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Le Maroc déterminé à faire valoir ses droits

La résolution d'un conflit est un processus qui suppose l'acceptation et la prise en compte de la variable temps dans la mise en œuvre de ladite démarche. Cela relève du bon sens que de dire que l'on ne passe pas du jour au lendemain d'un état «polémogène» à une situation de paix durable.

Le Maroc déterminé à faire valoir ses droits
Celle-ci se construit pas à pas, à partir des situations historiques particulières et déterminées.
Dans ce contexte, les preuves de la marocanité du Sahara sont d'ailleurs aussi multiples que diverses. Elles ont été relevées par l'Histoire, la géographie, l'anthropologie et la volonté des populations.

Par le fait aussi que la seule souveraineté qui se soit exercée d'une manière constante et continue dans cette région de l'Afrique a été la souveraineté marocaine. Il pourrait être établi tout un faisceau d'arguments de toutes sortes qui établissent que les provinces sahariennes sont, depuis que le Maroc existe en tant que Etat-Nation, c'est-à-dire depuis 14 siècles, éminemment marocaines et qu'elles n'ont jamais cessé de l'être. Et pour ceux qui persistent à vouloir violenter les Marocains sur leur intégrité territoriale doivent se rendre à l'évidence : le Maroc est plus que jamais déterminé à aller jusqu'au bout pour faire valoir ses droits dans sa région sud du Royaume. Parallèlement à cela, de nombreux événements sont intervenus ces derniers mois pour mettre à mal les adversaires de l'intégrité territoriale marocaine. Ces événements ont en outre secoué les illusoires certitudes des mercenaires et de leurs maîtres démontrant que l'opinion internationale a été fourvoyée par une propagande mensongère et ravageuse. Quant à l'efficacité d'un processus de résolution, elle est tributaire de la dynamique de négociation.

En effet, le climat de négociation est directement corrélé au niveau de coopération possible entre les parties.
Mais en présence d'une dynamique négative, il sera difficile pour le médiateur d'amener les parties à opérer le minimum de collaboration nécessaire à l'émergence de l'approche axée sur la résolution de problèmes.

Si l'on se focalise sur les différentes et récentes déclarations des Algéro-polisariens, l'on perçoit sans difficulté et sans pour autant être un fin analyste, que ces derniers, bien qu'ils soient membres du même mouvement de mercenaires, ne se concertent pas. Des déclarations qui n'ont d'équivalent que des affirmations émotionnelles qui trahissent un signe de tension grave. En ce sens, la lecture de Machiavel donne un conseil avisé : « je considère qu'il est très prudent de s'abstenir de proférer insulte et menace envers qui que ce soit, car celles-ci n'entament nullement les forces de l'adversaire : la première le rend plus prudent, tandis que la seconde accroît sa haine et le rend plus persévérant dans ses efforts pour vous blesser ». Outre le fait d'attaquer le Royaume du Maroc dans son intégrité, c'est le médiateur onusien qui en prend un coup également au passage. Cela frise le psychodrame. Dès lors comment pourrait-on établir un ordre du jour ou un calendrier sachant que les Nations Unies ne céderont pas au chantage des acteurs illégaux ?

En tout état de cause, la situation qui se dessine implique plusieurs paramètres. C'est la théorie des zones grises qui prévalent dans le discours et la méthode de certains responsables algériens. Et penser un jour qu'Alger souhaite un règlement définitif du conflit qu'elle affectionne, c'est se mettre une poutre dans l'œil droit. Le locataire des Hauteurs d'Alger doit se rendre à l'évidence s'il souhaite réhabiliter l'Algérie dans le concert des nations et drainer l'investissement étranger comme il s'y était engagé il y a une décennie de cela, le Sahara est marocain et restera marocain.

Et il suffit de lire la presse privée et dépendante algérienne pour comprendre que l'Algérie se décompose et s'enfonce dans le sous- développement, la misère et le désordre alors que la réconciliation tarde à venir, le dossier du Sahara marocain n'est autre qu'un écran de diversion.
En réalité, un changement de « régime » dépend de l'éclatement en différentes tendances du pouvoir militaire.

Des dissensions sont apparues au sein des états-majors, quant à la stratégie à adopter vis-à-vis du président. Mais comme le note un observateur avisé, les généraux ne sont pas fous. Aussi, les tiraillements évoqués entre tel ou tel clan ne provoqueront jamais une désintégration du régime militaire d'autant plus que la structure du pouvoir fait que le rapport des forces sera toujours défavorable aux civils.
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La diplomatie du double langage

En la question du Sahara marocain, l'Algérie pratique la diplomatie du double langage de façon permanente.
N'est-il pas temps pour que le Conseil de sécurité rende justice au Maroc?
Car plus le monde est incertain, plus il est impératif de tout mettre en œuvre pour régler les situations porteuses de belligérance potentielle. Plus il est impératif de se cramponner aux repères communs, au droit international et que cesse un fois pour toute l'ingérence algérienne dans les affaires marocaines.

La sagesse voudrait aussi, au moment où l'on prend conscience des tourments actuels de l'Afrique, que l'on tienne le plus grand compte des avis des Nations unies afin que s'apaisent les situations conflictuelles, et ce en se fondant sur l'intérêt général et le droit.

Aujourd'hui, les mercenaires sont au pied du mur. Ils connaissent une débandade certaine due au retrait de la reconnaissance de la plupart des pays, notamment africains, et aux échecs essuyés partout dans le monde sur le plan diplomatique.
Ces déconvenues successives sont à l'origine de leurs atermoiements et des blocages qu'ils dressent pour faire avorter le processus initié par les instances onusiennes.
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