Le projet consiste en la réalisation d'un canal de 5,5 km qui déviera les eaux provenant de la zone notamment de Benyakhlef vers l'oued N'fifikh. L'aménagement des Dayas va permettre de drainer naturellement les eaux jusqu'aux abords Sud de l'autoroute pour les rejeter vers l'oued N'fifikh.
Les travaux de la première tranche de ce canal ont été réalisés fin 2006.
Les travaux de la deuxième tranche ont été interrompus par la suite durant deux ans à cause de l'opposition du propriétaire d'un terrain concerné par les travaux du canal. Une procédure d'expropriation est en cours, selon un responsable de la préfecture. Un arrangement aurait été trouvé avec le propriétaire concerné. Une fois la solution trouvée, les travaux de la deuxième tranche ont commencé. Cela fait plus d'une semaine que la réalisation finale du canal a été reprise. Cette dernière a nécessité une enveloppe budgétaire avoisinant les 56.000.000 de DH. Une somme financée par le secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement.
Il est à rappeler que Mohammedia est prise de part et d'autre dans son emplacement littoral par deux rivières, l'oued El Maleh et l'oued N'fifikh qui drainent les affluents en amont vers les points topographiques bas situés au niveau de la ville. Les intempéries exceptionnelles de 1996 et 2002 avaient engendré des crues qui avaient causé des inondations et des dégâts importants dans plusieurs régions dont la ville basse de Mohammédia. A l'époque, l'état de l'assainissement liquide et les secteurs non raccordés au réseau d'assainissement ainsi que les ouvrages de collecte des eaux pluviales non adoptés à recevoir des ruissellements à fort débit avaient accentué les problèmes causant des dégâts. Pour atténuer les efforts des inondations, un plan d'action a été proposé.
Ce programme anti-inondation mis en place depuis fin 2002 a été renforcé par la construction de deux barrages: Boukarkour et Hassar dont les travaux sont bel et bien terminés. Les deux ouvrages sont destinés à protéger la ville des crues.
Le barrage Boukarkour consiste dans l'installation d'un bassin de 1.120 km2. Ce dernier offre une capacité de stockage de 57 millions m3 et de régularisation de 16 millions m3. Outre, la protection de la ville des crues, il permettra la régularisation des apports pour une éventuelle utilisation de l'eau à des fins d'irrigation et d'alimentation en eau potable de la ville de Ben Ahmed, El Gara et les douars avoisinants. Il contribuera ainsi à l'irrigation des périmètres de l'oued El Mellah, situé dans les communes rurales de Sidi Moussa Ben Ali et Sidi El Mejdoub (province de Benslimane).
En parallèle, un projet de pisciculture est prévu visant l'empoissonnement de la retenue après son remplissage par diverses espèces de poissons et l'exploitation des eaux du barrage à des fins touristiques, avec l'édification d'un lac à l'aval de cet ouvrage. Il est à rappeler également qu'en parallèle aux ouvrages de protection, un système d'alerte a été mis en place. Il s'agit d'un dispositif d'une importance capitale à même de prévenir la population à temps afin qu'elle prenne les mesures qui s'imposent. De même, 3 nouvelles stations ont été créées. Toutes sont aussi équipées de postes d'annonce. Pour perfectionner le système d'information de la population, un plan d'alerte a été élaboré avec un trois niveaux d'alerte correspondant à trois débits différents et représentés par trois couleurs : vert, jaune et rouge.
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Les travaux de la première tranche de ce canal ont été réalisés fin 2006.
Les travaux de la deuxième tranche ont été interrompus par la suite durant deux ans à cause de l'opposition du propriétaire d'un terrain concerné par les travaux du canal. Une procédure d'expropriation est en cours, selon un responsable de la préfecture. Un arrangement aurait été trouvé avec le propriétaire concerné. Une fois la solution trouvée, les travaux de la deuxième tranche ont commencé. Cela fait plus d'une semaine que la réalisation finale du canal a été reprise. Cette dernière a nécessité une enveloppe budgétaire avoisinant les 56.000.000 de DH. Une somme financée par le secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement.
Il est à rappeler que Mohammedia est prise de part et d'autre dans son emplacement littoral par deux rivières, l'oued El Maleh et l'oued N'fifikh qui drainent les affluents en amont vers les points topographiques bas situés au niveau de la ville. Les intempéries exceptionnelles de 1996 et 2002 avaient engendré des crues qui avaient causé des inondations et des dégâts importants dans plusieurs régions dont la ville basse de Mohammédia. A l'époque, l'état de l'assainissement liquide et les secteurs non raccordés au réseau d'assainissement ainsi que les ouvrages de collecte des eaux pluviales non adoptés à recevoir des ruissellements à fort débit avaient accentué les problèmes causant des dégâts. Pour atténuer les efforts des inondations, un plan d'action a été proposé.
Ce programme anti-inondation mis en place depuis fin 2002 a été renforcé par la construction de deux barrages: Boukarkour et Hassar dont les travaux sont bel et bien terminés. Les deux ouvrages sont destinés à protéger la ville des crues.
Le barrage Boukarkour consiste dans l'installation d'un bassin de 1.120 km2. Ce dernier offre une capacité de stockage de 57 millions m3 et de régularisation de 16 millions m3. Outre, la protection de la ville des crues, il permettra la régularisation des apports pour une éventuelle utilisation de l'eau à des fins d'irrigation et d'alimentation en eau potable de la ville de Ben Ahmed, El Gara et les douars avoisinants. Il contribuera ainsi à l'irrigation des périmètres de l'oued El Mellah, situé dans les communes rurales de Sidi Moussa Ben Ali et Sidi El Mejdoub (province de Benslimane).
En parallèle, un projet de pisciculture est prévu visant l'empoissonnement de la retenue après son remplissage par diverses espèces de poissons et l'exploitation des eaux du barrage à des fins touristiques, avec l'édification d'un lac à l'aval de cet ouvrage. Il est à rappeler également qu'en parallèle aux ouvrages de protection, un système d'alerte a été mis en place. Il s'agit d'un dispositif d'une importance capitale à même de prévenir la population à temps afin qu'elle prenne les mesures qui s'imposent. De même, 3 nouvelles stations ont été créées. Toutes sont aussi équipées de postes d'annonce. Pour perfectionner le système d'information de la population, un plan d'alerte a été élaboré avec un trois niveaux d'alerte correspondant à trois débits différents et représentés par trois couleurs : vert, jaune et rouge.
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