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Croissance démographique et urbanisation effrénée

Pour pouvoir évaluer à sa juste valeur l'impact pervers des rejets industriels, fortement chargés, et déversés sans aucun traitement préalable dans le ‘'milieu récepteur''

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La RADEES (Régie autonome intercommunale de distribution d'eau et d'électricité de Safi) a réalisé une étude de dépollution industrielle suite au plan de gestion et de suivi de l'environnement établi dans la perspective de réduire et atténuer la pollution liquide industrielle.

Cette étude a permis aux responsables de la Régie de se faire une idée plus précise et d'avoir une connaissance plus approfondie sur des questions liées à l'environnement du secteur industriel dont le parc de la ville compte, rappelle-t-on, plus d'une centaine d'unités. Les rejets à caractère organique ou chimique émanant de ces usines puis déversés dans le milieu récepteur avec une quantité non négligeable de déchets solides sont de nature à créer des problèmes avec tous les risques que cela puisse avoir, tant au niveau de l'obstruction du réseau d'assainissement, de son fonctionnement, qu'au niveau de la dégradation de la qualité des eaux du littoral.

La mise en œuvre de ce plan d'actions a donc pour effet de garantir la pérennité des ouvrages d'assainissement et leur fonctionnalité, tout en prévenant les risques de détérioration dus à des rejets résiduaires et à des flux polluants introduits dans le réseau.

Cela va devoir permettre également d'assurer le fonctionnement normal des ouvrages d'épuration et de garantir aussi la qualité des eaux destinées à être réutilisées à des fins agricoles ou industrielles. La démarche venant d'être entreprise par la RADEES s'inscrit dans cette dynamique engagée par l'Etat et visant à lutter contre la pollution et à préserver l'environnement qui continue d'être affecté par le développement socio-économique, la croissance démographique et l'urbanisation effrénée enregistrée dans notre pays durant ces dernières années.

L'objectif, à la fois clair et explicite de ce plan, vise essentiellement l'amélioration et l'atténuation de tous ces impacts négatifs sur l'environnement et l'instauration des perspectives d'un développement industriel relativement propre et durable.
“L'ère de la mondialisation est déjà au seuil de nos frontières'', ère durant laquelle il sera procédé à la levée pure et simple des “barrières économiques'' et leur substitution par des “barrières écologiques''.

Le Maroc est donc appelé plus que jamais à poursuivre sa politique visant la mise à niveau de ses entreprises, tout en mettant en place des programmes de dépollution industrielle respectant les conventions internationales et régionales qu'il a ratifiées dans ce cadre.

Certes, l'ouverture de l'économie nationale sur le marché mondial entraîne une montée en puissance des investissements.
Du coup, cette progression ne peut être maintenue sans la mise à niveau de l'entreprise marocaine dont la présence forte, au niveau de la compétitivité, ne saura se conforter en l'absence de certains éléments-clés, à savoir, entre autres, la prévention de la pollution industrielle, la sécurité, la gestion des risques...
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2.038 emplois créés

Le nombre des entreprises créées, à fin juin dernier, dans la région Doukkala-Abda, à travers le Centre régional d'investissement (CRI), s'est élevé à 626, soit le même niveau enregistré une année auparavant.
Un communiqué du CRI de Doukkala-Abda précise que ces nouvelles entreprises devraient investir un total de 255,3 millions de dirhams et créer 2.038 emplois, dont 730 dans le secteur des BTP.

La répartition sectorielle de ces nouvelles créations révèle une prédominance des secteurs des services et du commerce avec 43% et 39% respectivement, suivis par le secteur du bâtiment et travaux publics (13%), le tourisme (2%) et les secteurs de l'artisanat, l'agriculture, et l'industrie avec 1%. Par nature juridique, les personnes physiques viennent en première position avec 60%, indique la même source, ajoutant que le secteur du commerce s'accapare la part du lion en ce qui concerne la valeur d'investissement avec 87 millions de dirhams (34%), suivi par les secteurs des services avec 78 millions de dirhams (31%), les BTP (27%) et l'industrie (6%).

Le CRI indique, par ailleurs, que 78% de ces nouvelles entreprises ont été créées à Safi, 10% à El Jadida, 9% à Youssoufia et 3% à Sidi Bennour.
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