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Le Festival Jazzablanca, organisé par Hill'Art Productions, nous revient cette année avec une troisième édition pleine de nouveautés et des stars mais avec le même objectif qui est de donner à la ville de Casablanca la chance de devenir une plate-forme musicale incontournable.
Cela fait déjà trois ans que ce rendez-vous égaie les nuits printanières de la métropole. Au fil des éditions, Jazzablanca est devenu le lieu de rassemblement incontournable de tous les amoureux du jazz.
Avec ses invités de gros calibre, ses sites prestigieux et ses belles soirées, Jazzablanca a su avoir ses propres caractéristiques. Comme à l'accoutumée, les concerts de cette édition se tiendront au Mégarama ainsi que dans certains restaurants de la ville. Kaoutar Kabbaj, chef de projet à Hill'Art, nous parle de la particularité de cette troisième édition de Jazzablanca. «Le festival est étalé sur une durée de deux semaines au lieu de cinq jours». Sur les raisons d'une telle décision, elle nous répond: «Cette nouvelle programmation permettra aux amateurs du jazz d'assister à l'ensemble des concerts qui sont désormais espacés».
Au programme, on retrouve certains des grands noms du jazz mondial mais qui chantent chacun un genre différent. On retrouve le disco, le rythm'n blues, le blues et la soul. A leur tête, celle à qui on doit le titre qui passe en boucle dans toutes nos fêtes «I will survive». Vous l'avez reconnue, il s'agit de Gloria Gaynor qui ouvrira le bal du jazz le mardi 1er avril prochain. Entre ses enregistrements d'albums de nouveau jazz et de gospel, ses tournées dans le monde entier, ses passages sur les chaînes de télévision, cette star internationale a trouvé le temps pour venir chanter devant son public casablancais.
Alors qu'elle avait 19 ans, G. Gaynor a signé son premier contrat en 1974. Et c'est le début d'une grande carrière pour cette «survivante» au grand talent, à la persévérance et à l'ambition inégalés. En 1979, elle casse les «charts» avec son célèbre titre «I will survive». Chez nous, elle viendra interpréter ses performances captivantes, disco et gospel confondus.
Une autre femme fera partie de la fête. Il s'agit d'Elisabeth Kontomanou, une Gréco-guinéenne née en France. De sa diversité culturelle, la diva du jazz «retient l'ouverture sur l'Autre». En effet, durant tout son parcours, Elisabeth sillonne le monde afin d'assouvir sa passion pour la musique.
De la Suède, où elle démarre sa carrière, à la France en passant par les Etats-Unis où elle joue dans les plus grands clubs de New York… cette diva a réussi à trouver le chemin à suivre. Aujourd'hui, elle marque la musique du jazz en étant une des très rares vocalistes à jouer en tant que side-woman.
La soul sera chantée à Casablanca par Bettye Lavette.
A la voix incroyablement expressive, l'artiste est considérée comme l'une des plus grandes chanteuses de cette musique dans l'histoire des Etats-Unis. Découverte et poussée par le légendaire Johnnie Mae Matthews, Bettye enregistre, pendant ses 30 ans de carrière, une série de chansons à grand succès.
Du côté des hommes, on retrouve l'artiste marocain Vigon. Chanteur de Michel Jonasz, ce spécialiste de rythm'n'blues vit actuellement à Paris où il se fait engager à «l'American Dream».
Il y chante avec ses «propres bands». Pour le fun, il se produit en galas sur les grandes scènes, accompagné des meilleurs musiciens français de la «soul music». Enfin, les spectateurs écouteront du blues à l'état pur qui leur sera joué par Bernard Allison.
Pour lui, le blues c'est s'exprimer sans répit et avec ardeur, en prenant le risque de se dévoiler un peu plus dans ses chansons.
En tout, c'est une vraie brochette de stars du jazz que le Jazzablanca offre aux habitants de la métropole.
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C'est une occasion pour les amateurs du jazz de côtoyer leurs idoles ou de se familiariser avec cette pratique musicale. Cependant, le festival reste fermé au grand public, tous les concerts étant payants. Explication du chef du projet: financièrement, nous ne sommes pas encore en mesure de financer des spectacles gratuits à 100%.
D'autre part, la difficulté à Casablanca réside dans le fait qu'il faut prévoir 80.000 personnes et plus sur les places publiques. Ce sont donc de grandes installations qui nécessitent un soutien massif des représentants de la région et de l'agglomération.
Cela fait déjà trois ans que ce rendez-vous égaie les nuits printanières de la métropole. Au fil des éditions, Jazzablanca est devenu le lieu de rassemblement incontournable de tous les amoureux du jazz.
Avec ses invités de gros calibre, ses sites prestigieux et ses belles soirées, Jazzablanca a su avoir ses propres caractéristiques. Comme à l'accoutumée, les concerts de cette édition se tiendront au Mégarama ainsi que dans certains restaurants de la ville. Kaoutar Kabbaj, chef de projet à Hill'Art, nous parle de la particularité de cette troisième édition de Jazzablanca. «Le festival est étalé sur une durée de deux semaines au lieu de cinq jours». Sur les raisons d'une telle décision, elle nous répond: «Cette nouvelle programmation permettra aux amateurs du jazz d'assister à l'ensemble des concerts qui sont désormais espacés».
Au programme, on retrouve certains des grands noms du jazz mondial mais qui chantent chacun un genre différent. On retrouve le disco, le rythm'n blues, le blues et la soul. A leur tête, celle à qui on doit le titre qui passe en boucle dans toutes nos fêtes «I will survive». Vous l'avez reconnue, il s'agit de Gloria Gaynor qui ouvrira le bal du jazz le mardi 1er avril prochain. Entre ses enregistrements d'albums de nouveau jazz et de gospel, ses tournées dans le monde entier, ses passages sur les chaînes de télévision, cette star internationale a trouvé le temps pour venir chanter devant son public casablancais.
Alors qu'elle avait 19 ans, G. Gaynor a signé son premier contrat en 1974. Et c'est le début d'une grande carrière pour cette «survivante» au grand talent, à la persévérance et à l'ambition inégalés. En 1979, elle casse les «charts» avec son célèbre titre «I will survive». Chez nous, elle viendra interpréter ses performances captivantes, disco et gospel confondus.
Une autre femme fera partie de la fête. Il s'agit d'Elisabeth Kontomanou, une Gréco-guinéenne née en France. De sa diversité culturelle, la diva du jazz «retient l'ouverture sur l'Autre». En effet, durant tout son parcours, Elisabeth sillonne le monde afin d'assouvir sa passion pour la musique.
De la Suède, où elle démarre sa carrière, à la France en passant par les Etats-Unis où elle joue dans les plus grands clubs de New York… cette diva a réussi à trouver le chemin à suivre. Aujourd'hui, elle marque la musique du jazz en étant une des très rares vocalistes à jouer en tant que side-woman.
La soul sera chantée à Casablanca par Bettye Lavette.
A la voix incroyablement expressive, l'artiste est considérée comme l'une des plus grandes chanteuses de cette musique dans l'histoire des Etats-Unis. Découverte et poussée par le légendaire Johnnie Mae Matthews, Bettye enregistre, pendant ses 30 ans de carrière, une série de chansons à grand succès.
Du côté des hommes, on retrouve l'artiste marocain Vigon. Chanteur de Michel Jonasz, ce spécialiste de rythm'n'blues vit actuellement à Paris où il se fait engager à «l'American Dream».
Il y chante avec ses «propres bands». Pour le fun, il se produit en galas sur les grandes scènes, accompagné des meilleurs musiciens français de la «soul music». Enfin, les spectateurs écouteront du blues à l'état pur qui leur sera joué par Bernard Allison.
Pour lui, le blues c'est s'exprimer sans répit et avec ardeur, en prenant le risque de se dévoiler un peu plus dans ses chansons.
En tout, c'est une vraie brochette de stars du jazz que le Jazzablanca offre aux habitants de la métropole.
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Les limites de «Jazzablanca»
Parmi ses objectifs, «Jazzablanca a pour ambition de devenir un rendez-vous incontournable pour les artistes et les partenaires publics et privés et surtout une vitrine pour Casablanca en tant qu' événement-phare de la ville», nous explique Kaoutar Kabbaj. Le Jazzablanca est, en effet, une manifestation qui attire, par essence, les mélomanes et les musiciens férus de ce genre musical.C'est une occasion pour les amateurs du jazz de côtoyer leurs idoles ou de se familiariser avec cette pratique musicale. Cependant, le festival reste fermé au grand public, tous les concerts étant payants. Explication du chef du projet: financièrement, nous ne sommes pas encore en mesure de financer des spectacles gratuits à 100%.
D'autre part, la difficulté à Casablanca réside dans le fait qu'il faut prévoir 80.000 personnes et plus sur les places publiques. Ce sont donc de grandes installations qui nécessitent un soutien massif des représentants de la région et de l'agglomération.
