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L'examen du texte tant au niveau général que sectoriel mobilise les représentants de la Nation, mais à des degrés différents. La présence des députés diffère d'une commission à l'autre, posant, ainsi, la fameuse et éternelle question de la présence des parlementaires au sein de l'institution législative. Contactés, certains estiment que le travail parlementaire n'est pas valorisé ni assez médiatisé pour que le citoyen retrouve confiance en ses élus. La parlementaire Fatima Moustaghfir ne cache pas sa déception quant à l'ignorance des citoyens du grand effort déployé par les députés en commissions lors de l'examen et le vote des projets de loi. « Il nous arrive de rester jusqu'à une heure tardive à discuter un texte en commission sans que personne ne se rende compte de l'intérêt qu'on porte à notre rôle de parlementaire. Il faut une chaîne parlementaire pour diffuser l'action des députés. », dit-elle.
Il faut dire que l'institution législative véhicule une mauvaise image à travers la transmission des séances plénières des deux chambres sur les ondes de la première chaîne. L'absentéisme des parlementaires est flagrant. Au fil des législatures, l'image de l'hémicycle vide des élus de la Nation s'est ancrée dans les esprits des Marocains. Lors de cette session parlementaire, la situation ne diffère pas. Les travaux des séances des questions orales donnent l'impression que peu de représentants et de conseillers vaquent sérieusement à leur occupation de parlementaire. Ils sont nombreux à défendre la position des députés. Mohamed Moubdiaâ, président de la commission des secteurs productifs estime qu'il ne faut pas porter des jugements hâtifs sur le travail des parlementaires qui « peuvent se consacrer à leur mission même en dehors du siège de l'institution législative. »
Il pense qu'on ne peut pas imposer la présence aux députés car une cause peut être défendue ailleurs, expliquant que la plénière n'est qu'un maillon d'une chaîne. « Le député est un responsable mature qui sait faire le choix. », insiste-t-il.
Et d'ajouter que si la présence en commissions est plus forte qu'en plénières c'est en raison de la spécialisation qui fait que le débat est concret et réel alors qu'en plénières, les discussions sont plutôt évasives.
Si quelques-uns essaient de trouver des raisons au comportement des députés, d'autres, ayant un autre son de cloche, ne mâchent pas leurs mots. Abdellah Baha du parti de la justice et du développement ne trouve aucune excuse à l'absentéisme soulignant que même les commissions sont touchées par le fléau. En fait, les travaux des commissions durent parfois des heures.
Vers la fin de la séance, peu de députés restent présents.
Le groupe du PJD a essayé au cours de cette session de mettre en œuvre les mesures contre l'absentéisme. Une lettre a été envoyée au président de la première chambre Mustapha Mansouri par Mustapha Ramid.
Mais, jusqu'à présent, rien n'est encore fait. Le président de la chambre des représentants avaient déjà promis que le règlement intérieur sera respecté pour amener les parlementaires à assister tant en commissions qu'en séances plénières. L'article 60 du règlement interne du Parlement stipule : « les Représentants doivent assister à toutes les séances publiques. Si un Représentant souhaite s'excuser de ne pouvoir assister à une séance, il doit adresser une lettre dans ce sens au Président de la Chambre en précisant le motif de l'absence trois jours au moins avant la date de cette séance. »
Le règlement interne prévoit des sanctions à l'égard de ceux qui s'absentent sans motif. Le président peut leur adresser un avertissement écrit et ordonner la citation de leur nom à l'ouverture de la séance plénière suivante.
Le président doit déduire aussi de leur indemnité mensuelle un montant correspondant au nombre de jours d'absence sans motif valable. Mansouri saura-t-il mettre en œuvre sa promesse ?
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Il faut dire que l'institution législative véhicule une mauvaise image à travers la transmission des séances plénières des deux chambres sur les ondes de la première chaîne. L'absentéisme des parlementaires est flagrant. Au fil des législatures, l'image de l'hémicycle vide des élus de la Nation s'est ancrée dans les esprits des Marocains. Lors de cette session parlementaire, la situation ne diffère pas. Les travaux des séances des questions orales donnent l'impression que peu de représentants et de conseillers vaquent sérieusement à leur occupation de parlementaire. Ils sont nombreux à défendre la position des députés. Mohamed Moubdiaâ, président de la commission des secteurs productifs estime qu'il ne faut pas porter des jugements hâtifs sur le travail des parlementaires qui « peuvent se consacrer à leur mission même en dehors du siège de l'institution législative. »
Il pense qu'on ne peut pas imposer la présence aux députés car une cause peut être défendue ailleurs, expliquant que la plénière n'est qu'un maillon d'une chaîne. « Le député est un responsable mature qui sait faire le choix. », insiste-t-il.
Et d'ajouter que si la présence en commissions est plus forte qu'en plénières c'est en raison de la spécialisation qui fait que le débat est concret et réel alors qu'en plénières, les discussions sont plutôt évasives.
Si quelques-uns essaient de trouver des raisons au comportement des députés, d'autres, ayant un autre son de cloche, ne mâchent pas leurs mots. Abdellah Baha du parti de la justice et du développement ne trouve aucune excuse à l'absentéisme soulignant que même les commissions sont touchées par le fléau. En fait, les travaux des commissions durent parfois des heures.
Vers la fin de la séance, peu de députés restent présents.
Le groupe du PJD a essayé au cours de cette session de mettre en œuvre les mesures contre l'absentéisme. Une lettre a été envoyée au président de la première chambre Mustapha Mansouri par Mustapha Ramid.
Mais, jusqu'à présent, rien n'est encore fait. Le président de la chambre des représentants avaient déjà promis que le règlement intérieur sera respecté pour amener les parlementaires à assister tant en commissions qu'en séances plénières. L'article 60 du règlement interne du Parlement stipule : « les Représentants doivent assister à toutes les séances publiques. Si un Représentant souhaite s'excuser de ne pouvoir assister à une séance, il doit adresser une lettre dans ce sens au Président de la Chambre en précisant le motif de l'absence trois jours au moins avant la date de cette séance. »
Le règlement interne prévoit des sanctions à l'égard de ceux qui s'absentent sans motif. Le président peut leur adresser un avertissement écrit et ordonner la citation de leur nom à l'ouverture de la séance plénière suivante.
Le président doit déduire aussi de leur indemnité mensuelle un montant correspondant au nombre de jours d'absence sans motif valable. Mansouri saura-t-il mettre en œuvre sa promesse ?
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