«Dans les pratiques actuelles de l'OMC, l'économie imposant une sauvegarde décide quel degré de protection est approprié. Mais cette protection pourrait être réglementée et limitée», a estimé M. Zoellick dans un communiqué lundi. Les négociations du cycle de Doha à Genève en juillet ont échoué sur le seuil de déclenchement de la sauvegarde, l'Inde souhaitant que ce seuil soit placé assez bas, tandis que les Etats-Unis craignaient qu'elle devienne un outil protectionniste.
Un mécanisme de sauvegarde peut être invoqué par un pays craignant que la libéralisation du commerce d'un bien ne mette en péril la production locale et lui autorise à élever certaines barrières douanières. «Toutes les parties semblent être d'accord pour dire que la sauvegarde ne devrait pas être imposée pour bloquer les flux normaux des échanges. Mais elles divergent sur la question de savoir quel changement justifie la protection temporaire d'une sauvegarde», a souligné M. Zoellick. Selon lui, toute utilisation de ce mécanisme «pourrait exiger un examen des facteurs en complément des flux commerciaux gagnés».
Il a également suggéré qu'une procédure plus rapide soit créée pour contester une sauvegarde abusive. «Le grand problème de la sauvegarde est qu'une fois qu'un pays soulève cette clause, cela peut prendre deux ans voire plus pour attaquer ses fondements. Pendant ce temps, les barrières bloquent le commerce. Un compromis pourrait donc créer une procédure accélérée de contestation, sans appel», a affirmé le président de la BM. M. Zoellick a soutenu dans ce communiqué l'initiative du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qui cherche à relancer les négociations.
«Le président Lula a appelé les parties en présence à ne pas laisser les négociations de l'OMC échouer à cause de différences sur une sauvegarde spéciale pour l'agriculture. Il a raison», a souligné le président de l'institution multilatérale.
«Certaines parties reconnaissent qu'il y a eu un bon ensemble de résultats laissés en plan (après Genève).
Ce serait une erreur pour l'économie mondiale et affecterait les pays en développement de ne pas les reprendre», a-t-il poursuivi.
«Etant donné les prix élevés des produits alimentaires dans le monde et le besoin pour les pauvres de diminuer le prix de leur nourriture, cela n'a aucun sens que les négociations de Doha achoppent sur ce point», selon M. Zoellick.
Un mécanisme de sauvegarde peut être invoqué par un pays craignant que la libéralisation du commerce d'un bien ne mette en péril la production locale et lui autorise à élever certaines barrières douanières. «Toutes les parties semblent être d'accord pour dire que la sauvegarde ne devrait pas être imposée pour bloquer les flux normaux des échanges. Mais elles divergent sur la question de savoir quel changement justifie la protection temporaire d'une sauvegarde», a souligné M. Zoellick. Selon lui, toute utilisation de ce mécanisme «pourrait exiger un examen des facteurs en complément des flux commerciaux gagnés».
Il a également suggéré qu'une procédure plus rapide soit créée pour contester une sauvegarde abusive. «Le grand problème de la sauvegarde est qu'une fois qu'un pays soulève cette clause, cela peut prendre deux ans voire plus pour attaquer ses fondements. Pendant ce temps, les barrières bloquent le commerce. Un compromis pourrait donc créer une procédure accélérée de contestation, sans appel», a affirmé le président de la BM. M. Zoellick a soutenu dans ce communiqué l'initiative du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, qui cherche à relancer les négociations.
«Le président Lula a appelé les parties en présence à ne pas laisser les négociations de l'OMC échouer à cause de différences sur une sauvegarde spéciale pour l'agriculture. Il a raison», a souligné le président de l'institution multilatérale.
«Certaines parties reconnaissent qu'il y a eu un bon ensemble de résultats laissés en plan (après Genève).
Ce serait une erreur pour l'économie mondiale et affecterait les pays en développement de ne pas les reprendre», a-t-il poursuivi.
«Etant donné les prix élevés des produits alimentaires dans le monde et le besoin pour les pauvres de diminuer le prix de leur nourriture, cela n'a aucun sens que les négociations de Doha achoppent sur ce point», selon M. Zoellick.
