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En effet, la signature de convention de financement de ce programme a été signée lundi dernier à Rabat par Salaheddine Mezouar, ministre de l'Economie et des Finances, Ahmed Akhchichine, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique et Bruno Dethomas, ambassadeur, chef de la délégation de la commission européenne à Rabat. Intervenant à cette occasion, M. Dethomas a souligné que ce programme cible essentiellement les adultes analphabètes entre 16 et 35 ans, en particulier les femmes dans les onze Académies régionales d'éducation et de formation qui ont un taux supérieur à la moyenne, dans un but d'améliorer qualitativement la politique globale du gouvernement. «Le but de ce don est d'augmenter l'efficacité des programmes d'alphabétisation et de renforcer le processus d'insertion professionnelle des apprenants et néo-alphabètes.
D'un point de vue quantitatif, il vise une réduction annuelle de 3% des taux d'analphabétisme», explique M. Dethomas. Le même responsable a ajouté, à la même occasion, que le programme de l'Union européenne soutiendra également les autres grands chantiers en cours de préparation dans le secteur de l'éducation, auxquels l'Union consacrera un budget de plus d'un milliard de dirhams. Selon lui, l'éradication de l'analphabétisme permettra une meilleure intégration de la population dans son environnement social, économique, politique et culturel.
Ahmed Akhchichine a appuyé la déclaration du chef de la délégation de la commission européenne à Rabat. Il a déclaré que la politique du gouvernement en matière d'éducation nationale ne pourra continuer d'être pensée et réfléchie comme par le passé. Selon, le ministre, certaines tranches d'âges et certaines zones restent plus touchées que d'autres par l'analphabétisme, d'où la nécessite de mieux cibler cette frange de la population. M. Akhchichine a saisi la même occasion pour solliciter le soutien de l'Union européenne en matière de déperdition scolaire à travers l'appui au dispositif de la deuxième chance. « Nous envisageons de travailler avec l'Union européenne pour acquérir leur expertise dans le domaine de la déperdition scolaire », a-t-il affirmé. Rappelons que l'appui de l'Union européenne à la stratégie marocaine d'alphabétisation vise à améliorer les conditions de vie et de participation économique des populations cibles bénéficiaires, en particulier les femmes dans les 10 académies régionales d'éducation et de formation les plus touchées par l'analphabétisme.
Ce programme devra donc permettre une réduction du taux d'analphabétisme et soutenir l'avenir socioprofessionnel des bénéficiaires, notamment par l'adaptation des logiques d'intervention à leurs besoins, la validation et certification des acquis des formations dispensées et l'organisation de perspectives d'insertion socioprofessionnelle. Cette action s'attachera également à soutenir le renforcement des capacités de pilotage et de suivi de la stratégie du secteur et le renforcement des capacités d'intervention, notamment des ONG impliquées et l'amélioration de la qualité des apprentissages de l'enseignement et de la formation.
Il va sans dire que l'Union européenne et le gouvernement marocain appuient fortement les efforts de la société civile et des associations militantes qui travaillent au quotidien pour lutter contre ce problème social. En ce jour, où plus de 800 millions de personnes dans le monde ne savent pas lire et écrire et 75 millions d'enfants restent exclus du système scolaire, un fort hommage doit être rendu à ces associations qui travaillent dans des conditions difficiles dans des régions souvent excentrées au service de l'éducation pour tous.
D'un point de vue quantitatif, il vise une réduction annuelle de 3% des taux d'analphabétisme», explique M. Dethomas. Le même responsable a ajouté, à la même occasion, que le programme de l'Union européenne soutiendra également les autres grands chantiers en cours de préparation dans le secteur de l'éducation, auxquels l'Union consacrera un budget de plus d'un milliard de dirhams. Selon lui, l'éradication de l'analphabétisme permettra une meilleure intégration de la population dans son environnement social, économique, politique et culturel.
Ahmed Akhchichine a appuyé la déclaration du chef de la délégation de la commission européenne à Rabat. Il a déclaré que la politique du gouvernement en matière d'éducation nationale ne pourra continuer d'être pensée et réfléchie comme par le passé. Selon, le ministre, certaines tranches d'âges et certaines zones restent plus touchées que d'autres par l'analphabétisme, d'où la nécessite de mieux cibler cette frange de la population. M. Akhchichine a saisi la même occasion pour solliciter le soutien de l'Union européenne en matière de déperdition scolaire à travers l'appui au dispositif de la deuxième chance. « Nous envisageons de travailler avec l'Union européenne pour acquérir leur expertise dans le domaine de la déperdition scolaire », a-t-il affirmé. Rappelons que l'appui de l'Union européenne à la stratégie marocaine d'alphabétisation vise à améliorer les conditions de vie et de participation économique des populations cibles bénéficiaires, en particulier les femmes dans les 10 académies régionales d'éducation et de formation les plus touchées par l'analphabétisme.
Ce programme devra donc permettre une réduction du taux d'analphabétisme et soutenir l'avenir socioprofessionnel des bénéficiaires, notamment par l'adaptation des logiques d'intervention à leurs besoins, la validation et certification des acquis des formations dispensées et l'organisation de perspectives d'insertion socioprofessionnelle. Cette action s'attachera également à soutenir le renforcement des capacités de pilotage et de suivi de la stratégie du secteur et le renforcement des capacités d'intervention, notamment des ONG impliquées et l'amélioration de la qualité des apprentissages de l'enseignement et de la formation.
Il va sans dire que l'Union européenne et le gouvernement marocain appuient fortement les efforts de la société civile et des associations militantes qui travaillent au quotidien pour lutter contre ce problème social. En ce jour, où plus de 800 millions de personnes dans le monde ne savent pas lire et écrire et 75 millions d'enfants restent exclus du système scolaire, un fort hommage doit être rendu à ces associations qui travaillent dans des conditions difficiles dans des régions souvent excentrées au service de l'éducation pour tous.
