Sous la direction de Daniele Gatti, le ténor américain Stuart Neil interprétait le rôle titre à la place de Giuseppe Filianoti initialement prévu, mais qui n'a apparemment pas convaincu la direction artistique de la Scala lors d'une avant-première exceptionnelle réservée jeudi aux moins de 26 ans.
Le changement a été annoncé samedi soir sans explication dans un bref communiqué par la Scala. "Notre responsabilité devant le monde est d'offrir le meilleur", s'est justifié dimanche soir le directeur général Stéphane Lissner cité par l'agence Ansa.
L'ouverture de la saison, organisée traditionnellement le 7 décembre, jour de la Saint Ambroise, patron de Milan, n'a pas manqué à sa réputation d'évènement artistico-mondain. Le maire de la ville, Letizia Moratti, a accueilli dans les salons d'apparat plusieurs chefs d'Etat, dont les présidents du Rwanda Paul Kagame et du Togo Faure Gnassingbé, des ministres, l'épouse du chef du gouvernement italien Veronica Berlusconi, les stylistes Dolce et Gabbana, etc. Mais le public se partageait entre ceux qui avaient opté pour un style modeste, en harmonie avec la dureté des temps, et ceux qui n'avaient pas renoncé au luxe pour faire honneur à la capitale de la mode italienne. Dehors, contenus par des barrières à quelque distance de l'entrée du théâtre, un groupe d'enseignants, d'élèves et de parents ont manifesté contre la réforme de l'éducation mise en œuvre par le gouvernement.
Le changement a été annoncé samedi soir sans explication dans un bref communiqué par la Scala. "Notre responsabilité devant le monde est d'offrir le meilleur", s'est justifié dimanche soir le directeur général Stéphane Lissner cité par l'agence Ansa.
L'ouverture de la saison, organisée traditionnellement le 7 décembre, jour de la Saint Ambroise, patron de Milan, n'a pas manqué à sa réputation d'évènement artistico-mondain. Le maire de la ville, Letizia Moratti, a accueilli dans les salons d'apparat plusieurs chefs d'Etat, dont les présidents du Rwanda Paul Kagame et du Togo Faure Gnassingbé, des ministres, l'épouse du chef du gouvernement italien Veronica Berlusconi, les stylistes Dolce et Gabbana, etc. Mais le public se partageait entre ceux qui avaient opté pour un style modeste, en harmonie avec la dureté des temps, et ceux qui n'avaient pas renoncé au luxe pour faire honneur à la capitale de la mode italienne. Dehors, contenus par des barrières à quelque distance de l'entrée du théâtre, un groupe d'enseignants, d'élèves et de parents ont manifesté contre la réforme de l'éducation mise en œuvre par le gouvernement.
