Connexion
Ce mouvement appelle les entreprises à opter sans tarder pour une stratégie industrielle de développement durable. Il faut dire que les matières chimiques qui rentrent dans la fabrication de produits alimentaires sont de nos jours de plus en plus dénoncés pour leur rôle dans le développement de plusieurs maladies comme le cancer. Dans un contexte marqué aussi par une grave crise alimentaire, il devient urgent d'informer les consommateurs et opter pour la protection de l'environnement.
«Le développement durable est à l'heure actuelle une préoccupation mondiale où il faut s'engager dans la production propre en utilisant notamment moins d'eau et d'énergie. Dans ces conditions, le Chemical Leasing (CL), un concept économique devient une question de compétitivité. C'est aussi une démarche volontaire loin de toute pression réglementaire. En adoptant ce modèle, les entreprises montreront leur capacité à s'adapter à la nouvelle donne», a indiqué Saïd Mouline, président de la commission environnement de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), lors de l'atelier de lancement du CL dans notre pays. Fondé par le ministère de l'Environnement autrichien, le CL est basé sur l'idée préventive de la production plus propre et représente un aspect important de l'approche de la gestion durable des ressources industrielles initiée par l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). La première expérience de la mise en place de ce programme a été lancé en 2004 dans trois pays : Egypte, Mexique et Russie. Les résultats probants obtenus dans ces trois Etats ont poussé cette organisation onusienne à l'introduire dans quatre nouveaux Etats : Maroc, Colombie, Serbie et Sri Lanka.
Pour sa part, le Centre marocain de la production propre (CMPP) a été choisi pour instaurer ce concept au Maroc et dans ce sens, il aura la charge d'apporter l'assistance technique aux entreprises marocaines volontaires et sélectionnées. Mais avant que les patrons ne se lancent dans une telle aventure, qu'apporte de ce nouveau modèle ? Il s'agit d'un concept qui propose une nouvelle forme de paiement par le passage de la vente d'un produit à celui d'un service.
Plus précisément ce système est plus orienté vers la recherche de la valeur ajoutée où producteur et utilisateur collaborent ensemble en vu de réduire les produits chimiques pour réaliser plusieurs bénéfices : économique, technique et écologique, etc. A ce niveau, le producteur de matières chimiques doit fournir donc son produit accompagné de son savoir-faire. Pour illustrer cela, prenons l'exemple d'optimisation d'un procédé d'étiquetage des bouteilles. Dans ce cas, avant de s'engager dans le CL, le paiement se faisait sur la base de kilogrammes de colle vendus, mais après son adoption, le paiement se fait sur la base des bouteilles étiquetées. Autre exemple, une société qui fabriquait un produit de traitement d'eau avant le CL devra fournir l'eau traitée après sa reconversion au nouveau système.
Lorsque ces patrons seront convaincus des vertus de ce nouveau modèle, ils pourront s'adresser au CMPP qui les accompagnera à optimiser des produits chimiques tout en les aidant à choisir l'unité de paiement. Tous les secteurs sont concernés par cette nouvelle philosophie de produire, mais elle exige confidentialité et transparence.
« Avant de s'engager, les chefs d'entreprise doivent communiquer le business modèle aux salariés et établir des contrats de propriété intellectuelle pour protéger le savoir-faire des employés qui ont peur de perdre leur emploi.
El lorsqu'il y aura un problème entre les deux acteurs, les experts chargés de ce programme interviendront non pas pour faire un contrôle mais pour réaliser un audit pour déceler le dysfonctionnement. Ils veilleront au respect de la confidentialité par la rédaction de contrats afin que tous les acteurs engagés bénéficient ensemble des avantages du CL: accroissement de la compétitivité, amélioration de la qualité, meilleure performance environnementale accompagnés de l'image d'une entreprise innovante», a expliqué un représentant du CMPP. Pour atteindre cela, les industriels n'auront pas besoin de réaliser de gros investissements, ont indiqué les promoteurs du CL.
Enfin, en attendant la mise en place d'une certification, il est à noter qu'un prix international sera lancé et il viendra récompenser les expériences menées dans le secteur de la chimie verte. «Le développement industrie et la chimie verte ne sont pas incompatibles et dans ce sens nous avons créé un rapport harmonieux avec la nature. Dans nos lacs, nous pouvons nager et y boire de l'eau», a conclu un représentant de l'ambassade d'Autriche à Rabat.
-------------------------------------------------------
Cette phase vise à consolider les acquis de la première en vue de mieux accompagner notre pays dans ses efforts de modernisation du tissu industriel et de renforcement de sa compétitivité et à contribuer à la réalisation des objectifs de l'Initiative nationale de développement humain (INDH) visant l'amélioration des conditions de vie des populations les plus démunies. Conformément à ces objectifs, le PIM II repose sur trois axes. Le premier vise la promotion du développement rural par le renforcement des capacités de production, notamment l'appui aux activités génératrices de revenus et à l'INDH.
Le second a pour objectif le renforcement des capacités commerciales, la modernisation du secteur industriel et l'amélioration de la compétitivité visant essentiellement l'appui au Plan Emergence et enfin le troisième axe s'intéresse à la performance énergétique et environnementale.
«Le développement durable est à l'heure actuelle une préoccupation mondiale où il faut s'engager dans la production propre en utilisant notamment moins d'eau et d'énergie. Dans ces conditions, le Chemical Leasing (CL), un concept économique devient une question de compétitivité. C'est aussi une démarche volontaire loin de toute pression réglementaire. En adoptant ce modèle, les entreprises montreront leur capacité à s'adapter à la nouvelle donne», a indiqué Saïd Mouline, président de la commission environnement de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), lors de l'atelier de lancement du CL dans notre pays. Fondé par le ministère de l'Environnement autrichien, le CL est basé sur l'idée préventive de la production plus propre et représente un aspect important de l'approche de la gestion durable des ressources industrielles initiée par l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). La première expérience de la mise en place de ce programme a été lancé en 2004 dans trois pays : Egypte, Mexique et Russie. Les résultats probants obtenus dans ces trois Etats ont poussé cette organisation onusienne à l'introduire dans quatre nouveaux Etats : Maroc, Colombie, Serbie et Sri Lanka.
Pour sa part, le Centre marocain de la production propre (CMPP) a été choisi pour instaurer ce concept au Maroc et dans ce sens, il aura la charge d'apporter l'assistance technique aux entreprises marocaines volontaires et sélectionnées. Mais avant que les patrons ne se lancent dans une telle aventure, qu'apporte de ce nouveau modèle ? Il s'agit d'un concept qui propose une nouvelle forme de paiement par le passage de la vente d'un produit à celui d'un service.
Plus précisément ce système est plus orienté vers la recherche de la valeur ajoutée où producteur et utilisateur collaborent ensemble en vu de réduire les produits chimiques pour réaliser plusieurs bénéfices : économique, technique et écologique, etc. A ce niveau, le producteur de matières chimiques doit fournir donc son produit accompagné de son savoir-faire. Pour illustrer cela, prenons l'exemple d'optimisation d'un procédé d'étiquetage des bouteilles. Dans ce cas, avant de s'engager dans le CL, le paiement se faisait sur la base de kilogrammes de colle vendus, mais après son adoption, le paiement se fait sur la base des bouteilles étiquetées. Autre exemple, une société qui fabriquait un produit de traitement d'eau avant le CL devra fournir l'eau traitée après sa reconversion au nouveau système.
Lorsque ces patrons seront convaincus des vertus de ce nouveau modèle, ils pourront s'adresser au CMPP qui les accompagnera à optimiser des produits chimiques tout en les aidant à choisir l'unité de paiement. Tous les secteurs sont concernés par cette nouvelle philosophie de produire, mais elle exige confidentialité et transparence.
« Avant de s'engager, les chefs d'entreprise doivent communiquer le business modèle aux salariés et établir des contrats de propriété intellectuelle pour protéger le savoir-faire des employés qui ont peur de perdre leur emploi.
El lorsqu'il y aura un problème entre les deux acteurs, les experts chargés de ce programme interviendront non pas pour faire un contrôle mais pour réaliser un audit pour déceler le dysfonctionnement. Ils veilleront au respect de la confidentialité par la rédaction de contrats afin que tous les acteurs engagés bénéficient ensemble des avantages du CL: accroissement de la compétitivité, amélioration de la qualité, meilleure performance environnementale accompagnés de l'image d'une entreprise innovante», a expliqué un représentant du CMPP. Pour atteindre cela, les industriels n'auront pas besoin de réaliser de gros investissements, ont indiqué les promoteurs du CL.
Enfin, en attendant la mise en place d'une certification, il est à noter qu'un prix international sera lancé et il viendra récompenser les expériences menées dans le secteur de la chimie verte. «Le développement industrie et la chimie verte ne sont pas incompatibles et dans ce sens nous avons créé un rapport harmonieux avec la nature. Dans nos lacs, nous pouvons nager et y boire de l'eau», a conclu un représentant de l'ambassade d'Autriche à Rabat.
-------------------------------------------------------
La coopération avec l'ONUDI
Après les résultats fort encourageants de la première phase du Programme intégré et modulaire (PIM I), développé par le ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l'économie en partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), les deux parties ont lancé en octobre 2007 la deuxième étape de ce projet.Cette phase vise à consolider les acquis de la première en vue de mieux accompagner notre pays dans ses efforts de modernisation du tissu industriel et de renforcement de sa compétitivité et à contribuer à la réalisation des objectifs de l'Initiative nationale de développement humain (INDH) visant l'amélioration des conditions de vie des populations les plus démunies. Conformément à ces objectifs, le PIM II repose sur trois axes. Le premier vise la promotion du développement rural par le renforcement des capacités de production, notamment l'appui aux activités génératrices de revenus et à l'INDH.
Le second a pour objectif le renforcement des capacités commerciales, la modernisation du secteur industriel et l'amélioration de la compétitivité visant essentiellement l'appui au Plan Emergence et enfin le troisième axe s'intéresse à la performance énergétique et environnementale.
