"Network Solution a reçu un certain nombre de plaintes qu'il est en train d'examiner concernant ce site", précise le fournisseur d'accès dans son message.
Jusqu'à dimanche, le site (www.fitnathemovie.com) montrait la couverture d'un Coran sur fond noir avec le texte: "Prochainement: Fitna".
Le fournisseur d'accès indique qu'il est en train de vérifier que le contenu de ce qui sera mis en ligne ne viole pas les règles d'utilisation du site.
Le député néerlandais G. Wilders a annoncé sa volonté de mettre en ligne avant le 1er avril un film attaquant l'Islam et le Coran malgré les mises en garde de divers groupes religieux et politiques estimant que sa diffusion est susceptible de soulever une vague violente de protestations à travers le monde. Les "règles d'utilisation" du site du fournisseur d'accès américain Network Solution interdisent de mettre en ligne, entre autres, "tout produit susceptible de violer une loi en vigueur", y compris des produits qui impliquent une forme de harcèlement, diffusent une propagande haineuse, profèrent des menaces ou constituent un danger de quelque nature que ce soit. Le fournisseur d'accès indique également qu'un site peut être suspendu pour des raisons techniques.
G. Wilders a répété à plusieurs reprises que le contenu de son film ne violait pas la législation des Pays-Bas.
La Fédération islamique néerlandaise (NIF) a demandé, vendredi, en référé un examen préalable du film et demandé au tribunal de La Haye de désigner des experts pour le visionner afin de déterminer s'il y avait des motifs pour l'interdire.
Le tribunal devra statuer sur l'affaire le 28 mars. Les autorités néerlandaises ont déjà dit que la loi interdisait toute censure préalable et qu'une interdiction n'était possible qu'en cas de délit comme l'incitation à la haine raciale.
Le gouvernement a tenté par deux fois, en vain, de convaincre G. Wilders de renoncer à son projet, redoutant une crise comparable à celle qu'a provoquée la publication par la presse danoise de caricatures du Prophète Mohammed.
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Cette manifestation, qui s'est déroulée à l'occasion de la Journée internationale contre la discrimination raciale, a réuni 1.300 personnes selon la police, 5.000 selon les organisateurs.
Les manifestants portaient des pancartes indiquant notamment "Stop à la chasse aux sorcières contre les musulmans".
"C'est la première fois en dix ans qu'il y a une si grande manifestation contre le racisme", a déclaré à l'AFP Rene Danen, organisateur du comité Nederland Bekent Kleur (les Pays-Bas montrent leurs couleurs).
"C'est à cause des propos discriminatoires de G. Wilders que ces gens ont ressenti le besoin d'être ici", a-t-il estimé.
Le député G. Wilders, fondateur du Parti de la liberté (extrême droite, 9 députés sur 150), connu pour ses critiques virulentes de l'Islam, a provoqué une polémique en annonçant vouloir diffuser d'ici à la fin mars un film montrant le caractère "fasciste" du Coran.
Jusqu'à dimanche, le site (www.fitnathemovie.com) montrait la couverture d'un Coran sur fond noir avec le texte: "Prochainement: Fitna".
Le fournisseur d'accès indique qu'il est en train de vérifier que le contenu de ce qui sera mis en ligne ne viole pas les règles d'utilisation du site.
Le député néerlandais G. Wilders a annoncé sa volonté de mettre en ligne avant le 1er avril un film attaquant l'Islam et le Coran malgré les mises en garde de divers groupes religieux et politiques estimant que sa diffusion est susceptible de soulever une vague violente de protestations à travers le monde. Les "règles d'utilisation" du site du fournisseur d'accès américain Network Solution interdisent de mettre en ligne, entre autres, "tout produit susceptible de violer une loi en vigueur", y compris des produits qui impliquent une forme de harcèlement, diffusent une propagande haineuse, profèrent des menaces ou constituent un danger de quelque nature que ce soit. Le fournisseur d'accès indique également qu'un site peut être suspendu pour des raisons techniques.
G. Wilders a répété à plusieurs reprises que le contenu de son film ne violait pas la législation des Pays-Bas.
La Fédération islamique néerlandaise (NIF) a demandé, vendredi, en référé un examen préalable du film et demandé au tribunal de La Haye de désigner des experts pour le visionner afin de déterminer s'il y avait des motifs pour l'interdire.
Le tribunal devra statuer sur l'affaire le 28 mars. Les autorités néerlandaises ont déjà dit que la loi interdisait toute censure préalable et qu'une interdiction n'était possible qu'en cas de délit comme l'incitation à la haine raciale.
Le gouvernement a tenté par deux fois, en vain, de convaincre G. Wilders de renoncer à son projet, redoutant une crise comparable à celle qu'a provoquée la publication par la presse danoise de caricatures du Prophète Mohammed.
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Manifestation contre G. Wilders
Plus d'un millier de personnes ont manifesté samedi au centre d'Amsterdam pour dénoncer les propos contre l'Islam du député néerlandais d'extrême droite G. Wilders.Cette manifestation, qui s'est déroulée à l'occasion de la Journée internationale contre la discrimination raciale, a réuni 1.300 personnes selon la police, 5.000 selon les organisateurs.
Les manifestants portaient des pancartes indiquant notamment "Stop à la chasse aux sorcières contre les musulmans".
"C'est la première fois en dix ans qu'il y a une si grande manifestation contre le racisme", a déclaré à l'AFP Rene Danen, organisateur du comité Nederland Bekent Kleur (les Pays-Bas montrent leurs couleurs).
"C'est à cause des propos discriminatoires de G. Wilders que ces gens ont ressenti le besoin d'être ici", a-t-il estimé.
Le député G. Wilders, fondateur du Parti de la liberté (extrême droite, 9 députés sur 150), connu pour ses critiques virulentes de l'Islam, a provoqué une polémique en annonçant vouloir diffuser d'ici à la fin mars un film montrant le caractère "fasciste" du Coran.
