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Encore une fois, le défilé “Mode made in Morocco” organisé par Maroc Premium a réuni dans sa deuxième édition les plus grands noms de la haute couture nationale. Une occasion pour découvrir les nouvelles tendances d'une mode purement marocaine.
Après une première édition qui avait les allures d'une initiation, le défilé a apparemment gagné en maturité. En optant pour un espace plus ouvert et une mise en scène plus à l'heure avec les défilés internationaux, Made in Morocco a charmé par son nouveau “look”. Dès le départ, le long podium à double “voies” (100 mètres) et à même le sol s'est fait remarquer par son originalité qui rappelle bien ceux de Paris ou de Rome.
Une idée astucieuse qui a permis une bonne visibilité à toute l'assistance. Après un long moment d'attente, le show commence enfin. Et c'est la pionnière Fadilah Berrada qui donne le ton avec sa nouvelle collection “Contrastes”. Douceur des couleurs et des matières, coupes plus modernes et cet attachement à la tradition si subtil et si bien traduit. Les taffetas, satins et autres mousselines se marient pour donner le jour à des tenues aériennes, raffinées et élégantes.
La styliste a prouvé là son ouverture d'esprit et son imagination libérée… son travail est décidément plus moderne. Même remarque chez la jeune créatrice Zahra Yaägoubi, qui a opté, elle, pour un savant mariage caftan/robe de soirée pour une collection “Au bonheur des dames”. Très féminines, ses tenues joyeusement colorées se déclinent en robes bustiers parfois asymétriques mais toujours fidèles au jeu de superposition cher au cœur de la styliste. Les tissus fluides épousent et magnifient le corps avec une touche de fantaisie servie par l'effet drapé et les bretelles à “la romaine”. Chez Amine Mrani, la thématique de l'heureuse rencontre entre Occident et Orient est explorée pour préparer “Le jour j”, sa nouvelle collection. Ses robes longues sont sublimées par les perles et les paillettes qui s'incrustent sur de prestigieux tissus et font briller la couleur de tous ses éclats.
Le choix de l'argenté et du doré n'est pas venu par hasard. Pour Hassan Tamer le défilé était une occasion pour dire ses “Emotions dévoilées”. Toute en transparence, ses robes expriment le fond de la pensée de celles qui les portent. Mousselines, dentelles et cuir se rencontrent tour à tour pour révéler “la romantique”, “l'effrontée”, “la pure”… qui sommeille en nous. Ces noms sont “confirmés” par des coupes franchement modernes, audacieuses et près du corps. Puis… il y a eu une apparition tel un rêve ! C'étaient les tenues de Salwa Ayad. Toutes en douceur, les robes de la styliste d'origine libanaise sont somptueuses de sobriété. Elle ont cette élégance très “haute couture”.
Les couleurs romantiques comme le rose, l'ivoire et le blanc en rajoutent à cette impression de pureté et de raffinement que dégagent ses tenues sublimées par les broderies et les belles ceintures en arabesques. Quant à la dame de la couture marocaine, Frédérique Birkemeyer, nouvelle arrivante du défilé, c'est un velours royal qu'elle décline en plusieurs coupes et couleurs. Elle propose des robes féminines et majestueuses agrémentées de boléros ou de petites vestes. Un charmant “Hymne à la femme” ! Najia Abadi, elle, est restée fidèle à son style: des robes de princesses évasées avec leurs manteaux assortis. La nouveauté: les couleurs fraîches et les ceintures incrustées en trompe l'œil.
“La périodicité du défilé et le fait de proposer deux collections par an automne/hiver et printemps/été comme ça se fait dans la tradition internationale a bien stimulé la créativité des stylistes”, commente Michelle Desmottes, directrice du défilé. Elle confirme que les collections proposées sont plus dans la tendance et elle donne par la même occasion un nouveau rendez-vous en novembre 2009.
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Jamal Daoudi, lui, a cherché son inspiration dans la nature. L'eau et la terre ont habillé ses silhouettes. Il ose les contrastes en juxtaposant la froideur du métal et la douceur des tissus fins. Le tout est exalté par des coupes mettant en valeur les atouts féminins. Mais la plus courageuse reste la jeune Zineb Souissi qui n'a pas peur de revisiter le passé et de le réactualiser à sa façon. Le lamé largement utilisé, les ornementations en relief, les coupes anciennes… c'est tout un style, celui de Soussi. Si sa collection n'a pas fait l'unanimité, elle a toutefois le mérite d'oser et d'imposer sa vision personnelle de la tenue traditionnelle.
Après une première édition qui avait les allures d'une initiation, le défilé a apparemment gagné en maturité. En optant pour un espace plus ouvert et une mise en scène plus à l'heure avec les défilés internationaux, Made in Morocco a charmé par son nouveau “look”. Dès le départ, le long podium à double “voies” (100 mètres) et à même le sol s'est fait remarquer par son originalité qui rappelle bien ceux de Paris ou de Rome.
Une idée astucieuse qui a permis une bonne visibilité à toute l'assistance. Après un long moment d'attente, le show commence enfin. Et c'est la pionnière Fadilah Berrada qui donne le ton avec sa nouvelle collection “Contrastes”. Douceur des couleurs et des matières, coupes plus modernes et cet attachement à la tradition si subtil et si bien traduit. Les taffetas, satins et autres mousselines se marient pour donner le jour à des tenues aériennes, raffinées et élégantes.
La styliste a prouvé là son ouverture d'esprit et son imagination libérée… son travail est décidément plus moderne. Même remarque chez la jeune créatrice Zahra Yaägoubi, qui a opté, elle, pour un savant mariage caftan/robe de soirée pour une collection “Au bonheur des dames”. Très féminines, ses tenues joyeusement colorées se déclinent en robes bustiers parfois asymétriques mais toujours fidèles au jeu de superposition cher au cœur de la styliste. Les tissus fluides épousent et magnifient le corps avec une touche de fantaisie servie par l'effet drapé et les bretelles à “la romaine”. Chez Amine Mrani, la thématique de l'heureuse rencontre entre Occident et Orient est explorée pour préparer “Le jour j”, sa nouvelle collection. Ses robes longues sont sublimées par les perles et les paillettes qui s'incrustent sur de prestigieux tissus et font briller la couleur de tous ses éclats.
Le choix de l'argenté et du doré n'est pas venu par hasard. Pour Hassan Tamer le défilé était une occasion pour dire ses “Emotions dévoilées”. Toute en transparence, ses robes expriment le fond de la pensée de celles qui les portent. Mousselines, dentelles et cuir se rencontrent tour à tour pour révéler “la romantique”, “l'effrontée”, “la pure”… qui sommeille en nous. Ces noms sont “confirmés” par des coupes franchement modernes, audacieuses et près du corps. Puis… il y a eu une apparition tel un rêve ! C'étaient les tenues de Salwa Ayad. Toutes en douceur, les robes de la styliste d'origine libanaise sont somptueuses de sobriété. Elle ont cette élégance très “haute couture”.
Les couleurs romantiques comme le rose, l'ivoire et le blanc en rajoutent à cette impression de pureté et de raffinement que dégagent ses tenues sublimées par les broderies et les belles ceintures en arabesques. Quant à la dame de la couture marocaine, Frédérique Birkemeyer, nouvelle arrivante du défilé, c'est un velours royal qu'elle décline en plusieurs coupes et couleurs. Elle propose des robes féminines et majestueuses agrémentées de boléros ou de petites vestes. Un charmant “Hymne à la femme” ! Najia Abadi, elle, est restée fidèle à son style: des robes de princesses évasées avec leurs manteaux assortis. La nouveauté: les couleurs fraîches et les ceintures incrustées en trompe l'œil.
“La périodicité du défilé et le fait de proposer deux collections par an automne/hiver et printemps/été comme ça se fait dans la tradition internationale a bien stimulé la créativité des stylistes”, commente Michelle Desmottes, directrice du défilé. Elle confirme que les collections proposées sont plus dans la tendance et elle donne par la même occasion un nouveau rendez-vous en novembre 2009.
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Les originaux !
A leur tête vient Salima Abdel-Wahab avec son style ethnique à volonté. Sa collection toute en déstructuration des formes a mérité les ovations de l'assistance. La styliste sait surprendre par ses coupes inédites, transformatrices et par ses matières bien travaillées.Jamal Daoudi, lui, a cherché son inspiration dans la nature. L'eau et la terre ont habillé ses silhouettes. Il ose les contrastes en juxtaposant la froideur du métal et la douceur des tissus fins. Le tout est exalté par des coupes mettant en valeur les atouts féminins. Mais la plus courageuse reste la jeune Zineb Souissi qui n'a pas peur de revisiter le passé et de le réactualiser à sa façon. Le lamé largement utilisé, les ornementations en relief, les coupes anciennes… c'est tout un style, celui de Soussi. Si sa collection n'a pas fait l'unanimité, elle a toutefois le mérite d'oser et d'imposer sa vision personnelle de la tenue traditionnelle.
