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Pour fêter la parution de son premier numéro, une grande cérémonie a été organisée à cette occasion, avec le précieux soutien de la Fondation CDG, à travers laquelle «Al Azmina Al Hadita», en la personne de son directeur responsable, n'a pas manqué de souligner cet événement en rendant hommage à quatre artistes et créateurs ayant marqué de leurs empreintes l'univers culturel et artistique marocain, notamment MM.Hassan Skali, Miloud Labied, Mohamed Afifi et Mme Jaqueline Jay. «Nous estimons que nous avons, malheureusement, tendance dans notre pays à oublier les initiateurs de la modernité et les artistes de manière générale. C'est pourquoi nous avons insisté pour honorer quelques artistes encore en vie ayant participé à la promotion de notre culture.
Il est, donc, tout à fait normal, équitable et juste de leur rendre hommage», a précisé M. Alaoui. En deçà de sa sensibilité et son soutien envers les intellectuels et les artistes, « Al Azmina Al Hadita» est conçue, également, pour être un outil de communication essentiel, dans le but de participer à un mouvement très profond de la société, le renforcer et lui donner des tribunes pour s'exprimer, en les mettant à la disposition de tout le monde afin d'aborder les problèmes de la société et la réflexion sur ses difficultés. «Nous avons choisi le titre des Temps Modernes pour nous impliquer dans ce mouvement profond de notre société qui veut accéder à la modernité dans toute sa plénitude. D'où l'appellation «Al Azmina Al Hadita».
Certains diront que c'est un titre déjà évoqué par la revue de Jean-Paul Sartre. Nous n'avons pas cette prétention, mais nous pensons que notre pays a tout à fait le droit lui aussi d'opter pour la modernité et se donner les moyens qu'il faut pour cela», a souligné M.Ismail Alaoui, ajoutant que cette revue ne peut pas avoir à elle seule l'aura des temps modernes, mais constituera l'un des moteurs de cette modernité et participera dans la mesure de ses moyens à la promotion de la culture de notre pays et son ouverture sur le monde. Ayant une tendance philosophique, «Al Azmina Al Hadita» opte pour la réflexion et la remise en question de soi même.
Pour Ismail Alaoui «sans remise en question de soi-même par le biais de la philosophie, rien ne pourrait être accompli de positif».
Dans son allocution de présentation de la revue, M.Abdallah Belghiti, rédacteur en chef de «Al Azmina Al Hadita», a aussi mis l'accent sur le souci de la revue de remettre en question notre pensée et notre culture marocaines. «Nous sommes convaincus de l'importance de la promotion de notre produit culturel engagé dans une société comme la nôtre qui vit une période cruciale quant à son identité et ses besoins. Notre objectif est de contribuer à l'ouverture sur les acquis du mouvement contemporain.
D'où notre respect à ces créateurs, choisis ce soir pour être consacrés, qui sont parvenus à un métissage entre notre héritage culturel qui a une grande valeur et celui d'ailleurs. Ce qui a pu fortifier notre culture nationale, dont nous sommes très fiers».
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«Nous vous rendons aujourd'hui hommage avec beaucoup de respect et d'amour. Les mots sont insuffisants pour énumérer tout ce que vous avez donné à ce pays ni les conseils que vous avez prodigués aux jeunes comédiens. Vous êtes une école ou plutôt une université», a dit Driss Rokh dans son témoignage envers l'artiste Hassan Skali. D'autres témoignages se sont succédé, dont celui du professeur Mâach envers Mohamed Afifi et de Bouchta El Hayani en faveur de Miloud Labied. Des moments émouvants où nos artistes, très touchés par les paroles élogieuses, ont eu les larmes aux yeux.
Il est, donc, tout à fait normal, équitable et juste de leur rendre hommage», a précisé M. Alaoui. En deçà de sa sensibilité et son soutien envers les intellectuels et les artistes, « Al Azmina Al Hadita» est conçue, également, pour être un outil de communication essentiel, dans le but de participer à un mouvement très profond de la société, le renforcer et lui donner des tribunes pour s'exprimer, en les mettant à la disposition de tout le monde afin d'aborder les problèmes de la société et la réflexion sur ses difficultés. «Nous avons choisi le titre des Temps Modernes pour nous impliquer dans ce mouvement profond de notre société qui veut accéder à la modernité dans toute sa plénitude. D'où l'appellation «Al Azmina Al Hadita».
Certains diront que c'est un titre déjà évoqué par la revue de Jean-Paul Sartre. Nous n'avons pas cette prétention, mais nous pensons que notre pays a tout à fait le droit lui aussi d'opter pour la modernité et se donner les moyens qu'il faut pour cela», a souligné M.Ismail Alaoui, ajoutant que cette revue ne peut pas avoir à elle seule l'aura des temps modernes, mais constituera l'un des moteurs de cette modernité et participera dans la mesure de ses moyens à la promotion de la culture de notre pays et son ouverture sur le monde. Ayant une tendance philosophique, «Al Azmina Al Hadita» opte pour la réflexion et la remise en question de soi même.
Pour Ismail Alaoui «sans remise en question de soi-même par le biais de la philosophie, rien ne pourrait être accompli de positif».
Dans son allocution de présentation de la revue, M.Abdallah Belghiti, rédacteur en chef de «Al Azmina Al Hadita», a aussi mis l'accent sur le souci de la revue de remettre en question notre pensée et notre culture marocaines. «Nous sommes convaincus de l'importance de la promotion de notre produit culturel engagé dans une société comme la nôtre qui vit une période cruciale quant à son identité et ses besoins. Notre objectif est de contribuer à l'ouverture sur les acquis du mouvement contemporain.
D'où notre respect à ces créateurs, choisis ce soir pour être consacrés, qui sont parvenus à un métissage entre notre héritage culturel qui a une grande valeur et celui d'ailleurs. Ce qui a pu fortifier notre culture nationale, dont nous sommes très fiers».
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Quatre hommages à quatre créateurs
En plus de la cérémonie des hommages rendus à quatre artistes de diverses disciplines, la soirée a été agrémentée par la prestation du chanteur Nouâmane Lahlou qui a interprété des chansons de son nouveau répertoire, notamment «Lamdina Laqdima», ainsi que sa chanson fétiche « Jbal Al Atlas», suivi de quelques airs d'Oum Kaltoum avec la jeune Firdaous. Une assistance des plus diversifiées a pu suivre le fil conducteur de la soirée, notamment des adhérents du PPS, mais aussi des artistes du monde du théâtre et du 7ème Art, venus pour soutenir leurs amis et parrains choisis pour être honorés. Un choix judicieux du fait de leur longue et riche carrière, puis du rendement fructueux des quatre élus chacun dans son domaine respectif.«Nous vous rendons aujourd'hui hommage avec beaucoup de respect et d'amour. Les mots sont insuffisants pour énumérer tout ce que vous avez donné à ce pays ni les conseils que vous avez prodigués aux jeunes comédiens. Vous êtes une école ou plutôt une université», a dit Driss Rokh dans son témoignage envers l'artiste Hassan Skali. D'autres témoignages se sont succédé, dont celui du professeur Mâach envers Mohamed Afifi et de Bouchta El Hayani en faveur de Miloud Labied. Des moments émouvants où nos artistes, très touchés par les paroles élogieuses, ont eu les larmes aux yeux.
