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Alex Ferguson se trompe rarement dans ses choix de recrutement. Si certains se demandaient pour quelles raisons le manageur de "MU" était allé chercher un pensionnaire du Championnat angolais pour enrichir son effectif étoilé, le but inscrit mercredi par Manucho contre les "Bafana Bafana" a sans doute de quoi les faire taire. S'élevant plus haut que deux défenseurs sud-africains, l'attaquant a catapulté avec force un centre de son compère Flavio en pleine lucarne, inscrivant d'ores et déjà l'un des buts les plus spectaculaires de la CAN. Du Manucho tout craché, mélange de finesse technique et de puissance physique, caractéristiques de base des footballeurs angolais. A bientôt 25 ans (il les aura le 7 mars), Mateus Alberto dit "Manucho" vit une ascension prodigieuse. Gamin des rues de Luanda, l'attaquant a fait ses classes sur le bitume avant d'être repéré par les responsables du grand club de la capitale, le Petro, pour évoluer dans l'équipe juniors.
La suite s'apparente à un conte de fées. "Ils (les dirigeants du Petro de Luanda, ndlr) ont très vite vu que c'était un "petit" qui était vraiment très agile, un futur grand, raconte Rafaël Decker, conseiller technique de la sélection angolaise. Il était très précoce. Dès 17 ans, il a débuté en équipe première alors que chez nous, c'est d'habitude à 18 ans que l'on lance les jeunes." "Un peu lent", de l'avis même du technicien angolais, Manucho compense pourtant par "une très grande intelligence" dans son positionnement. Toujours bien placé, à l'affût: telle semble être la devise du joueur, dont la complicité avec l'autre star locale, Flavio Amado, meilleur buteur des éliminatoires de la CAN-2008, a fait énormément de dégâts au sein de la défense sud-africaine.
"Il est toujours très disponible sur un terrain et parvient à résoudre tous les problèmes que peut rencontrer son équipe, poursuit Rafaël Decker. Il aime bien étudier le comportement de ses adversaires pendant les parties pour trouver la bonne stratégie. Avec Flavio, ils s'entendent très bien et combinent à merveille." A Manchester, qu'il doit rejoindre après la CAN, Manucho va être confronté à la difficulté de l'exil, mais aussi à une concurrence féroce. Pas facile pour un joueur sans pedigree de se faire une place en attaque parmi Rooney, Tevez, Cristiano Ronaldo, Giggs ou Saha.
Mais Alex Ferguson a été convaincu par les tests passés au mois de novembre en Angleterre. Sa réussite et cette signature sont également une nouvelle preuve des progrès du football angolais. Après avoir participé en 2006 à leur première Coupe du monde, les Palancas Negras, hôtes de la CAN-2010, parlent désormais d'égal à égal avec les autres puissances du continent, qui ont toutes plusieurs éléments de valeur dans les principaux championnats européens.
La suite s'apparente à un conte de fées. "Ils (les dirigeants du Petro de Luanda, ndlr) ont très vite vu que c'était un "petit" qui était vraiment très agile, un futur grand, raconte Rafaël Decker, conseiller technique de la sélection angolaise. Il était très précoce. Dès 17 ans, il a débuté en équipe première alors que chez nous, c'est d'habitude à 18 ans que l'on lance les jeunes." "Un peu lent", de l'avis même du technicien angolais, Manucho compense pourtant par "une très grande intelligence" dans son positionnement. Toujours bien placé, à l'affût: telle semble être la devise du joueur, dont la complicité avec l'autre star locale, Flavio Amado, meilleur buteur des éliminatoires de la CAN-2008, a fait énormément de dégâts au sein de la défense sud-africaine.
"Il est toujours très disponible sur un terrain et parvient à résoudre tous les problèmes que peut rencontrer son équipe, poursuit Rafaël Decker. Il aime bien étudier le comportement de ses adversaires pendant les parties pour trouver la bonne stratégie. Avec Flavio, ils s'entendent très bien et combinent à merveille." A Manchester, qu'il doit rejoindre après la CAN, Manucho va être confronté à la difficulté de l'exil, mais aussi à une concurrence féroce. Pas facile pour un joueur sans pedigree de se faire une place en attaque parmi Rooney, Tevez, Cristiano Ronaldo, Giggs ou Saha.
Mais Alex Ferguson a été convaincu par les tests passés au mois de novembre en Angleterre. Sa réussite et cette signature sont également une nouvelle preuve des progrès du football angolais. Après avoir participé en 2006 à leur première Coupe du monde, les Palancas Negras, hôtes de la CAN-2010, parlent désormais d'égal à égal avec les autres puissances du continent, qui ont toutes plusieurs éléments de valeur dans les principaux championnats européens.
