Le Maroc s'il arrive à s'en approprier une part de seulement 5%, cela justifierait assez l'intérêt tant accordé à ce mode d'investissement, réunissant délocalisation et service. Pour le Maroc, s'assigner la stratégie offshoring a pour mission d'augmenter la contribution au PIB des services délocalisés et de la sous-traitance (industries automobile, aéronautique et électronique) de 300 % à l'horizon 2015 doivent générer 90.000 emplois dans les dix prochaines années et peser 15 milliards de DH dans la balance commerciale en 2015.
En somme, un plan très ambitieux à condition que tous les ingrédients soient réunis pour le mener à bien. Seulement quel bilan d'étape depuis le lancement de cet stratégie, entamée depuis 2006 ? Le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Chami, a livré réponse mardi dernier à Paris. Outils d'appréciation : le ministre s'est servi des trois éléments à savoir l'infrastructure, les incitations fiscales et la formation.
À propos de l'infrastructure dédiée à héberger les sociétés externalisantes au Maroc, comprenant la zone Casanearshore et Rabat Technopolis, Tanger-Shore, Fès-Shore et Marrakech-Shore, quelque 33 entreprises connues mondialement ont signé des contrats de bail avec le site casablancais, dont le dernier a été conclu mardi dernier avec l'entreprise française Cap Gemini.
En effet, dotée d'une superficie globale de 300.000 m2 de plateaux bureaux, les premiers bureaux de Casanearshore d'une superficie de 8.366 m2 ont été livrés le 27 décembre dernier.
Le reste de la livraison de la première tranche interviendra avant juin 2008, alors que la deuxième tranche, d'une superficie de 80.000 m2 sera livrée courant 2009.
La première phase de la zone Rabat Technopolis correspond, quant à elle, à 312.000 m2 de planchers, dont 200.000 de plateaux bureaux.
La première tranche de cette phase, d'une superficie de 45.000 m2, sera livrée entre juin et juillet 2008, et la livraison des tranches suivantes se fera à raison de 40.000 m2 par an.
Les zones technoshores n'étant pas que des espaces d'hébergement, en fait, fiscalement, le gain promis par le gouvernement ne bénéficie qu'aux sociétés ayant opté pour les zones dédiées, pour le chiffre d'affaires réalisé en devises. Là encore, ne sont éligibles à l'exonération totale de l'IS (pendant une période de 5 ans consécutifs, qui court à compter de l'exercice au cours duquel la première opération d'exportation a été réalisée) que les sociétés réalisant au moins 70% de leur chiffre d'affaires à l'export, et ce à partir de la troisième année qui suit le début de leur activité ou de leur installation. En terme de l'impôt sur le revenu, IR, les zones offshores promettent une réduction de cet impôt de l'ordre de 20% de la masse salariale.
Mieux encore, pour réduire les indésirables de la bête noire des investisseurs au Maroc, la lourdeur administrative, le ministre a annoncé l'installation prochaine d'un système de guichet unique au niveau de chaque zone dédiée.
Concernant la formation, un programme national aux métiers de l'offshoring est mis en place. Il concerne 12 spécialités et prévoit la formation de 22.000 lauréats à l'horizon 2009, dans le cadre d'un partenariat entre l'OFPPT, l'Anapec et les universités nationales. De même, un programme d'assistance à la formation a été mis en place en faveur des jeunes embauchés pour la première fois, dans le cadre duquel l'Etat prend en charge la totalité des frais de formation qui peuvent atteindre 65.000 DH par personne sur une durée de 3 années.
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Le groupe GFI Informatique considère le développement de ses activités offshore comme un axe stratégique prioritaire. Le site de GFI Offshore au Maroc regroupera 200 collaborateurs en 2008. Les niveaux élevés de croissance au Maroc et les succès des projets en modèle «centres de services» doivent contribuer à l'atteinte des objectifs de GFI Offshore dès 2008.
Le déménagement du centre de services sur la zone de Casashore est planifié pour avril 2008. Les principaux clients du centre aujourd'hui sont : France Télécom, BNP et Oracle. Pour l'année 2007, GFI Informatique Maroc a réalisé un chiffre d'affaires de 40 millions de dirhams, en croissance de 16%, avec une marge opérationnelle de 8,2% (hors centre de services).
L'effectif global de GFI Informatique Maroc (hors centre de services) est de 80 personnes dont 50 consultants, avec deux implantations à Casablanca (siège social) et Rabat.
En somme, un plan très ambitieux à condition que tous les ingrédients soient réunis pour le mener à bien. Seulement quel bilan d'étape depuis le lancement de cet stratégie, entamée depuis 2006 ? Le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Chami, a livré réponse mardi dernier à Paris. Outils d'appréciation : le ministre s'est servi des trois éléments à savoir l'infrastructure, les incitations fiscales et la formation.
À propos de l'infrastructure dédiée à héberger les sociétés externalisantes au Maroc, comprenant la zone Casanearshore et Rabat Technopolis, Tanger-Shore, Fès-Shore et Marrakech-Shore, quelque 33 entreprises connues mondialement ont signé des contrats de bail avec le site casablancais, dont le dernier a été conclu mardi dernier avec l'entreprise française Cap Gemini.
En effet, dotée d'une superficie globale de 300.000 m2 de plateaux bureaux, les premiers bureaux de Casanearshore d'une superficie de 8.366 m2 ont été livrés le 27 décembre dernier.
Le reste de la livraison de la première tranche interviendra avant juin 2008, alors que la deuxième tranche, d'une superficie de 80.000 m2 sera livrée courant 2009.
La première phase de la zone Rabat Technopolis correspond, quant à elle, à 312.000 m2 de planchers, dont 200.000 de plateaux bureaux.
La première tranche de cette phase, d'une superficie de 45.000 m2, sera livrée entre juin et juillet 2008, et la livraison des tranches suivantes se fera à raison de 40.000 m2 par an.
Les zones technoshores n'étant pas que des espaces d'hébergement, en fait, fiscalement, le gain promis par le gouvernement ne bénéficie qu'aux sociétés ayant opté pour les zones dédiées, pour le chiffre d'affaires réalisé en devises. Là encore, ne sont éligibles à l'exonération totale de l'IS (pendant une période de 5 ans consécutifs, qui court à compter de l'exercice au cours duquel la première opération d'exportation a été réalisée) que les sociétés réalisant au moins 70% de leur chiffre d'affaires à l'export, et ce à partir de la troisième année qui suit le début de leur activité ou de leur installation. En terme de l'impôt sur le revenu, IR, les zones offshores promettent une réduction de cet impôt de l'ordre de 20% de la masse salariale.
Mieux encore, pour réduire les indésirables de la bête noire des investisseurs au Maroc, la lourdeur administrative, le ministre a annoncé l'installation prochaine d'un système de guichet unique au niveau de chaque zone dédiée.
Concernant la formation, un programme national aux métiers de l'offshoring est mis en place. Il concerne 12 spécialités et prévoit la formation de 22.000 lauréats à l'horizon 2009, dans le cadre d'un partenariat entre l'OFPPT, l'Anapec et les universités nationales. De même, un programme d'assistance à la formation a été mis en place en faveur des jeunes embauchés pour la première fois, dans le cadre duquel l'Etat prend en charge la totalité des frais de formation qui peuvent atteindre 65.000 DH par personne sur une durée de 3 années.
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L'offshoring, une rentabilité win-win
Opter pour une délocalisation n'est pas uniquement une affaire d'économie, de croissance et de création d'emplois, à l'aune de la compétitivité accrue et de la concurrence, elle est un impératif pour des chiffres d'affaires en vert pour la survie des entreprises. GFI Offshore Maroc est l'un de ces modèles qui tirent plein profit de la délocalisation.Le groupe GFI Informatique considère le développement de ses activités offshore comme un axe stratégique prioritaire. Le site de GFI Offshore au Maroc regroupera 200 collaborateurs en 2008. Les niveaux élevés de croissance au Maroc et les succès des projets en modèle «centres de services» doivent contribuer à l'atteinte des objectifs de GFI Offshore dès 2008.
Le déménagement du centre de services sur la zone de Casashore est planifié pour avril 2008. Les principaux clients du centre aujourd'hui sont : France Télécom, BNP et Oracle. Pour l'année 2007, GFI Informatique Maroc a réalisé un chiffre d'affaires de 40 millions de dirhams, en croissance de 16%, avec une marge opérationnelle de 8,2% (hors centre de services).
L'effectif global de GFI Informatique Maroc (hors centre de services) est de 80 personnes dont 50 consultants, avec deux implantations à Casablanca (siège social) et Rabat.
