L'armée israélienne a annoncé que deux de ses soldats avaient été tués lors de violents combats dans le nord de la bande de Gaza. Des appareils de l'armée de l'air israélienne ont bombardé durant la nuit de samedi à dimanche les bureaux du chef du gouvernement Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh. Face à cette situation, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a décidé de "suspendre" les négociations de paix avec Israël.
Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence pour débattre de la situation à Gaza samedi à 19h35, heure de New York (00h35 GMT dimanche). Les Etats-Unis ont lancé samedi un appel à la fin des violences dans le conflit israélo-palestinien (…). M. Abbas a annulé une rencontre prévue cette semaine avec le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, ainsi que des rencontres prévues entre les équipes de négociateurs israéliens et palestiniens.
Auparavant, Saëb Erekat, l'un des principaux négociateurs palestiniens, a affirmé que les négociations de paix avec Israël étaient, pour l'heure, "enterrées sous les maisons détruites de Gaza". Cinquante-quatre Palestiniens, dont au moins 13 civils dont sept femmes et quatre enfants, ont été tués et quelque 150 blessés dans le nord de la bande de Gaza, où les habitants de Jabaliya sont restés terrés chez eux, tandis que les imams des mosquées récitaient des versets du Coran par haut-parleurs.
Deux autres Palestiniens ont été tués dans une attaque aérienne contre un poste de police à Khan Younès, dans le sud, et cinq membres de la police du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, ont été tués lors d'un raid aérien dans le secteur de Rafah, également dans le sud, selon des témoins et des sources médicales. Vingt-deux tués ont été identifiés comme des membres du Hamas. Depuis le début de l'offensive israélienne mercredi, près de 90 Palestiniens ont été tués.
Un civil israélien a péri dans le tir d'une roquette mercredi. "Il est impensable que la réaction israélienne à des tirs de roquettes palestiniens, que nous condamnons, soit aussi terrible et effroyable", a déclaré M. Abbas.
"Le Hamas est entièrement responsable de ce qui se passe et il en paiera le prix", a affirmé le ministre de la Défense israélien, Ehud Barak, qui par la voix de son porte-parole a fait savoir qu'Israël ne s'était "pas fixé de limite de temps pour mettre fin à l'opération". Un régiment entier de l'armée, soit environ 2.000 soldats, opérait samedi dans la bande de Gaza, a rapporté la télévision publique israélienne. Il s'agit de soldats d'infanterie d'une unité d'élites, appuyés par des blindés et des hélicoptères d'assaut, selon cette source, qui précise qu'ils se sont heurtés à une vive résistance de groupes armés palestiniens.
Des centaines de Palestiniens ont manifesté en Cisjordanie et dans les camps de réfugiés au Liban pour dénoncer l'offensive israélienne, qui, selon le vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï, n'a pas pour objectif une réoccupation de la bande de Gaza. De nombreux pays arabes ont condamné l'opération israélienne, ainsi que la France, qui a également condamné les tirs de roquettes palestiniennes. Le Canada a déploré l'escalade de la violence, tandis que le Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé qu'Israël serait "déraciné" et ses dirigeants traduits en justice "un par un".
En Israël, une centaine d'habitants de la ville d'Ashkelon ont manifesté leur colère, scandant des slogans anti-arabes et exigeant des frappes plus dures à Gaza pour stopper les tirs.
Les derniers décès portent à 6.257 le nombre de personnes tuées dans les violences israélo-palestiniennes depuis 2000, pour la plupart des Palestiniens, selon un bilan établi par l'AFP.
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Elle "condamne le récent usage disproportionné de la force par l'armée israélienne contre la population civile de Gaza et appelle Israël à faire preuve de modération et à éviter toute action mettant en danger des civils. Ces activités sont contraire au droit international". "La présidence réitère dans le même temps sa condamnation de la poursuite des tirs de roquettes dans le territoire israélien et appelle à leur arrêt immédiat", poursuit le communiqué. Appelant les deux parties à négocier la paix, elle "rejette toute punition collective de la population de Gaza" et se dit "très inquiète de la souffrance de la population civile des côtés israélien et palestinien".
Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence pour débattre de la situation à Gaza samedi à 19h35, heure de New York (00h35 GMT dimanche). Les Etats-Unis ont lancé samedi un appel à la fin des violences dans le conflit israélo-palestinien (…). M. Abbas a annulé une rencontre prévue cette semaine avec le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, ainsi que des rencontres prévues entre les équipes de négociateurs israéliens et palestiniens.
Auparavant, Saëb Erekat, l'un des principaux négociateurs palestiniens, a affirmé que les négociations de paix avec Israël étaient, pour l'heure, "enterrées sous les maisons détruites de Gaza". Cinquante-quatre Palestiniens, dont au moins 13 civils dont sept femmes et quatre enfants, ont été tués et quelque 150 blessés dans le nord de la bande de Gaza, où les habitants de Jabaliya sont restés terrés chez eux, tandis que les imams des mosquées récitaient des versets du Coran par haut-parleurs.
Deux autres Palestiniens ont été tués dans une attaque aérienne contre un poste de police à Khan Younès, dans le sud, et cinq membres de la police du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, ont été tués lors d'un raid aérien dans le secteur de Rafah, également dans le sud, selon des témoins et des sources médicales. Vingt-deux tués ont été identifiés comme des membres du Hamas. Depuis le début de l'offensive israélienne mercredi, près de 90 Palestiniens ont été tués.
Un civil israélien a péri dans le tir d'une roquette mercredi. "Il est impensable que la réaction israélienne à des tirs de roquettes palestiniens, que nous condamnons, soit aussi terrible et effroyable", a déclaré M. Abbas.
"Le Hamas est entièrement responsable de ce qui se passe et il en paiera le prix", a affirmé le ministre de la Défense israélien, Ehud Barak, qui par la voix de son porte-parole a fait savoir qu'Israël ne s'était "pas fixé de limite de temps pour mettre fin à l'opération". Un régiment entier de l'armée, soit environ 2.000 soldats, opérait samedi dans la bande de Gaza, a rapporté la télévision publique israélienne. Il s'agit de soldats d'infanterie d'une unité d'élites, appuyés par des blindés et des hélicoptères d'assaut, selon cette source, qui précise qu'ils se sont heurtés à une vive résistance de groupes armés palestiniens.
Des centaines de Palestiniens ont manifesté en Cisjordanie et dans les camps de réfugiés au Liban pour dénoncer l'offensive israélienne, qui, selon le vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï, n'a pas pour objectif une réoccupation de la bande de Gaza. De nombreux pays arabes ont condamné l'opération israélienne, ainsi que la France, qui a également condamné les tirs de roquettes palestiniennes. Le Canada a déploré l'escalade de la violence, tandis que le Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé qu'Israël serait "déraciné" et ses dirigeants traduits en justice "un par un".
En Israël, une centaine d'habitants de la ville d'Ashkelon ont manifesté leur colère, scandant des slogans anti-arabes et exigeant des frappes plus dures à Gaza pour stopper les tirs.
Les derniers décès portent à 6.257 le nombre de personnes tuées dans les violences israélo-palestiniennes depuis 2000, pour la plupart des Palestiniens, selon un bilan établi par l'AFP.
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L'UE condamne
La présidence slovène de l'UE a condamné dimanche "l'usage disproportionné" de la force par l'armée israélienne contre la population civile de Gaza, en soulignant que de telles actions étaient "contraires à la loi internationale". Dans le même temps, elle "réitère sa condamnation de la poursuite des tirs de roquettes dans le territoire israélien" par les forces palestiniennes, dans un communiqué où elle appelle les deux parties à cesser les hostilités. "La présidence de l'Union européenne suit avec une profonde inquiétude la poursuite de l'escalade de la violence dans le sud d'Israël et dans la bande de Gaza. Cette confrontation a provoqué la mort tragique de nombreux civils, dont des enfants innocents", écrit-elle.Elle "condamne le récent usage disproportionné de la force par l'armée israélienne contre la population civile de Gaza et appelle Israël à faire preuve de modération et à éviter toute action mettant en danger des civils. Ces activités sont contraire au droit international". "La présidence réitère dans le même temps sa condamnation de la poursuite des tirs de roquettes dans le territoire israélien et appelle à leur arrêt immédiat", poursuit le communiqué. Appelant les deux parties à négocier la paix, elle "rejette toute punition collective de la population de Gaza" et se dit "très inquiète de la souffrance de la population civile des côtés israélien et palestinien".
