En effet, beaucoup d'entre eux continuent à s'approvisionner au souk hebdomadaire de Benyakhlef situé non loin de la ville des fleurs. Il faut dire que ce marché traditionnel a beaucoup de succès auprès des habitants de Fédala et ses périphéries. Cependant, l'emplacement du souk en plein centre de Benyakhlef engendre de nombreux problèmes environnementaux. « Le Souk est source de pollution, de nuisances sonores ainsi que d'autres problèmes d'hygiène et de sécurité. Ce souk véhicule une image rétrograde en contradiction avec l'essor économique de la région », indique un habitant de la commune rurale, Benyakhlef. Avant même de franchir l'entrée de ce souk, une puanteur étouffante vous empoisonne les narines. Une fois à l'intérieur, on se croirait dans un dépotoir.
Les allées sont emplies de saleté. Tout est crasseux. Aux alentours du marché traditionnel, les amas d'ordures et de déchets s'accumulent partout. Les charretiers, taxis, bus et vélomoteurs s'y rassemblent également accentuant ainsi les problèmes de circulation. Au sein du souk, les produits alimentaires sont vendus sans le moindre contrôle. Les propriétaires de stands ou plutôt de tentes étalent leurs marchandises sur des tables en bois ou à même le sol sous la poussière et à côté des amas d'ordures. Pis, les images les plus flagrantes sont celles des étalages de viande clandestine. Les bovins, ovins, poulets, lapins et caprins sont abattus sans le moindre respect des règles d'hygiène.
Les points d'eau disponibles au souk sont insuffisants pour le lavage des tripes et des abats. Les viscères pleins de sang sont éparpillés partout. Les outils utilisés pour l'abattage ne sont ni lavés ni désinfectés. Le danger pour la santé du consommateur est partout. Aucun contrôle sanitaire. Pourtant, c'est un grand nombre de citoyens qui fait ses courses au marché.
Il est à noter que les risques de ces méthodes de vente à Benyakhlef sont multiples. Les intoxications alimentaires restent les principales menaces. Ces intoxications peuvent avoir plusieurs causes dont les principales sont d'origine bactérienne telles que les contaminations des carcasses par les salmonelles, les staphylocoques, les esherichia coli entèropathogènes et le campylobacter. Ces menaces devront inciter les responsables de Mohammedia à traiter ce problème qui défigure le centre de Benyakhlef. L'unique alternative résiderait dans la délocalisation du souk.
Son transfert vers un emplacement plus adapté et doté de toute l'infrastructure adéquate garantirait non seulement la sécurité et l'hygiène des lieux mais il contribuerait aussi à régler les problèmes de circulation. Rappelons que le Souk hebdomadaire qui se tenait à Mohammedia, a été transféré par le Syndicat des communes de Mohammedia et de Benyakhlef en 1984. Ce marché réalise une recette annuelle de 2 millions de dirhams, ce qui représente 50% des recettes globales de la commune de Benyakhlef.
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Sa proximité des grandes villes et sa position de carrefour ont accéléré l'urbanisation de cette petite localité. Pour autant, les atouts de ce territoire en pleine mutation ne doivent pas conduire à négliger les problèmes qui se révèlent d'ores et déjà et qui fragilisent son avenir. En dépit de cette proximité avec Mohammédia, la commune est confrontée à de grands problèmes qui entravent son développement et son épanouissement. Il est à signaler que le prix du foncier de cette localité rurale ne cesse d'augmenter en dépit de son statut de commune rurale. Cette hausse est une conséquence de divers facteur notamment l'accroissement des prix de l'immobilier dans les villes avoisinantes et l'insertion du centre dans un contexte régional à fort potentiel économique et sa proximité de voies de communication importantes vu sa situation sur l'axe Rabat-Casablanca. La pression sur le centre s'est traduite par une hausse des prix des terrains, ce qui a conduit à l'empiètement sur les terrains à vocation agricoles.
Les allées sont emplies de saleté. Tout est crasseux. Aux alentours du marché traditionnel, les amas d'ordures et de déchets s'accumulent partout. Les charretiers, taxis, bus et vélomoteurs s'y rassemblent également accentuant ainsi les problèmes de circulation. Au sein du souk, les produits alimentaires sont vendus sans le moindre contrôle. Les propriétaires de stands ou plutôt de tentes étalent leurs marchandises sur des tables en bois ou à même le sol sous la poussière et à côté des amas d'ordures. Pis, les images les plus flagrantes sont celles des étalages de viande clandestine. Les bovins, ovins, poulets, lapins et caprins sont abattus sans le moindre respect des règles d'hygiène.
Les points d'eau disponibles au souk sont insuffisants pour le lavage des tripes et des abats. Les viscères pleins de sang sont éparpillés partout. Les outils utilisés pour l'abattage ne sont ni lavés ni désinfectés. Le danger pour la santé du consommateur est partout. Aucun contrôle sanitaire. Pourtant, c'est un grand nombre de citoyens qui fait ses courses au marché.
Il est à noter que les risques de ces méthodes de vente à Benyakhlef sont multiples. Les intoxications alimentaires restent les principales menaces. Ces intoxications peuvent avoir plusieurs causes dont les principales sont d'origine bactérienne telles que les contaminations des carcasses par les salmonelles, les staphylocoques, les esherichia coli entèropathogènes et le campylobacter. Ces menaces devront inciter les responsables de Mohammedia à traiter ce problème qui défigure le centre de Benyakhlef. L'unique alternative résiderait dans la délocalisation du souk.
Son transfert vers un emplacement plus adapté et doté de toute l'infrastructure adéquate garantirait non seulement la sécurité et l'hygiène des lieux mais il contribuerait aussi à régler les problèmes de circulation. Rappelons que le Souk hebdomadaire qui se tenait à Mohammedia, a été transféré par le Syndicat des communes de Mohammedia et de Benyakhlef en 1984. Ce marché réalise une recette annuelle de 2 millions de dirhams, ce qui représente 50% des recettes globales de la commune de Benyakhlef.
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Benyakhlef en bref...
Avec ses 14 935 habitants, la commune rurale de Beni yakhlef, annexée en mars 2003 à la ville de Mohammédia, recèle de nombreux atouts notamment sa situation géographique particulièrement attractive.Sa proximité des grandes villes et sa position de carrefour ont accéléré l'urbanisation de cette petite localité. Pour autant, les atouts de ce territoire en pleine mutation ne doivent pas conduire à négliger les problèmes qui se révèlent d'ores et déjà et qui fragilisent son avenir. En dépit de cette proximité avec Mohammédia, la commune est confrontée à de grands problèmes qui entravent son développement et son épanouissement. Il est à signaler que le prix du foncier de cette localité rurale ne cesse d'augmenter en dépit de son statut de commune rurale. Cette hausse est une conséquence de divers facteur notamment l'accroissement des prix de l'immobilier dans les villes avoisinantes et l'insertion du centre dans un contexte régional à fort potentiel économique et sa proximité de voies de communication importantes vu sa situation sur l'axe Rabat-Casablanca. La pression sur le centre s'est traduite par une hausse des prix des terrains, ce qui a conduit à l'empiètement sur les terrains à vocation agricoles.
