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Une grande artiste au vrai sens du terme, vu sa présence auprès de l'orchestre et son comportement très humble, mais aussi très sûre d'elle, arrivant à faire passer son message et obtenir ce qu'elle désire avec beaucoup de tact et de professionnalisme. A aucun moment, les membres de l'orchestre n'ont senti une certaine autorité de sa part. Une ambiance très harmonieuse a ainsi régné tout au long des trois heures d'affilée de répétitions du répertoire avec lequel Samira Said enchantera aujourd'hui, sans aucun doute, le public de Laâyoune. «J'ai préparé avec l'orchestre un répertoire de douze chansons, trois du dernier album, puis les autres que le public connaît et souhaite entendre à chaque fois», précise Samira qui a eu l'amabilité de s'entretenir avec nous malgré la pression du temps.
Sa production au Festival Rawafid Azawane prouve encore une fois la célébrité de cette artiste et sa popularité auprès des organisateurs de grandes manifestations musicales. Ces événements qui se multiplient de plus en plus ont satisfait notre star.
« Je me suis déjà produite dans plusieurs festivals au Maroc, notamment à Rabat, Agadir, Tétouan, etc. et je constate que notre pays est sur la bonne voie dans ce genre de manifestations artistiques. Les organisateurs travaillent avec beaucoup de professionnalisme et de savoir-faire. Le Maroc n'a rien à envier à d'autres pays.
Il est au même diapason, car beaucoup de mes collègues arabes reviennent très enchantés quand ils se produisent chez nous», souligne l'artiste qui a, en effet, toujours eu des concerts réussis tant au niveau technique que public. Celui de Laâyoune aura, donc, droit à un cocktail de chansons aussi bien de ses anciens albums tels ses immortels succès, restés ancrés dans les esprits des générations qui ont accompagné sa riche carrière, «âal baal», «Rouhi », «Ya habibi», «Youm wara youm », entre autres, que de son nouveau CD « Ayyam Hayati », où Samira Said nous étonne encore avec de la créativité dans la composition et l'interprétation. « Je crois que ce dernier-né a été bien accueilli.
D'après les échos que j'ai eus, je pense que les gens ont beaucoup aimé et j'en suis très contente. Maintenant, je suis en train de préparer un single pour l'été avec un compositeur marocain, dont je dévoilerais le nom quand nous aurions terminé notre travail », nous confie-t-elle. Il y a toujours de la création et de l'innovation dans ses produits. Rien à voir avec la rengaine dont nous casse la tête, à longueur de journée, les chaînes de télévisions arabes avec des chanteurs sans âme ni profil d'artiste. Samira Said est autre chose. C'est une artiste-née. D'ailleurs, elle en a toujours eu l'étoffe, elle, qui a relevé le défi depuis son jeune âge en interprétant les longues « Qassida » d'Oum Kaltoum. Aujourd'hui, elle ne cesse de nous surprendre avec le choix minutieux de ses paroles, ses compositeurs, ses arrangeurs musicaux et même ses orchestres pour se produire aux soirées et festivals.
D'où son choix de la formation « Al Joudour », formée de musiciens de qualité et dirigée par le virtuose R'Chid Regragui qui mène son orchestre d'une main de maître. «D'abord, il faut souligner que Samira est une fierté pour le Maroc, les Marocains et pour nous en tant que musiciens qui l'ont accompagnée plusieurs fois sur scène. Chez Samira, nous découvrons toujours de la nouveauté et de l'innovation, deux critères qui sont très fructueux pour l'artiste-musicien. Avec elle, on n'interprète pas à la lettre ce qui est dans le CD, mais elle nous permet d'ajouter autre chose. C'est cette évolution continue et complémentaire, à travers la collaboration avec elle, qui qualifie Samira Said et la distingue des autres.
Avec elle, tout se passe toujours bien. Il y a même une certaine complicité qui s'est créée entre nous au fil du temps et qui est essentielle pour accomplir un bon travail », précise le chef de l'orchestre «Al-Joudour», R'Chid Regragui. Avec ces moments de répétitions, nous avons eu droit à un beau prélude que le public de Laâyoune aura le privilège de déguster, aujourd'hui, en compagnie de la grande star Samira Said, dans des vraies conditions scénique, de sons et de lumières.
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Depuis, son public s'est élargi davantage à l'international. Son parcours lumineux fut gratifié par de nombreux Prix et distinctions honorifiques à ne plus compter, dont le World Music Award WMA "best arabian singer" (2003) dans la catégorie Afrique-Moyen-Orient pour les ventes de son disque « Youm Wara Youm » qui dépasse les 3 millions d'unités vendues, quatre fois le Prix du Festival de la Musique arabe au Caire, en tant que meilleure artiste féminine de l'année. En 2006 Samira Saïd interprète une nouvelle chanson en français, anglais et arabe pour la coupe d'Afrique des Nations, qu'elle a également chantée à l'ouverture de la CAN au stade du Caire.
Plusieurs albums ont relayé sa carrière, remportant à chaque fois un vif succès auprès de tous les publics. L'année 2008 lui était aussi bien marquée avec l'obtention du trophée « Rabab d'Or », décerné par le Comité national de la Musique (membre du Conseil international de la Musique de Paris), puis la sortie de son nouvel album « Ayyam Hayati ».
Sa production au Festival Rawafid Azawane prouve encore une fois la célébrité de cette artiste et sa popularité auprès des organisateurs de grandes manifestations musicales. Ces événements qui se multiplient de plus en plus ont satisfait notre star.
« Je me suis déjà produite dans plusieurs festivals au Maroc, notamment à Rabat, Agadir, Tétouan, etc. et je constate que notre pays est sur la bonne voie dans ce genre de manifestations artistiques. Les organisateurs travaillent avec beaucoup de professionnalisme et de savoir-faire. Le Maroc n'a rien à envier à d'autres pays.
Il est au même diapason, car beaucoup de mes collègues arabes reviennent très enchantés quand ils se produisent chez nous», souligne l'artiste qui a, en effet, toujours eu des concerts réussis tant au niveau technique que public. Celui de Laâyoune aura, donc, droit à un cocktail de chansons aussi bien de ses anciens albums tels ses immortels succès, restés ancrés dans les esprits des générations qui ont accompagné sa riche carrière, «âal baal», «Rouhi », «Ya habibi», «Youm wara youm », entre autres, que de son nouveau CD « Ayyam Hayati », où Samira Said nous étonne encore avec de la créativité dans la composition et l'interprétation. « Je crois que ce dernier-né a été bien accueilli.
D'après les échos que j'ai eus, je pense que les gens ont beaucoup aimé et j'en suis très contente. Maintenant, je suis en train de préparer un single pour l'été avec un compositeur marocain, dont je dévoilerais le nom quand nous aurions terminé notre travail », nous confie-t-elle. Il y a toujours de la création et de l'innovation dans ses produits. Rien à voir avec la rengaine dont nous casse la tête, à longueur de journée, les chaînes de télévisions arabes avec des chanteurs sans âme ni profil d'artiste. Samira Said est autre chose. C'est une artiste-née. D'ailleurs, elle en a toujours eu l'étoffe, elle, qui a relevé le défi depuis son jeune âge en interprétant les longues « Qassida » d'Oum Kaltoum. Aujourd'hui, elle ne cesse de nous surprendre avec le choix minutieux de ses paroles, ses compositeurs, ses arrangeurs musicaux et même ses orchestres pour se produire aux soirées et festivals.
D'où son choix de la formation « Al Joudour », formée de musiciens de qualité et dirigée par le virtuose R'Chid Regragui qui mène son orchestre d'une main de maître. «D'abord, il faut souligner que Samira est une fierté pour le Maroc, les Marocains et pour nous en tant que musiciens qui l'ont accompagnée plusieurs fois sur scène. Chez Samira, nous découvrons toujours de la nouveauté et de l'innovation, deux critères qui sont très fructueux pour l'artiste-musicien. Avec elle, on n'interprète pas à la lettre ce qui est dans le CD, mais elle nous permet d'ajouter autre chose. C'est cette évolution continue et complémentaire, à travers la collaboration avec elle, qui qualifie Samira Said et la distingue des autres.
Avec elle, tout se passe toujours bien. Il y a même une certaine complicité qui s'est créée entre nous au fil du temps et qui est essentielle pour accomplir un bon travail », précise le chef de l'orchestre «Al-Joudour», R'Chid Regragui. Avec ces moments de répétitions, nous avons eu droit à un beau prélude que le public de Laâyoune aura le privilège de déguster, aujourd'hui, en compagnie de la grande star Samira Said, dans des vraies conditions scénique, de sons et de lumières.
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Les débuts d'une star
Née à Rabat, Samira Said, de son vrai nom "Samira Bensaid", s'est éprise de la musique et du chant depuis sa tendre enfance. Sa carrière artistique a débuté avec des compositeurs marocains de renom avec lesquels elle a réussi de grands succès qui l'ont propulsée à l'extérieur des frontières, et plus particulièrement en Egypte où elle a su s'imposer en tant que grande star du monde arabe.Depuis, son public s'est élargi davantage à l'international. Son parcours lumineux fut gratifié par de nombreux Prix et distinctions honorifiques à ne plus compter, dont le World Music Award WMA "best arabian singer" (2003) dans la catégorie Afrique-Moyen-Orient pour les ventes de son disque « Youm Wara Youm » qui dépasse les 3 millions d'unités vendues, quatre fois le Prix du Festival de la Musique arabe au Caire, en tant que meilleure artiste féminine de l'année. En 2006 Samira Saïd interprète une nouvelle chanson en français, anglais et arabe pour la coupe d'Afrique des Nations, qu'elle a également chantée à l'ouverture de la CAN au stade du Caire.
Plusieurs albums ont relayé sa carrière, remportant à chaque fois un vif succès auprès de tous les publics. L'année 2008 lui était aussi bien marquée avec l'obtention du trophée « Rabab d'Or », décerné par le Comité national de la Musique (membre du Conseil international de la Musique de Paris), puis la sortie de son nouvel album « Ayyam Hayati ».
