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Mahjoubi Aherdane est là pour l'éternité, semble-t-il dire. D'ailleurs, il n'a rien perdu de la verve dont il a toujours fait preuve. Et les siens, qu'ils le veuillent ou non, sont bien obligés de composer avec ses sauts d'humeur. Ainsi, pas plus loin que vendredi dernier, le bureau politique du Mouvement populaire s'est réuni. A l'ordre du jour, plusieurs sujets de l'actualité de la scène politique nationale, certes, mais pas uniquement. En fait, le clou de la rencontre n'était autre que l'annonce de la création officielle du fameux conseil de la présidence ( CP). Sans surprise, Aherdane en prend la présidence et sera accompagné de huit autres membres qu'il aura toute latitude de choisir parmi les militants du parti. Quid des critères du choix des membres du conseil de la présidence ? Le communiqué ayant sanctionné la réunion du bureau politique avance, de manière laconique, trois dénominateurs : la compétence, la bonne conduite et la rigueur.
Point, on n'en dit pas plus. En revanche, il est important de relever, outre la composition du conseil de la présidence, on retiendra que ce dernier n'aura de compte à rendre qu'à lui-même. Entièrement autonome, l'Amghar et ceux de sa garde rapprochée jouiront de l'autonomie de gestion par rapport aux organes et structures du parti. Quant aux missions de ce CP, elles sont à l'image du choix des critères. En effet, de manière aussi laconique que la présentation des critères, le même communiqué annonce que l'instance en question devra veiller au respect de la ligne politique du parti, ainsi qu'aux principes ayant présidé à sa naissance. Sans omettre de vue que le CP mettra au fronton de ses préoccupations la préservation de l'unité du Mouvement populaire et ne s'empêchera pas, on s'en doute, d'émettre des conseils à l'endroit de la direction du parti. En définitive, il semblerait que la CP s'installe en gardien du temple haraki, voire qu'il peut constituer le maître à bord du cockpit du Mouvement populaire.
De la sorte, huit mois après le fameux communiqué de Mahjoubi Aherdane, où il annonçait qu'il allait se consacrer aux «grandes orientations du parti», il aura la main haute pour assurer la mission qu'il s'est assignée. Ceci pour le plat de résistance. Par ailleurs, le secrétaire général du parti ne pouvait passer sous silence les récents développements qu'a connus sa formation, mais sans y aller de front. Il s'agit, entre autres, de l'hémorragie annoncée au niveau de son groupe de la deuxième chambre dont une partie aurait opté de se joindre au nouveau rassemblement autour de «Modernité et authenticité». Mohand Laenser préfère
tempérer en attendant d'y voir plus clair.
Or, pour avoir le fin mot de l'histoire, tout porte à croire que le Secrétaire général du MP gère plutôt le temps. Le temps, en fait, que les discussions qu'il mène en vue d'une alliance avec le «Mouvement pour tous les démocrates» aboutissent. Et ce, on l'aurait compris, au moment où les tractations vont bon train dans l'optique de la création d'un parti politique devant réunir le quintette de petites formations formant le groupe «Modernité et authenticité».
Sachant que le processus en cours, mené conjointement par Al Ahd et le PND serait sur le point d'aboutir dans les quelques jours à venir. D'ailleurs, compte tenu du fait que le MP ne peut se dissoudre pour fondre dans ledit parti, l'idée avancée est d'aller vers une alliance dont les contours restent encore à déterminer. D'où l'appel du bureau politique du MP à poursuivre avec le MTD «afin de déterminer les conditions de cette future alliance.»
Une future alliance, en toute vraisemblance, qui n'aura rien d'une fusion-absorption, puisque Mahjoubi Aherdane et les siens, malgré le camouflet qu'ils ont dû encaisser au moment de la constitution de l'actuelle majorité, persistent à avoir confiance quant à leur capacité de rebondir.
Un camouflet, faut-il le rappeler, qui a ébranlé plus d'un au sein du Mouvement populaire au point que d'aucuns sont allés jusqu'à demander la tête tripartite du parti pour cause de mal-négociations avec Abbas El Fassi. Certains ont même voulu provoquer un congrès extraordinaire pour tirer les choses au clair. On le sait, il n'en a rien été. Et le parti, “passé le temps des appels du pied'', a fini par se résoudre à prendre son mal en patience, tout comme les militants qui se sont résignés à attendre des moments meilleurs. Surtout que la machine électorale dont ils se prévalent se verrait bien revenir à la charge lors des échéances électorales de 2009.
Or, l'éventuelle alliance avec le bras politique du MTD pourra bien constituer un levier pour ce rebond salutaire tant attendu par les amis de Mohand Laenser.
Seulement voilà, pour un parti qui se dit de l'opposition- où il ne brille pas pour autant-, cela va être réellement problématique. Surtout quand on prend en ligne de compte les sorties fracassantes du secrétaire général du MP à l'encontre, entre autres, de la déclaration gouvernementale. D'autant plus que le groupe «Authenticité et modernité», lui, évoque toujours, et jusqu'à preuve du contraire, son soutien à la majorité. Un vrai dilemme, en somme. Qu'à cela ne tienne, le MP, qui se voit toujours dans les habits de parti au gouvernement, peut ne pas trouver trop de mal à recadrer son discours pour influer sur les évènements de l'intérieur même de la majorité.
Point, on n'en dit pas plus. En revanche, il est important de relever, outre la composition du conseil de la présidence, on retiendra que ce dernier n'aura de compte à rendre qu'à lui-même. Entièrement autonome, l'Amghar et ceux de sa garde rapprochée jouiront de l'autonomie de gestion par rapport aux organes et structures du parti. Quant aux missions de ce CP, elles sont à l'image du choix des critères. En effet, de manière aussi laconique que la présentation des critères, le même communiqué annonce que l'instance en question devra veiller au respect de la ligne politique du parti, ainsi qu'aux principes ayant présidé à sa naissance. Sans omettre de vue que le CP mettra au fronton de ses préoccupations la préservation de l'unité du Mouvement populaire et ne s'empêchera pas, on s'en doute, d'émettre des conseils à l'endroit de la direction du parti. En définitive, il semblerait que la CP s'installe en gardien du temple haraki, voire qu'il peut constituer le maître à bord du cockpit du Mouvement populaire.
De la sorte, huit mois après le fameux communiqué de Mahjoubi Aherdane, où il annonçait qu'il allait se consacrer aux «grandes orientations du parti», il aura la main haute pour assurer la mission qu'il s'est assignée. Ceci pour le plat de résistance. Par ailleurs, le secrétaire général du parti ne pouvait passer sous silence les récents développements qu'a connus sa formation, mais sans y aller de front. Il s'agit, entre autres, de l'hémorragie annoncée au niveau de son groupe de la deuxième chambre dont une partie aurait opté de se joindre au nouveau rassemblement autour de «Modernité et authenticité». Mohand Laenser préfère
tempérer en attendant d'y voir plus clair.
Or, pour avoir le fin mot de l'histoire, tout porte à croire que le Secrétaire général du MP gère plutôt le temps. Le temps, en fait, que les discussions qu'il mène en vue d'une alliance avec le «Mouvement pour tous les démocrates» aboutissent. Et ce, on l'aurait compris, au moment où les tractations vont bon train dans l'optique de la création d'un parti politique devant réunir le quintette de petites formations formant le groupe «Modernité et authenticité».
Sachant que le processus en cours, mené conjointement par Al Ahd et le PND serait sur le point d'aboutir dans les quelques jours à venir. D'ailleurs, compte tenu du fait que le MP ne peut se dissoudre pour fondre dans ledit parti, l'idée avancée est d'aller vers une alliance dont les contours restent encore à déterminer. D'où l'appel du bureau politique du MP à poursuivre avec le MTD «afin de déterminer les conditions de cette future alliance.»
Une future alliance, en toute vraisemblance, qui n'aura rien d'une fusion-absorption, puisque Mahjoubi Aherdane et les siens, malgré le camouflet qu'ils ont dû encaisser au moment de la constitution de l'actuelle majorité, persistent à avoir confiance quant à leur capacité de rebondir.
Un camouflet, faut-il le rappeler, qui a ébranlé plus d'un au sein du Mouvement populaire au point que d'aucuns sont allés jusqu'à demander la tête tripartite du parti pour cause de mal-négociations avec Abbas El Fassi. Certains ont même voulu provoquer un congrès extraordinaire pour tirer les choses au clair. On le sait, il n'en a rien été. Et le parti, “passé le temps des appels du pied'', a fini par se résoudre à prendre son mal en patience, tout comme les militants qui se sont résignés à attendre des moments meilleurs. Surtout que la machine électorale dont ils se prévalent se verrait bien revenir à la charge lors des échéances électorales de 2009.
Or, l'éventuelle alliance avec le bras politique du MTD pourra bien constituer un levier pour ce rebond salutaire tant attendu par les amis de Mohand Laenser.
Seulement voilà, pour un parti qui se dit de l'opposition- où il ne brille pas pour autant-, cela va être réellement problématique. Surtout quand on prend en ligne de compte les sorties fracassantes du secrétaire général du MP à l'encontre, entre autres, de la déclaration gouvernementale. D'autant plus que le groupe «Authenticité et modernité», lui, évoque toujours, et jusqu'à preuve du contraire, son soutien à la majorité. Un vrai dilemme, en somme. Qu'à cela ne tienne, le MP, qui se voit toujours dans les habits de parti au gouvernement, peut ne pas trouver trop de mal à recadrer son discours pour influer sur les évènements de l'intérieur même de la majorité.
