Réuni d'urgence, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé dimanche à New York à la fin immédiate de toutes les activités militaires dans la bande de Gaza. L'opération dite «plomb durci», d'une violence jamais vue depuis l'occupation des territoires palestiniens par Israël en 1967, vise selon l'Etat hébreu à mettre fin aux tirs de roquettes depuis Gaza sur les localités du sud du pays.
Les attaques israéliennes ont fait 280 morts, en majorité des policiers du Hamas, et plus de 600 blessés, selon un nouveau bilan des services d'urgence palestiniens.
Entre-temps, six nouvelles roquettes tirées depuis la bande de Gaza se sont abattues dimanche dans le sud d'Israel sans faire de victimes. Mais l'une d'elles, de type Grad, a atteint pour la première fois Gan Yavné près du port d'Ashdod, à plus de trente kilomètres de Gaza, selon les secours israéliens.
Le Hamas a affirmé avoir visé Ashdod avec deux roquettes de type Grad.
Plusieurs raids ont été signalés dimanche matin dans la ville de Gaza, dans le camp de Jabaliya, dans le nord du territoire, ainsi que dans le sud, à Khan Younès et Rafah, selon des témoins.
L'une des frappes à détruit le «Saraya», un complexe abritant la principale prison de Gaza et un QG des services de sécurité du Hamas, selon des témoins. Dans une autre attaque une dizaine de policiers du Hamas ont été blessés dans un poste de police.
Le bâtiment du «Conseil des ministres» du Hamas à Gaza a également été frappé.
L'aviation israélienne a en outre détruit le bâtiment abritant le siège du gouvernorat de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon des témoins. Dans la nuit, des appareils israéliens ont frappé des studios de la télévision du Hamas, Al-Aqsa, mais celle-ci continuait de diffuser dimanche. Les rues de la ville de Gaza étaient quasi désertes tandis que des files se formaient devant les boulangeries. Les magasins et les écoles sont restés fermés en signe de deuil. Des policiers du Hamas bloquaient les accès à certains axes. Une grève des commerces était également observée en Cisjordanie, à Al-Qods-est et dans les villes arabes d'Israël. Mais Israël semblait décidé à ne pas s'en tenir aux raids aériens, d'autant que les tirs de roquettes se poursuivaient de façon sporadique. 86 roquettes ont été tirées depuis samedi, tuant un civil israélien. Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak cité par son porte-parole a affirmé dimanche qu'une opération terrestre contre le Hamas était possible.
«Nous sommes prêts à toute éventualité. S'il est nécessaire de déployer des troupes pour défendre nos citoyens, nous le ferons», a déclaré M. Barak cité par son porte-parole «Tsahal (l'armée israélienne : ndlr) élargira et approfondira ses opérations à Gaza autant que nécessaire», a renchéri M. Barak en personne avant la réunion hebdomadaire du gouvernement. «Nous devons savoir que cela ne sera pas de courte durée et cela ne sera pas facile, mais nous devons faire preuve de détermination», a-t-il ajouté.
Le Premier ministre sortant Ehud Olmert a pour sa part affirmé à l'ouverture de la réunion que l'objectif de l'opération lancée à Gaza était de «permettre aux citoyens du sud d'Israël de mener une vie normale après des années d'incessantes attaques à la roquette et au mortier». Selon les médias israéliens, l'armée a commencé à masser des troupes aux abords de la bande de Gaza. Un porte-parole militaire s'est refusé au moindre commentaire.
Le chef du gouvernement du Hamas Ismaïl Haniyeh a affirmé samedi que les attaques israéliennes ne feraient pas plier son mouvement.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, délogé de Gaza par le Hamas en juin 2007, a qualifié l'offensive israélienne «d'agression lâche» et dénoncé les «massacres dans la bande de Gaza». A l'ONU, le Conseil de sécurité a appelé - dans une déclaration non contraignante - à «l'arrêt immédiat» de toutes les violences et toutes les activités militaires. La Maison Blanche a estimé samedi que le Hamas avait les cartes en main, affirmant qu'il pouvait mettre un terme aux frappes israéliennes en cessant ses propres tirs de roquettes sur l'Etat hébreu.
Au Caire, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, a accusé le Hamas d'empêcher des centaines de blessés palestiniens de quitter Gaza pour se faire soigner en Egypte.
L'Union européenne et Moscou, entre autres, ont appelé à la fin «immédiate» des violences.
Médiation égyptienne
L'Egypte essaie de négocier un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui pourrait
être suivi d'une trêve, a déclaré dimanche le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit, à l'issue d'entretiens avec
le président palestinien Mahmoud Abbas.
M. Abbas était au Caire pour discuter des efforts de l'Egypte et de la Ligue arabe pour mettre un terme aux violences à Gaza, où les
raids aériens israéliens ont déjà tué 280 Palestiniens en 24 heures.
Ahmed Abou Gheit a confirmé qu'une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères aurait lieu au Caire mercredi, pour définir un plan prévoyant un cessez-le-feu et un renouvellement de la trêve qui avait été négociée par l'Egypte entre Israël et le Hamas.
Les ministres «doivent décider des moyens pour parvenir à un cessez-le-feu entre les deux parties en préalable à un accord sur la trêve qui mènerait à l'ouverture des points de passage entre Israël et Gaza», a-t-il précisé.
Les attaques israéliennes ont fait 280 morts, en majorité des policiers du Hamas, et plus de 600 blessés, selon un nouveau bilan des services d'urgence palestiniens.
Entre-temps, six nouvelles roquettes tirées depuis la bande de Gaza se sont abattues dimanche dans le sud d'Israel sans faire de victimes. Mais l'une d'elles, de type Grad, a atteint pour la première fois Gan Yavné près du port d'Ashdod, à plus de trente kilomètres de Gaza, selon les secours israéliens.
Le Hamas a affirmé avoir visé Ashdod avec deux roquettes de type Grad.
Plusieurs raids ont été signalés dimanche matin dans la ville de Gaza, dans le camp de Jabaliya, dans le nord du territoire, ainsi que dans le sud, à Khan Younès et Rafah, selon des témoins.
L'une des frappes à détruit le «Saraya», un complexe abritant la principale prison de Gaza et un QG des services de sécurité du Hamas, selon des témoins. Dans une autre attaque une dizaine de policiers du Hamas ont été blessés dans un poste de police.
Le bâtiment du «Conseil des ministres» du Hamas à Gaza a également été frappé.
L'aviation israélienne a en outre détruit le bâtiment abritant le siège du gouvernorat de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon des témoins. Dans la nuit, des appareils israéliens ont frappé des studios de la télévision du Hamas, Al-Aqsa, mais celle-ci continuait de diffuser dimanche. Les rues de la ville de Gaza étaient quasi désertes tandis que des files se formaient devant les boulangeries. Les magasins et les écoles sont restés fermés en signe de deuil. Des policiers du Hamas bloquaient les accès à certains axes. Une grève des commerces était également observée en Cisjordanie, à Al-Qods-est et dans les villes arabes d'Israël. Mais Israël semblait décidé à ne pas s'en tenir aux raids aériens, d'autant que les tirs de roquettes se poursuivaient de façon sporadique. 86 roquettes ont été tirées depuis samedi, tuant un civil israélien. Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak cité par son porte-parole a affirmé dimanche qu'une opération terrestre contre le Hamas était possible.
«Nous sommes prêts à toute éventualité. S'il est nécessaire de déployer des troupes pour défendre nos citoyens, nous le ferons», a déclaré M. Barak cité par son porte-parole «Tsahal (l'armée israélienne : ndlr) élargira et approfondira ses opérations à Gaza autant que nécessaire», a renchéri M. Barak en personne avant la réunion hebdomadaire du gouvernement. «Nous devons savoir que cela ne sera pas de courte durée et cela ne sera pas facile, mais nous devons faire preuve de détermination», a-t-il ajouté.
Le Premier ministre sortant Ehud Olmert a pour sa part affirmé à l'ouverture de la réunion que l'objectif de l'opération lancée à Gaza était de «permettre aux citoyens du sud d'Israël de mener une vie normale après des années d'incessantes attaques à la roquette et au mortier». Selon les médias israéliens, l'armée a commencé à masser des troupes aux abords de la bande de Gaza. Un porte-parole militaire s'est refusé au moindre commentaire.
Le chef du gouvernement du Hamas Ismaïl Haniyeh a affirmé samedi que les attaques israéliennes ne feraient pas plier son mouvement.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, délogé de Gaza par le Hamas en juin 2007, a qualifié l'offensive israélienne «d'agression lâche» et dénoncé les «massacres dans la bande de Gaza». A l'ONU, le Conseil de sécurité a appelé - dans une déclaration non contraignante - à «l'arrêt immédiat» de toutes les violences et toutes les activités militaires. La Maison Blanche a estimé samedi que le Hamas avait les cartes en main, affirmant qu'il pouvait mettre un terme aux frappes israéliennes en cessant ses propres tirs de roquettes sur l'Etat hébreu.
Au Caire, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, a accusé le Hamas d'empêcher des centaines de blessés palestiniens de quitter Gaza pour se faire soigner en Egypte.
L'Union européenne et Moscou, entre autres, ont appelé à la fin «immédiate» des violences.
Médiation égyptienne
L'Egypte essaie de négocier un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui pourrait
être suivi d'une trêve, a déclaré dimanche le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit, à l'issue d'entretiens avec
le président palestinien Mahmoud Abbas.
M. Abbas était au Caire pour discuter des efforts de l'Egypte et de la Ligue arabe pour mettre un terme aux violences à Gaza, où les
raids aériens israéliens ont déjà tué 280 Palestiniens en 24 heures.
Ahmed Abou Gheit a confirmé qu'une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères aurait lieu au Caire mercredi, pour définir un plan prévoyant un cessez-le-feu et un renouvellement de la trêve qui avait été négociée par l'Egypte entre Israël et le Hamas.
Les ministres «doivent décider des moyens pour parvenir à un cessez-le-feu entre les deux parties en préalable à un accord sur la trêve qui mènerait à l'ouverture des points de passage entre Israël et Gaza», a-t-il précisé.
