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Figure emblématique du paysage médiatique marocain, le défunt nous a quittés le 5 janvier 2007, en silence. En effet, et après plusieurs années au service de l'audiovisuel, Mohamed Aziz Guessous est tombé dans l'oubli.
Né en 1929 à Sidi Allal Krwani en pleine ancienne médina de Casablanca, Aziz Guessous était un vrai passionné de la radio et de la télévision. C'est ainsi qu'il rejoint à la fin des années 1940, la Radio Africa (ancêtre de la radio de Tanger) en tant que journaliste reporter. Michel Garnier (son pseudonyme) avait alors conquis les cœurs de ses auditeurs, pour la plupart des Français.
«A l'époque, on lui a demandé de choisir un pseudonyme étranger pour passer plus facilement à la radio. Mais ce qui est étrange, c'est que personne n'a jamais su que c'était un Marocain, tellement il maîtrisait la langue de Molière», explique son épouse, Mouna Guessous.
Après ce passage réussi à la Radio Africa, Mohamed Aziz entame une nouvelle aventure, celle de la télévision. Il participe en effet, au démarrage de la première télévision en Afrique, au Moyen-Orient et en Espagne : la Telma. Sa voix expressive et distinguée en a charmé plus d'un. En 1961, il intègre l'équipe de la télévision marocaine qui venait d'être inaugurée. Il a été recruté en tant que régisseur général, concepteur et animateur de l'émission hebdomadaire «Soirée publique», un programme très prisé par tous les Marocains. C'est à ce moment là que le présentateur côtoie une pléiade d'artistes d'ici et d'ailleurs. En effet, Mohamed Aziz Guessous était le premier journaliste à avoir accueilli le grand Mohamed Abdelwahab au Maroc.
Ce n'est pas tout. Abdelhalim Hafez, Souad Hosni, Youssef Wahbi, Abdelhadi Belkhayat, Abdelouahab Doukali, entre autres, ont été tous les invités de «Soirée publique», la première émission de l'époque qui passait en direct. Le succès était au rendez-vous et Mohamed Aziz Guessous devient au fil du temps une vedette nationale.
Producteur, concepteur et administrateur du centre de télévision, Mohamed Aziz est devenu alors une star de la télévision. Avec Ahmed et Badia Ryan, Sefrioui, Mohamed Bennani, Bendadouche, Mekki Britel… pour ne pas citer que ces derniers, Mohamed Aziz Guessous a fait les beaux jours de la télévision marocaine.
Par ailleurs, le célèbre animateur télé a été nommé caïd à Taznakht, province de Ouarzazate, puis administrateur à la préfecture de Casablanca.
«Vous savez, Aziz considérait son passage à Taznakht comme très bénéfique sur le plan humain. Là bas, il a rencontré des gens simples, mais authentiques», affirme sa femme.
Artiste jusqu'au bout, Mohamed Aziz Guessous a occupé également le poste de directeur de l'école des Beaux-arts de Casablanca et ensuite conservateur de la bibliothèque municipale de la même ville. Un riche parcours de ce grand monsieur, qui a tant donné à son pays.
Certes, M. Guessous avait quitté la télévision, mais il n'a pas pour autant oublié sa passion de toujours : les ondes. C'est ainsi qu'on lui confie en 1987 la tâche de fonder la radio privée Casa FM. Directeur de cette station qui a défrayé la chronique à l'époque, Mohamed Aziz n'hésitait pas à passer régulièrement derrière le micro.
«Casa FM avait attiré l'attention d'un nombreux public. Je pense que sa réussite à l'époque est due en grande partie à l'expérience et surtout à la stratégie de Aziz, qui a essayé d'instaurer quelque chose de nouveau dans le paysage médiatique marocain», précise Mouna Guessous.
En 1997, ce journaliste émérite se retire de la scène, laissant derrière lui un vide remarqué.
«Hélas, après tant d'efforts, de passion, de loyauté et de création ...en échange, la seule et unique récompense qu'il ait reçu a été l'oubli total, l'indifférence, l'amertume et une grande déception... Pas une fois, on n'a daigné le citer ou même lui rendre hommage en lui consacrant une émission spéciale dans laquelle son souvenir aurait été dignement évoqué», affirme Mme Guessous, avant d'ajouter : «J'approuve tous les hommages rendus aux artistes marocains, mais je ne comprends pas pourquoi on a oublié quelqu'un comme Mohamed Aziz Guessous, pendant toutes ces années et notamment durant sa maladie ?».
En effet, et après plusieurs années de labeur professionnel, le défunt avait trouvé refuge dans sa maison, loin des projecteurs. Il combattait avec courage la maladie.
«Vous savez, seul l'animateur Anouar Hakim avait une pensée pour lui. Sinon, personne d'autre ne s'est intéressé à lui… Tout ce qu'on veut à travers l'hommage qu'on va lui rendre ce soir, c'est de le faire connaître auprès du jeune public. C'était très important pour nous», précise Mouna Guessous.
Né en 1929 à Sidi Allal Krwani en pleine ancienne médina de Casablanca, Aziz Guessous était un vrai passionné de la radio et de la télévision. C'est ainsi qu'il rejoint à la fin des années 1940, la Radio Africa (ancêtre de la radio de Tanger) en tant que journaliste reporter. Michel Garnier (son pseudonyme) avait alors conquis les cœurs de ses auditeurs, pour la plupart des Français.
«A l'époque, on lui a demandé de choisir un pseudonyme étranger pour passer plus facilement à la radio. Mais ce qui est étrange, c'est que personne n'a jamais su que c'était un Marocain, tellement il maîtrisait la langue de Molière», explique son épouse, Mouna Guessous.
Après ce passage réussi à la Radio Africa, Mohamed Aziz entame une nouvelle aventure, celle de la télévision. Il participe en effet, au démarrage de la première télévision en Afrique, au Moyen-Orient et en Espagne : la Telma. Sa voix expressive et distinguée en a charmé plus d'un. En 1961, il intègre l'équipe de la télévision marocaine qui venait d'être inaugurée. Il a été recruté en tant que régisseur général, concepteur et animateur de l'émission hebdomadaire «Soirée publique», un programme très prisé par tous les Marocains. C'est à ce moment là que le présentateur côtoie une pléiade d'artistes d'ici et d'ailleurs. En effet, Mohamed Aziz Guessous était le premier journaliste à avoir accueilli le grand Mohamed Abdelwahab au Maroc.
Ce n'est pas tout. Abdelhalim Hafez, Souad Hosni, Youssef Wahbi, Abdelhadi Belkhayat, Abdelouahab Doukali, entre autres, ont été tous les invités de «Soirée publique», la première émission de l'époque qui passait en direct. Le succès était au rendez-vous et Mohamed Aziz Guessous devient au fil du temps une vedette nationale.
Producteur, concepteur et administrateur du centre de télévision, Mohamed Aziz est devenu alors une star de la télévision. Avec Ahmed et Badia Ryan, Sefrioui, Mohamed Bennani, Bendadouche, Mekki Britel… pour ne pas citer que ces derniers, Mohamed Aziz Guessous a fait les beaux jours de la télévision marocaine.
Par ailleurs, le célèbre animateur télé a été nommé caïd à Taznakht, province de Ouarzazate, puis administrateur à la préfecture de Casablanca.
«Vous savez, Aziz considérait son passage à Taznakht comme très bénéfique sur le plan humain. Là bas, il a rencontré des gens simples, mais authentiques», affirme sa femme.
Artiste jusqu'au bout, Mohamed Aziz Guessous a occupé également le poste de directeur de l'école des Beaux-arts de Casablanca et ensuite conservateur de la bibliothèque municipale de la même ville. Un riche parcours de ce grand monsieur, qui a tant donné à son pays.
Certes, M. Guessous avait quitté la télévision, mais il n'a pas pour autant oublié sa passion de toujours : les ondes. C'est ainsi qu'on lui confie en 1987 la tâche de fonder la radio privée Casa FM. Directeur de cette station qui a défrayé la chronique à l'époque, Mohamed Aziz n'hésitait pas à passer régulièrement derrière le micro.
«Casa FM avait attiré l'attention d'un nombreux public. Je pense que sa réussite à l'époque est due en grande partie à l'expérience et surtout à la stratégie de Aziz, qui a essayé d'instaurer quelque chose de nouveau dans le paysage médiatique marocain», précise Mouna Guessous.
En 1997, ce journaliste émérite se retire de la scène, laissant derrière lui un vide remarqué.
«Hélas, après tant d'efforts, de passion, de loyauté et de création ...en échange, la seule et unique récompense qu'il ait reçu a été l'oubli total, l'indifférence, l'amertume et une grande déception... Pas une fois, on n'a daigné le citer ou même lui rendre hommage en lui consacrant une émission spéciale dans laquelle son souvenir aurait été dignement évoqué», affirme Mme Guessous, avant d'ajouter : «J'approuve tous les hommages rendus aux artistes marocains, mais je ne comprends pas pourquoi on a oublié quelqu'un comme Mohamed Aziz Guessous, pendant toutes ces années et notamment durant sa maladie ?».
En effet, et après plusieurs années de labeur professionnel, le défunt avait trouvé refuge dans sa maison, loin des projecteurs. Il combattait avec courage la maladie.
«Vous savez, seul l'animateur Anouar Hakim avait une pensée pour lui. Sinon, personne d'autre ne s'est intéressé à lui… Tout ce qu'on veut à travers l'hommage qu'on va lui rendre ce soir, c'est de le faire connaître auprès du jeune public. C'était très important pour nous», précise Mouna Guessous.
