L'accord porte sur la conception, le financement, la réalisation et l'exploitation de la décharge contrôlée selon les règles de l'art, l'exploitation et la réhabilitation de la décharge existante de Médiouna et la valorisation des déchets aussi bien pour produire de l'électricité (une puissance de 5méga watts) et récupérer les matières recyclables. Le coût de l'investissement global 920 millions de DH (HT) sur une durée globale de 18 ans. Le coût annuel de l'exploitation s'élève à 41 millions de DH (HT) pour la décharge existante et 56,5 millions de DH (HT) pour la nouvelle. Sur le plan de l'emploi, le projet permettra la création de 40 postes permanents pour l'exploitation de la décharge et deux cent emplois pour les trieurs.
Pour atteindre cet objectif, une aire de tri manuel sera installée par le délégataire. La nouvelle décharge sera réalisée en face de la décharge de Médiouna. Le choix du site est, semble-t-il, dicté par le souci de maintenir les déchets dans un seul endroit (Médiouna) et d'éviter d'en créer d'autres pollués dans la métropole. Selon une source proche du dossier, le traitement se fera par enfouissement sur une superficie de 80 ha. En parallèle, la nouvelle décharge sera soumise à des normes strictes de contrôle, notamment la récupération des biogaz et traitement des lixiviats (jus de déchets) afin de ne pas contaminer la nappe phréatique et les sols voisins. Pour les lixiviats, deux procédés seront utilisés.
D'abord, la réaspersion, c'est-à-dire l'évacuation de ce liquide vers des bassins de stockage où une partie sera évaporée par le soleil. Le second procédé consiste dans l'utilisation de flotteurs pour oxygéner les lixiviats suivie d'un traitement chimique et thermique. Ecomed se chargera également de la réhabilitation de l'ancienne décharge dans un délai n'excédant pas les 2 années à partir de la date de signature du contrat. Celle-ci sera couverte d'au moins 2 mètres d'argile et de terre pour empêcher à la fois la pénétration des eaux de pluie et aussi pour planter des petits arbrisseaux sur le site.
Les travaux de réhabilitation, qui nécessiteront une enveloppe de 12 MDH, devront durer au moins cinq ans.
En revanche, il faudra plusieurs décennies pour que la nature reprenne ses droits. Un système de tri a été prévu pour une partie des déchets. L'objectif : maintenir sur place les dizaines de «Mikhalas» qui vivent dans la décharge. La création de la nouvelle décharge permettrait aussi de procéder à la sélection des matières recyclables comme le bois, le carton, le verre, le plastique et les matières organiques, destinées au compostage. L'entreprise américaine Ecomed, qui gère déjà la décharge de Fès, a remporté l'appel d'offres international pour la réalisation de la nouvelle décharge de Casablanca.
Il est à rappeler que quatre entreprises ont déposé leurs candidatures à l'adjudication de l'appel d'offres international pour la réalisation et l'exploitation de la nouvelle décharge contrôlée. Il s'agit de Veolia Environnement, Tecmed, Segedema et Ecomed.
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Dan 200 kg d'ordures, on trouve 5,5% de métaux, 8,5% de matière plastique, 8,5% de papier et 73% de matières organiques.
Pour atteindre cet objectif, une aire de tri manuel sera installée par le délégataire. La nouvelle décharge sera réalisée en face de la décharge de Médiouna. Le choix du site est, semble-t-il, dicté par le souci de maintenir les déchets dans un seul endroit (Médiouna) et d'éviter d'en créer d'autres pollués dans la métropole. Selon une source proche du dossier, le traitement se fera par enfouissement sur une superficie de 80 ha. En parallèle, la nouvelle décharge sera soumise à des normes strictes de contrôle, notamment la récupération des biogaz et traitement des lixiviats (jus de déchets) afin de ne pas contaminer la nappe phréatique et les sols voisins. Pour les lixiviats, deux procédés seront utilisés.
D'abord, la réaspersion, c'est-à-dire l'évacuation de ce liquide vers des bassins de stockage où une partie sera évaporée par le soleil. Le second procédé consiste dans l'utilisation de flotteurs pour oxygéner les lixiviats suivie d'un traitement chimique et thermique. Ecomed se chargera également de la réhabilitation de l'ancienne décharge dans un délai n'excédant pas les 2 années à partir de la date de signature du contrat. Celle-ci sera couverte d'au moins 2 mètres d'argile et de terre pour empêcher à la fois la pénétration des eaux de pluie et aussi pour planter des petits arbrisseaux sur le site.
Les travaux de réhabilitation, qui nécessiteront une enveloppe de 12 MDH, devront durer au moins cinq ans.
En revanche, il faudra plusieurs décennies pour que la nature reprenne ses droits. Un système de tri a été prévu pour une partie des déchets. L'objectif : maintenir sur place les dizaines de «Mikhalas» qui vivent dans la décharge. La création de la nouvelle décharge permettrait aussi de procéder à la sélection des matières recyclables comme le bois, le carton, le verre, le plastique et les matières organiques, destinées au compostage. L'entreprise américaine Ecomed, qui gère déjà la décharge de Fès, a remporté l'appel d'offres international pour la réalisation de la nouvelle décharge de Casablanca.
Il est à rappeler que quatre entreprises ont déposé leurs candidatures à l'adjudication de l'appel d'offres international pour la réalisation et l'exploitation de la nouvelle décharge contrôlée. Il s'agit de Veolia Environnement, Tecmed, Segedema et Ecomed.
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Déchets hétéroclites
La métropole produit 3.300 tonnes de déchets ménagers chaque jour, soit une moyenne de 0,7 kg par habitant. Ces détritus sont acheminés vers le site de Médiouna, principale décharge de la région. Tous les arrondissements, sauf Mohammedia et Chellalat, l'utilisent. Quelque 500 camions y déversent, chaque jour, cette quantité de déchets solides pour élimination.Dan 200 kg d'ordures, on trouve 5,5% de métaux, 8,5% de matière plastique, 8,5% de papier et 73% de matières organiques.
