Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Naissance de SAR Lalla Khadija

Les superficies serricoles en évolution

La superficie globale des périmètres irrigués destinés principalement aux cultures sous serre (serriculture), et plus particulièrement aux productions de primeurs, dans la région de Oued Eddahab-Lagouira, a connu une extension rapide durant les dernières années passant de 70 ha en 2001 à plus de 530 ha en 2008.

Les superficies serricoles en évolution
Selon des statistiques fournies par la direction provinciale de l'agriculture (DPA) à Dakhla, cette superficie agricole servant essentiellement à la production de fruits et légumes de primeurs se répartit en sept grands périmètres équipés de systèmes hydro-agricoles développés, ce qui a engendré des productions hors sol de grande qualité et contribué, en conséquence, au développement du rendement à l'hectare, se situant à titre d'exemple, entre 120 et 220 tonnes pour les tomates, entre 50 à 60 tonnes pour les melons et les concombres, et à 100 tonnes pour les poivrons.

Ces indicateurs dépassent les moyennes enregistrées au niveau national, selon la même source, qui précise que la production globale en primeurs dans la région s'élève à 35.000 tonnes par an, dont 20.000 tonnes de tomates, 12.000 tonnes de melons et 2.000 tonnes de concombres.

Cette évolution conséquente de la production agricole a été dopée par les investissements importants injectés dans le secteur, ce qui a permis l'émergence des cultures sous serres, dotées de techniques de pointe, et en mesure de relever le défi de la compétitivité, en matière de rendement et de qualité des produits, et favorisant la création de nouvelles opportunités d'emploi et d'investissement à haute valeur ajoutée.
Ainsi, l'agriculture est devenue un secteur en plein essor et s'est érigée en principale activité socio-économique des populations de la région d'Oued Eddahab-Lagouira.

Il ressort des données de la DPA que le secteur de la culture des primeurs emploie 6.000 personnes dont 2.500 travailleurs permanents et 3.500 saisonniers.
Le développement des investissements dans le secteur agricole dans la région s'explique essentiellement par le climat tempéré qui prévaut toute l'année dans la zone concernée, l'existence d'une nappe phréatique exploitable et l'éloignement des sources de pollution, selon la même source. La région se caractérise par des températures clémentes et constantes se situent autour de 20° C.

L'ensoleillement ininterrompu durant toute l'année permet aux fruits et légumes de la région d'atteindre leur maturité de 2 à 3 semaines avant ceux cultivés dans d'autres régions agricoles du Maroc. Par ailleurs, les zones agricoles de la région sont situées en bordure de l'Atlantique, et bénéficient par conséquent d'un climat tropical, tempéré par l'alizé maritime et les courants froids des Canaries.

L'humidité atmosphérique de la bande littorale se situe entre 61 et 86% et donne lieu à une rosée nocturne, particulièrement bénéfique pour l'activité agricole. La présence de nombreuses exploitations agricoles sous serre dans la région a favorisé l'établissement d'un centre de qualification professionnelle agricole qui offre des formations en horticulture, assurant ainsi une qualification soutenue de la main-d'oeuvre.

Toutefois, le secteur est confronté à plusieurs contraintes, dont la rareté des précipitations, l'absence de ressources en eaux superficielles, ce qui nécessite la mobilisation des eaux souterraines dont le coût demeure très élevé.
Pour faire face à ces difficultés, la région a mis en place une politique de gestion rationnelle des ressources hydrauliques, incitant les producteurs à se tourner davantage vers l'irrigation goutte-à-goutte.

Pour encourager les investisseurs agricoles à l'usage de techniques d'irrigation développées, notamment vers l'irrigation goutte-à-goutte, l'Etat leur offre des aides financières sous forme de subventions et dons dans le cadre du Fonds de développement agricole. La participation de l'Etat à l'aménagement des propriétés agricoles en systèmes d'irrigation localisées ou d'irrigation de complément s'élève à 60% du coût de l'opération d'aménagement pour les projets soumis à l'approbation des services techniques concernés du ministère de l'Agriculture avant le démarrage des travaux.

La qualité des produits cultivés sous serre permet aux horticulteurs d'exporter leurs productions vers les marchés extérieurs les plus exigeants. Parallèlement, le développement rapide de l'agriculture sous serre pourrait stimuler le développement de l'industrie agroalimentaire et permettre aux agriculteurs de commercialiser leurs marchandises localement auprès des unités de transformation et de conditionnement de fruits et légumes.
------------------------------------------

L'eau du Sahara

L'Etat a investi de gros moyens pour assurer une alimentation permanente en eau potable. Pourtant le citoyen se plaint que cette eau contient un taux de sel nuisible à la santé. Certains lui préfèrent de l'eau embouteillée. Les Sahraouies lui préfèrent l'eau de pluie en particulier pour la préparation du thé. La majorité, faute de moyens, est contrainte à la consommer.
Avec le temps, cette majorité subit des conséquences de santé comme l'hypertension, des maladies rénales, etc. Cette eau a aussi un impact sur la peau. Une bonne partie de la population souffre des allergies et des maladies de peau dues à l'usage de cette eau pour se baigner.

L'eau dans le Sahara contient un taux de sel très élevé. La flore s'alimente de cette eau en permanence, par conséquent le goût salé de la flore influe sur sa chair, qui devient automatiquement salée. Les Sahraouis ne mettent jamais de sel dans leur plat.

En tout cas pour ceux qui font la cuisson à la manière traditionnelle, Le sel a toujours été considéré comme mauvais ingrédient, malgré la présence des dizaines de salines dans les provinces du Sud qui produisent des centaines de tonnes par jour, exportées au nord du pays ou ailleurs..
Lisez nos e-Papers