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Inutile, de s'apitoyer sur un bureau fédéral, incapable de trouver un successeur à Henri Michel démis de ses fonctions depuis le 7 février. Les rebondissements, qui ont caractérisé ce feuilleton rocambolesque, illustrent à eux seuls le marasme dans lequel est tombé le football marocain.
Il n'y a que dans notre pays qu'un parcours aussi médiocre pouvait être récompensé en maintenant les mêmes têtes à leurs places. La dernière trouvaille du bureau pour calmer les esprits est le projet de restructuration de la FRMF. Du jour au lendemain, les structures tant vantées par le passé étaient devenues obsolètes et inadaptées, même si personne n'a jamais prétendu que celles-ci pouvaient être responsables du parcours catastrophique de l'équipe nationale au Ghana, en Egypte, au Burkina Faso, au Mali et au Nigeria….
Certes, il y a un besoin urgent de réforme, mais pourquoi avoir gaspillé tout ce temps là pour le faire ? On aurait dû se mettre au travail il y a plusieurs années puisque des voix se sont élevées depuis 2000 pour réformer. Malheureusement, la fédération a continué de surfer sur l'exploit de la qualification à la coupe du monde 98. Il était extraordinaire d'entendre Hamid Souiri, qui s'est improvisé porte parole du bureau fédéral en l'absence de M'hamed Aouzal pour des raisons de santé, parler de cette restructuration comme s'il s'agissait d'un exploit pour se rendre compte que ce bureau cherche toujours sa voie.
C'est uniquement maintenant qu'on s'est rendu compte qu'il fallait mettre sur place un organigramme opérationnel définissant clairement les rôles et les responsabilités de chaque structure dans le sens de l'amélioration de la gouvernance de la FRMF. Pourtant, les connaisseurs du football ont déjà appelé à cela depuis des lustres. Le moins que l'on puisse dire c'est que la fédération se présente, aujourd'hui, comme une maison de verre, et que ce verre est aujourd'hui fort opaque. Le football national est malade de ses dirigeants parce que l'approximation y règne. On s'interroge si notre football va un jour renaître de ses cendres tel le phénix. La réponse est oui, mais à condition que les mentalités de gestion changent et que la transparence y règne.
Quant à la restructuration annoncée prions pour qu'il y ait réellement une vraie refonte et non pas seulement un remède pour calmer les esprits. Pour une fois, la débâcle de Ghana a servi de détonateur. Seule une remise en question permanente peut garantir les meilleurs résultats. La politique de l'autruche pratiquée depuis des décennies amène forcément au stade où nous sommes actuellement.
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Le bureau fédéral a également examiné les actions entreprises en collaboration avec la FIFA, notamment le plan de réforme du Championnat national (GNFE 1 et 2) et le contrat de réalisation par la FIFA du gazon artificiel du stade de Kénitra et du Centre national de football (en cours de signature). Le projet de collaboration avec la FIFA comprend également l'organisation de stages au profit des entraîneurs de haut niveau et des arbitres internationaux et fédéraux, et de séminaires pour les directeurs techniques nationaux. Le bureau fédéral a également passé en revue le programme officiel des différentes équipes nationales et des clubs nationaux pour les prochaines échéances continentales.
Il n'y a que dans notre pays qu'un parcours aussi médiocre pouvait être récompensé en maintenant les mêmes têtes à leurs places. La dernière trouvaille du bureau pour calmer les esprits est le projet de restructuration de la FRMF. Du jour au lendemain, les structures tant vantées par le passé étaient devenues obsolètes et inadaptées, même si personne n'a jamais prétendu que celles-ci pouvaient être responsables du parcours catastrophique de l'équipe nationale au Ghana, en Egypte, au Burkina Faso, au Mali et au Nigeria….
Certes, il y a un besoin urgent de réforme, mais pourquoi avoir gaspillé tout ce temps là pour le faire ? On aurait dû se mettre au travail il y a plusieurs années puisque des voix se sont élevées depuis 2000 pour réformer. Malheureusement, la fédération a continué de surfer sur l'exploit de la qualification à la coupe du monde 98. Il était extraordinaire d'entendre Hamid Souiri, qui s'est improvisé porte parole du bureau fédéral en l'absence de M'hamed Aouzal pour des raisons de santé, parler de cette restructuration comme s'il s'agissait d'un exploit pour se rendre compte que ce bureau cherche toujours sa voie.
C'est uniquement maintenant qu'on s'est rendu compte qu'il fallait mettre sur place un organigramme opérationnel définissant clairement les rôles et les responsabilités de chaque structure dans le sens de l'amélioration de la gouvernance de la FRMF. Pourtant, les connaisseurs du football ont déjà appelé à cela depuis des lustres. Le moins que l'on puisse dire c'est que la fédération se présente, aujourd'hui, comme une maison de verre, et que ce verre est aujourd'hui fort opaque. Le football national est malade de ses dirigeants parce que l'approximation y règne. On s'interroge si notre football va un jour renaître de ses cendres tel le phénix. La réponse est oui, mais à condition que les mentalités de gestion changent et que la transparence y règne.
Quant à la restructuration annoncée prions pour qu'il y ait réellement une vraie refonte et non pas seulement un remède pour calmer les esprits. Pour une fois, la débâcle de Ghana a servi de détonateur. Seule une remise en question permanente peut garantir les meilleurs résultats. La politique de l'autruche pratiquée depuis des décennies amène forcément au stade où nous sommes actuellement.
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Etat d'avancement
Le bureau fédéral a pris connaissance, mercredi 23 avril, de l'état d'avancement des travaux relatifs aux centres de formation prévus dans le contrat- programme signé avec les pouvoirs publics. La FRMF précise que les travaux de construction de quatre centres seront achevés fin avril courant (OFPPT Casablanca (régional), Safi, El Jadida et Oujda) et que les centres de Meknès, Khémisset, Tétouan, Tanger et Casablanca (WAC) sont en cours de réalisation, alors que les travaux de construction de celui de Khouribga seront lancés en octobre prochain. Plusieurs autres centres sont prévus à l'horizon 2010, à savoir ceux de Marrakech, Agadir, Laayoune, Kenitra, Fès (MAS) et Rabat (FUS), en plus d'autres centres régionaux à Fès, Oujda et Agadir.Le bureau fédéral a également examiné les actions entreprises en collaboration avec la FIFA, notamment le plan de réforme du Championnat national (GNFE 1 et 2) et le contrat de réalisation par la FIFA du gazon artificiel du stade de Kénitra et du Centre national de football (en cours de signature). Le projet de collaboration avec la FIFA comprend également l'organisation de stages au profit des entraîneurs de haut niveau et des arbitres internationaux et fédéraux, et de séminaires pour les directeurs techniques nationaux. Le bureau fédéral a également passé en revue le programme officiel des différentes équipes nationales et des clubs nationaux pour les prochaines échéances continentales.
