En témoigne le lancement lundi dernier d'une ligne maritime directe et régulière de transport de fret entre les ports de Casablanca et Radés (Tunisie), qui n'est d'ailleurs que le fruit de la multiplication des rencontres économiques entre les deux parties. En effet, le principe du lancement de cette liaison par voie maritime ne pourra que contribuer à la réalisation des objectifs fixés par la 14e session de la Haute commission mixte tenue les 21 et 22 février dernier à Tunis.
Exploitée en partenariat par des sociétés marocaine et tunisienne, cette liaison, avec une fréquence moyenne d'un départ par semaine, permettra de réduire la durée de transport des marchandises de 14 jours actuellement à 3 jours et demi, dispensera les bateaux de toute escale dans un troisième port, évitera le transbordement des marchandises d'un navire à un autre et contribuera à la diminution du coût des échanges commerciaux entre les deux pays. Il faut dire que cette ligne donnera une nouvelle impulsion aux échanges économiques bilatéraux qui ont enregistré une évolution notable ces dernières années et particulièrement en 2007 où le volume des échanges a bondi de 20% pour atteindre 2,2 milliards de DH.
Par ailleurs, outre l'exploitation optimale de la flotte marchande des deux pays, cette liaison ouvrira de nouvelles perspectives pour la création de sociétés mixtes dans le domaine du transport et de la logistique, et ce, tout en incitant les investisseurs à nouer des partenariats donnant accès à d'autres marchés. Ce n'est pas tout, cette ligne maritime pourrait constituer un facteur de promotion des échanges entre l'ensemble des pays du Maghreb arabe.
Reste à préciser que l'ouverture de cette ligne constitue la première action consacrant l'accord-cadre conclu à Tunis le 2 août 2007 portant sur la libéralisation du secteur du transport maritime dans les deux pays pour renforcer les liens de coopération entre le Maroc et la Tunisie. D'ailleurs, la libéralisation, par étapes, de ce secteur intéressant 95% des échanges extérieurs du Royaume, à partir de mai 2006, a eu des répercussions positives et a permis au Maroc de s'inscrire dans le réseau des autoroutes maritimes régionales. En effet, dans le cadre de la politique de réforme sectorielle globale mise en œuvre par le ministère de l'Equipement et du Transport, le transport maritime, primordial pour la compétitivité économique du Maroc, avait fait l'objet d'une étude stratégique et institutionnelle qui avait entamé la libéralisation progressive de tout le secteur.
D'abord le transport de fret. Depuis l'entrée en vigueur de la circulaire ministérielle datée du 30 mai 2006, prévoyant un processus progressif de libéralisation du transport maritime de fret en lignes régulières, et plus particulièrement depuis le 1er juillet 2007, date de la dernière phase de libéralisation de ce mode de transport, neuf nouvelles lignes maritimes régulières de fret conteneurisé et une ligne maritime dédiée au trafic roulier ont été initiées par des compagnies maritimes et nationales et étrangères. Pour ouvrir une nouvelle ligne maritime ou renforcer une ligne existante par de nouveaux services, il n'y a plus besoin d'une autorisation préalable. Il suffit en effet d'envoyer une lettre de notification à la Direction de la marine marchande. Ensuite le transport de passagers dont la libéralisation est également progressive mais encadrée.
Il est objet d'une circulaire administrative datée du 23 mars 2007, qui soumet tout promoteur potentiel à un cahier des charges fixant les préalables requis (critères et conditions) pour l'ouverture d'un service de transport maritime, et ce, en se basant sur la compétence de l'opérateur, la conformité du navire avec les normes de sécurité et de sûreté maritimes, la capacité portuaire, la qualité de service et la caution bancaire garantissant la régularité et la performance du service.
Cinq nouveaux services et lignes maritimes ont pu ainsi être initiés.
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Exploitée en partenariat par des sociétés marocaine et tunisienne, cette liaison, avec une fréquence moyenne d'un départ par semaine, permettra de réduire la durée de transport des marchandises de 14 jours actuellement à 3 jours et demi, dispensera les bateaux de toute escale dans un troisième port, évitera le transbordement des marchandises d'un navire à un autre et contribuera à la diminution du coût des échanges commerciaux entre les deux pays. Il faut dire que cette ligne donnera une nouvelle impulsion aux échanges économiques bilatéraux qui ont enregistré une évolution notable ces dernières années et particulièrement en 2007 où le volume des échanges a bondi de 20% pour atteindre 2,2 milliards de DH.
Par ailleurs, outre l'exploitation optimale de la flotte marchande des deux pays, cette liaison ouvrira de nouvelles perspectives pour la création de sociétés mixtes dans le domaine du transport et de la logistique, et ce, tout en incitant les investisseurs à nouer des partenariats donnant accès à d'autres marchés. Ce n'est pas tout, cette ligne maritime pourrait constituer un facteur de promotion des échanges entre l'ensemble des pays du Maghreb arabe.
Reste à préciser que l'ouverture de cette ligne constitue la première action consacrant l'accord-cadre conclu à Tunis le 2 août 2007 portant sur la libéralisation du secteur du transport maritime dans les deux pays pour renforcer les liens de coopération entre le Maroc et la Tunisie. D'ailleurs, la libéralisation, par étapes, de ce secteur intéressant 95% des échanges extérieurs du Royaume, à partir de mai 2006, a eu des répercussions positives et a permis au Maroc de s'inscrire dans le réseau des autoroutes maritimes régionales. En effet, dans le cadre de la politique de réforme sectorielle globale mise en œuvre par le ministère de l'Equipement et du Transport, le transport maritime, primordial pour la compétitivité économique du Maroc, avait fait l'objet d'une étude stratégique et institutionnelle qui avait entamé la libéralisation progressive de tout le secteur.
D'abord le transport de fret. Depuis l'entrée en vigueur de la circulaire ministérielle datée du 30 mai 2006, prévoyant un processus progressif de libéralisation du transport maritime de fret en lignes régulières, et plus particulièrement depuis le 1er juillet 2007, date de la dernière phase de libéralisation de ce mode de transport, neuf nouvelles lignes maritimes régulières de fret conteneurisé et une ligne maritime dédiée au trafic roulier ont été initiées par des compagnies maritimes et nationales et étrangères. Pour ouvrir une nouvelle ligne maritime ou renforcer une ligne existante par de nouveaux services, il n'y a plus besoin d'une autorisation préalable. Il suffit en effet d'envoyer une lettre de notification à la Direction de la marine marchande. Ensuite le transport de passagers dont la libéralisation est également progressive mais encadrée.
Il est objet d'une circulaire administrative datée du 23 mars 2007, qui soumet tout promoteur potentiel à un cahier des charges fixant les préalables requis (critères et conditions) pour l'ouverture d'un service de transport maritime, et ce, en se basant sur la compétence de l'opérateur, la conformité du navire avec les normes de sécurité et de sûreté maritimes, la capacité portuaire, la qualité de service et la caution bancaire garantissant la régularité et la performance du service.
Cinq nouveaux services et lignes maritimes ont pu ainsi être initiés.
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