera présent à travers deux productions: le mal apprécié «Wake up Morocco» de Narjiss Nejjar et le controversé «Marock» de Leïla Marrakechi.
Autant d'histoires, de situations et de personnages qui façonnent l'image du monde arabe et le racontent à travers des styles narratifs différents et avec une certaine sensibilité féminine.
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Dans des centres culturels, sur des campus universitaires, dans les cinémas de banlieues et lors de festivals tels que le Festival du Film Arabe de Rotterdam ou encore la Biennale du Cinéma Arabe de Paris, la Caravane fait découvrir aux étudiants et cinéphiles des longs-métrages «de qualité», des documentaires et des films d'animation récents. Le projet encourage également les salles de cinémas commerciales à s'ouvrir davantage aux productions européennes et arabes.
Dans le film libanais «Un jour parfait» de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, les spectateurs vont partager vingt-quatre heures de la vie d'un jeune beyrouthin victime du syndrome de l'apnée du sommeil. On va le voir entrain d'essayer de récupérer son histoire d'amour et la femme de sa vie.
Aura-t-il une deuxième chance ? Dans l'égyptien «Cut & Paste» de Hala Khalil, on verra une héroïne désespérée de pragmatisme confrontée à un monde faits de contradictions. Quant à «Barakat», le film algérien signé Djamila Sahraoui, il met en scène le combat courageux d'une jeune femme médecin refusant de céder au chantage de fondamentalistes islamistes. La tunisienne Moufida Tlatli touche, quant à elle, à un thème délicat qui bouleverse la vie de toutes les femmes : la crise de la ménopause. Son film «Nadia et Sarra» est une sorte de chroniques d'une vie ordinaire.
Dans le long métrage «L'Amour, la passion» de Kamla Abou Zikri, on assiste à la mort «tragique» du romantisme. Un peu d'action sera apporté avec le réussi «Private Alexandria» de la jeune réalisatrice égyptienne Sandra Nashaat. La douceur sera apportée par un certain «Caramel» de la réalisatrice Nadine Labaki et ses cinq touchants portraits de femmes libanaises. Le Maroc sera présent à travers deux productions: le mal apprécié «Wake up Morocco» de Narjiss Nejjar et le controversé «Marock» de Leïla Marrakechi.
Autant d'histoires, de situations et de personnages qui façonnent l'image du monde arabe et le racontent à travers des styles narratifs différents et avec une certaine sensibilité féminine.
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A propos de la Caravane
La caravane du cinéma euro-arabe est un projet financé par l'Union européenne dans le cadre du programme Euromed Audiovisuel II. Cette initiative a pour but de faire circuler la «nouvelle vague» des cinéastes européens et méditerranéens. Ceci afin de créer une nouvelle génération de cinéphiles plus ouverts à la culture cinématographique européenne et arabe. D'après Safaa Kadioui, Operational Manager à Euromed Audiovisuel II, «Ce projet est l'une des illustrations les plus réussies du programme audiovisuel. Il a été lancé pour faciliter le dialogue Nord-Sud via l'audiovisuel…». Opérant au niveau de la distribution des productions des deux rives, la Caravane se propose comme une fenêtre sur l'autre.Dans des centres culturels, sur des campus universitaires, dans les cinémas de banlieues et lors de festivals tels que le Festival du Film Arabe de Rotterdam ou encore la Biennale du Cinéma Arabe de Paris, la Caravane fait découvrir aux étudiants et cinéphiles des longs-métrages «de qualité», des documentaires et des films d'animation récents. Le projet encourage également les salles de cinémas commerciales à s'ouvrir davantage aux productions européennes et arabes.
