Pour l'écrivain, la présence poétique est le surgissement de la conscience du poète devant sa volonté d'habiter le monde et la manière avec laquelle il veut meubler son séjour. "Sous cet angle, l'écriture exprime la manifestation du monde et il ne serait pas présomptueux de dire que le monde n'appartient qu'à ceux qui en ont la conscience vive", lance-t-il. Dans son livre riche de 255 pages, Khalid Hajji divise sa vision en trois parties. Ainsi, il insiste sur la réconciliation de la parole dans la poésie avec l'élément sensible dans un premier volet. Il explique « la mise en forme de cette première partie a pour but de circonscrire l'hypothèse de base dans l'espace d'un imaginaire scriptural".
La deuxième partie, quant à elle, traite de la relation riche et complexe entre le monde et la poésie ainsi que du critère de la plausibilité qui s'appuie sur la répétition, l'incompatibilité des signes et la génération sémantique imprévue et l'hésitation de la représentation entre le concret et l'abstrait. L'écrivain, aborde, pour conclure, le niveau sémiotique de la présence à travers les notions de l'expansion et de la conversion, ce qui permet, selon lui, non seulement "de distinguer des aspects particuliers de l'écriture de chaque poète, mais aussi comment le poète demeure présent en filigrane dans son œuvre". L'auteur s'efforce de montrer, en fin de compte, que "chez Armand Monjo, Abdellatif Laâbi et Mahmoud Darwich, la référence à la vie prime une forme de révision de l'idée qu'on se fait de la réalité qui n'évacue ni le monde extralinguistique, ni sa composition fictive et imaginaire".
Pour lui, chacun des trois poètes reste, à sa manière, obsédé par l'envie de crier son identité, d'affirmer son appartenance au monde et de dire par le poème sa conscience d'être.
Pour ceux qui l'ignorent, Kahlid Hajji est un écrivain et universitaire marocain né en 1964 à Oujda. Après une licence en littérature anglaise obtenue à l'université d'Oujda, il continue sur sa lancée et va à la découverte de l'Occident en intégrant la Sorbonne de Paris d'où il obtient un master puis un doctorat d'études anglo-américaines. Sa thèse portait alors sur Thomas Edward Lawrence et l'expérience du désert. Véritable polyglotte, Khalid Hajji parle l'arabe, le frnaçais, l'anglais et l'allemand. De 1990 à 1994, il enseigne le français, l'arabe et l'anglais en Allemagne avant de retourner à son pays natal pour y exercer le métier de professeur. Jusqu'en 2006, il enseigne la poésie anglo-américaine à l'université des sciences humaines d'Oujda. Ce chercheur universitaire est l'un des membres fondateurs du « groupe d'études en science et culture », un groupe de chercheur pluridisciplinaire de l'université d'Oujda. Il est également un des fondateurs du cercle des penseurs et chercheurs à Rabat.
Parmi ses travaux récents, Khalid Hajji a été fondateur de l'association marocaine des enseignants chercheurs lauréats des universités françaises. Il travaille également en tant que chercheur dans le centre d'études d'Al Jazeera.
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La deuxième partie, quant à elle, traite de la relation riche et complexe entre le monde et la poésie ainsi que du critère de la plausibilité qui s'appuie sur la répétition, l'incompatibilité des signes et la génération sémantique imprévue et l'hésitation de la représentation entre le concret et l'abstrait. L'écrivain, aborde, pour conclure, le niveau sémiotique de la présence à travers les notions de l'expansion et de la conversion, ce qui permet, selon lui, non seulement "de distinguer des aspects particuliers de l'écriture de chaque poète, mais aussi comment le poète demeure présent en filigrane dans son œuvre". L'auteur s'efforce de montrer, en fin de compte, que "chez Armand Monjo, Abdellatif Laâbi et Mahmoud Darwich, la référence à la vie prime une forme de révision de l'idée qu'on se fait de la réalité qui n'évacue ni le monde extralinguistique, ni sa composition fictive et imaginaire".
Pour lui, chacun des trois poètes reste, à sa manière, obsédé par l'envie de crier son identité, d'affirmer son appartenance au monde et de dire par le poème sa conscience d'être.
Pour ceux qui l'ignorent, Kahlid Hajji est un écrivain et universitaire marocain né en 1964 à Oujda. Après une licence en littérature anglaise obtenue à l'université d'Oujda, il continue sur sa lancée et va à la découverte de l'Occident en intégrant la Sorbonne de Paris d'où il obtient un master puis un doctorat d'études anglo-américaines. Sa thèse portait alors sur Thomas Edward Lawrence et l'expérience du désert. Véritable polyglotte, Khalid Hajji parle l'arabe, le frnaçais, l'anglais et l'allemand. De 1990 à 1994, il enseigne le français, l'arabe et l'anglais en Allemagne avant de retourner à son pays natal pour y exercer le métier de professeur. Jusqu'en 2006, il enseigne la poésie anglo-américaine à l'université des sciences humaines d'Oujda. Ce chercheur universitaire est l'un des membres fondateurs du « groupe d'études en science et culture », un groupe de chercheur pluridisciplinaire de l'université d'Oujda. Il est également un des fondateurs du cercle des penseurs et chercheurs à Rabat.
Parmi ses travaux récents, Khalid Hajji a été fondateur de l'association marocaine des enseignants chercheurs lauréats des universités françaises. Il travaille également en tant que chercheur dans le centre d'études d'Al Jazeera.
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