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Cette réalité est confirmée par les résultats de l'étude dévoilée par Hamid Ben Elfadil, Directeur du CRI du Grand Casablanca, lors d'Immo Pro. Selon ce baromètre, les besoins sur 2 ans s'élèvent à 2 millions de m2. La demande dépasse, ainsi, 1 million de m2 pour les locaux industriels, soit près de la moitié du déficit. Ceux d'entreposage arrivent en seconde position avec des besoins sur 2 ans estimés par le CRI à 449.000 de m2. Ils sont talonnés de près par les espaces de bureaux qui cumulent des demandes de 420.000 m2. Les locaux commerciaux, pour leur part, arrivent en dernière place avec un besoin estimé à 84.800 m2. Le parc actuel, quant à lui, totalise 10.212.000 m2 dont 3.924.000 locaux convertis. En matière des espaces de bureau, l'enquête fait ressortir la superficie totale occupée par les entreprises du Grand Casablanca s'élèvent à 1,77 millions de m2.
Sur ce total, 44% de ces sociétés occupent un espace supérieur à 100 m2 et 43% opèrent dans l'industrie. Par type de contrat, la location arrive en tête avec 54% des cas suivie par l'achat avec 44%. Le leasing demeure le parent pauvre de l'immobilier professionnel avec seulement 2% des contrats. Par ailleurs, la superficie totale d'appartements convertis en bureaux est estimée à 971.000 m2. Pour faire face aux besoins exprimés en espaces de bureaux (soit 420.000 m2), le CRI avance la possibilité de valoriser le patrimoine Art Déco du centre ville et de la transformation des friches industrielles de Ain Sebaa en zone d'attractivités tertiaires. Pour les entreprises qui ont des projets de nouveaux bureaux, 49% d'entre elles comptent acheter des locaux neufs tandis que 13% du total préfèrent acquérir les anciens espaces.
Les locaux industriels occupés totalisent une superficie de 5,15 millions de m2, souligne l'étude. Sur ce total, 2,1 millions de m2 représentent la surface occupée par les locaux convertis. Par ailleurs, 45% des entreprises industrielles en occupent une dépassant 600 m2. Pour les deux prochaines années, Mohammedia et Sidi Maarouf surgissent comme destinations à fort potentiel pour l'accueil de zones industrielles «prometteuses». De son côté, les friches industrielles pourront également faire l'objet d'une restructuration pour accueillir des extensions. Selon le baromètre, 65% des responsables des entreprises interrogés se disent satisfaits de l'offre actuelle contre 27% d'insatisfaits.
Pour ce qui est de l'immobilier d'entreposage, il totalise 2,5 millions de m2 dont 42% utilisés par des entreprises commerciales. La location représente 88% des superficies et le leasing 4%.
Ce sont les entreprises de services qui font moins appel à l'achat. Et pour faire face à une demande croissante en la matière (besoins estimés à 449.000 m2), le CRI s'appuie sur «la spatialisation des nouveaux locaux d'entreposage» qui vient renforcer les quartiers de Ain Sebaa, Sidi Maarouf, Hay Mohamadi, Ain Chok comme des quartiers pour la logistique urbaine. Quant aux locaux commerciaux, le baromètre relève que la superficie totale occupée est estimée à 742.000 m2 dont plus des deux tiers occupés par des entreprises ayant un effectif de 6 à 49 salariés. Près de 70% de l'offre existante est jugée satisfaisante par les entreprises interrogées. En effet, avec le lancement de galeries commerciales modernes et l'avènement des franchises ont favorisé une certaine mise à niveau de ces espaces. En terme d'attente, les besoins relevés dans le cadre de l'enquête s'élève à 84.800 m2.
Lancé il y a trois ans, en même temps qu'Immo Pro, le Baromètre de l'Immobilier d'entreprise du Grand Casablanca constitue un outil fiable pour permettre aux opérateurs du secteur d'apprécier, de manière qualitative et quantitative, le potentiel de développement de l'immobilier d'entreprise dans la région. Ceci permet une meilleure connaissance des besoins des investisseurs.
Et ce n'est pas Hamid Ben Elafdil qui nous contredira : «avec le flux important d'investissements marocains et étrangers dans la région du Grand Casablanca, le potentiel du secteur de l'immobilier d'entreprises n'est plus à démontrer. Il s'agit aujourd'hui d'attirer les investisseurs du secteur pour donner corps à la stratégie régionale dans le domaine». Et d'ajouter : «la réussite de notre démarche dépend de la professionnalisation de toute la filière, da la conception, à la gestion des zones d'activités, en passant bien évidemment par le développement à l'aménagement».
C'est dans ce contexte que le CRI a lancé, en partenariat avec le conseil de la Région, l'étude «Casablanca Business Park 2020» qui devra permettre d'identifier le foncier susceptible d'accueillir des zones d'activités, d'identifier les vocations de chacune d'entre elles et de maintenir une cohérence avec la stratégie de développement de la métropole avant le lancement d'appels d'offre internationaux pour le choix des aménageurs, développeurs, gestionnaires de ces nouvelles zones d'activité. L'objectif est de mettre à la disposition des investisseurs une offre immobilière adaptée à leurs projets, ce qui permettra de relever le défi de l'emploi dans le Grand Casablanca.
A noter que 660.000 demandeurs d'emplois sont attendus à l'horizon 2020.
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Cette enquête a été menée auprès d'un échantillon représentatif de 600 entreprises installées dans le Grand Casablanca. La population cible compte 11.353 établissements dont 88% de moins de 50 salariés. A long terme, ces statistiques devront aider, dans la mise en place du Plan Casablanca Business Park qui couvrira tous les secteurs liés au Plan Azur.
Sur ce total, 44% de ces sociétés occupent un espace supérieur à 100 m2 et 43% opèrent dans l'industrie. Par type de contrat, la location arrive en tête avec 54% des cas suivie par l'achat avec 44%. Le leasing demeure le parent pauvre de l'immobilier professionnel avec seulement 2% des contrats. Par ailleurs, la superficie totale d'appartements convertis en bureaux est estimée à 971.000 m2. Pour faire face aux besoins exprimés en espaces de bureaux (soit 420.000 m2), le CRI avance la possibilité de valoriser le patrimoine Art Déco du centre ville et de la transformation des friches industrielles de Ain Sebaa en zone d'attractivités tertiaires. Pour les entreprises qui ont des projets de nouveaux bureaux, 49% d'entre elles comptent acheter des locaux neufs tandis que 13% du total préfèrent acquérir les anciens espaces.
Les locaux industriels occupés totalisent une superficie de 5,15 millions de m2, souligne l'étude. Sur ce total, 2,1 millions de m2 représentent la surface occupée par les locaux convertis. Par ailleurs, 45% des entreprises industrielles en occupent une dépassant 600 m2. Pour les deux prochaines années, Mohammedia et Sidi Maarouf surgissent comme destinations à fort potentiel pour l'accueil de zones industrielles «prometteuses». De son côté, les friches industrielles pourront également faire l'objet d'une restructuration pour accueillir des extensions. Selon le baromètre, 65% des responsables des entreprises interrogés se disent satisfaits de l'offre actuelle contre 27% d'insatisfaits.
Pour ce qui est de l'immobilier d'entreposage, il totalise 2,5 millions de m2 dont 42% utilisés par des entreprises commerciales. La location représente 88% des superficies et le leasing 4%.
Ce sont les entreprises de services qui font moins appel à l'achat. Et pour faire face à une demande croissante en la matière (besoins estimés à 449.000 m2), le CRI s'appuie sur «la spatialisation des nouveaux locaux d'entreposage» qui vient renforcer les quartiers de Ain Sebaa, Sidi Maarouf, Hay Mohamadi, Ain Chok comme des quartiers pour la logistique urbaine. Quant aux locaux commerciaux, le baromètre relève que la superficie totale occupée est estimée à 742.000 m2 dont plus des deux tiers occupés par des entreprises ayant un effectif de 6 à 49 salariés. Près de 70% de l'offre existante est jugée satisfaisante par les entreprises interrogées. En effet, avec le lancement de galeries commerciales modernes et l'avènement des franchises ont favorisé une certaine mise à niveau de ces espaces. En terme d'attente, les besoins relevés dans le cadre de l'enquête s'élève à 84.800 m2.
Lancé il y a trois ans, en même temps qu'Immo Pro, le Baromètre de l'Immobilier d'entreprise du Grand Casablanca constitue un outil fiable pour permettre aux opérateurs du secteur d'apprécier, de manière qualitative et quantitative, le potentiel de développement de l'immobilier d'entreprise dans la région. Ceci permet une meilleure connaissance des besoins des investisseurs.
Et ce n'est pas Hamid Ben Elafdil qui nous contredira : «avec le flux important d'investissements marocains et étrangers dans la région du Grand Casablanca, le potentiel du secteur de l'immobilier d'entreprises n'est plus à démontrer. Il s'agit aujourd'hui d'attirer les investisseurs du secteur pour donner corps à la stratégie régionale dans le domaine». Et d'ajouter : «la réussite de notre démarche dépend de la professionnalisation de toute la filière, da la conception, à la gestion des zones d'activités, en passant bien évidemment par le développement à l'aménagement».
C'est dans ce contexte que le CRI a lancé, en partenariat avec le conseil de la Région, l'étude «Casablanca Business Park 2020» qui devra permettre d'identifier le foncier susceptible d'accueillir des zones d'activités, d'identifier les vocations de chacune d'entre elles et de maintenir une cohérence avec la stratégie de développement de la métropole avant le lancement d'appels d'offre internationaux pour le choix des aménageurs, développeurs, gestionnaires de ces nouvelles zones d'activité. L'objectif est de mettre à la disposition des investisseurs une offre immobilière adaptée à leurs projets, ce qui permettra de relever le défi de l'emploi dans le Grand Casablanca.
A noter que 660.000 demandeurs d'emplois sont attendus à l'horizon 2020.
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Analyse du marché
Le Baromètre CRI de l'immobilier d'entreprise fournira une fois pas an des indicateurs et des trends sur les besoins en locaux d'activité, d'entreposage, de bureaux et commerciaux et en terrains constructibles, le degré de satisfaction et l'adéquation de l'offre actuelle avec les besoins exprimés des entreprises. Ces données permettront des analyses par type de produit immobilier, en vente et en location, et par type d'entreprise, selon une segmentation par secteur et par taille.Cette enquête a été menée auprès d'un échantillon représentatif de 600 entreprises installées dans le Grand Casablanca. La population cible compte 11.353 établissements dont 88% de moins de 50 salariés. A long terme, ces statistiques devront aider, dans la mise en place du Plan Casablanca Business Park qui couvrira tous les secteurs liés au Plan Azur.
