Ces femmes accueillantes et souriantes sont aujourd'hui dans une situation inconfortable en raison de la crise qui frappe les salles de cinéma.
Il fut un temps où les cinéphiles donnaient un pourboire conséquent pour les ouvreuses du cinéma, se souvient avec un petit pincement au coeur S.B ouvreuse depuis 20ans. Aujourd'hui, dit-elle, les clients ne sont pas aussi généreux qu'auparavant. Certains, dit-elle, refusent parfois de leur offrir un pourboire et elles n'y peuvent rien puisque le service est compris dans le prix du ticket. Le pourboire est absolument facultatif et personne n'a le droit de vous reprocher de ne donner que quelques pièces ou de ne rien laisser du tout. Seulement, les ouvreuses perçoivent des salaires misérables.
Et du coup, le pourboire devient presque leur unique ressource et par conséquent il est plus que souhaitable, il est même indispensable. Le montant dépend de la générosité des clients. Certains se contentent d'un petit dirham d'autres plus généreux peuvent donner jusqu'à 20 DH. La somme rassemblée est partagée tous les soirs entre les ouvreuses. Au meilleur des cas, elles gagnent 100 DH s'il y a une grande affluence. Il existe pourtant des jours où les ouvreuses doivent se contenter d'une bagatelle de 20 à 25 DH.
Cette somme dérisoire ne suffit même pas à payer un taxi pour regagner leur domicile la nuit. Il est à signaler que les ouvreuses sont chargées de vérifier que les gens sont bien installés et demander aux fumeurs d'éteindre leurs cigarettes ou cesser de bavarder. Elles sont également contraintes de nettoyer les salles de cinéma les toilettes après chaque séance. Ce genre de travail n'est pas du tout amusant reconnaît Z.R. Parfois, dit-elle, c'est complètement répugnant, mais ça fait partie du boulot. Entre l'installation des clients et le nettoyage des toilettes et de la salle du cinéma, la journée est parfois insupportable. Elle débute à 14 heures de l'après midi et se poursuit jusqu'à 11 du soir.
Il fut un temps où les cinéphiles donnaient un pourboire conséquent pour les ouvreuses du cinéma, se souvient avec un petit pincement au coeur S.B ouvreuse depuis 20ans. Aujourd'hui, dit-elle, les clients ne sont pas aussi généreux qu'auparavant. Certains, dit-elle, refusent parfois de leur offrir un pourboire et elles n'y peuvent rien puisque le service est compris dans le prix du ticket. Le pourboire est absolument facultatif et personne n'a le droit de vous reprocher de ne donner que quelques pièces ou de ne rien laisser du tout. Seulement, les ouvreuses perçoivent des salaires misérables.
Et du coup, le pourboire devient presque leur unique ressource et par conséquent il est plus que souhaitable, il est même indispensable. Le montant dépend de la générosité des clients. Certains se contentent d'un petit dirham d'autres plus généreux peuvent donner jusqu'à 20 DH. La somme rassemblée est partagée tous les soirs entre les ouvreuses. Au meilleur des cas, elles gagnent 100 DH s'il y a une grande affluence. Il existe pourtant des jours où les ouvreuses doivent se contenter d'une bagatelle de 20 à 25 DH.
Cette somme dérisoire ne suffit même pas à payer un taxi pour regagner leur domicile la nuit. Il est à signaler que les ouvreuses sont chargées de vérifier que les gens sont bien installés et demander aux fumeurs d'éteindre leurs cigarettes ou cesser de bavarder. Elles sont également contraintes de nettoyer les salles de cinéma les toilettes après chaque séance. Ce genre de travail n'est pas du tout amusant reconnaît Z.R. Parfois, dit-elle, c'est complètement répugnant, mais ça fait partie du boulot. Entre l'installation des clients et le nettoyage des toilettes et de la salle du cinéma, la journée est parfois insupportable. Elle débute à 14 heures de l'après midi et se poursuit jusqu'à 11 du soir.
