Par sa formulation aussi, il remet les discussions dans leur contexte régional, tout en reconnaissant l'engagement des deux parties à faire preuve de volonté politique et à négocier de bonne foi. Le responsable onusien n'a pas omis aussi de souligner que les protagonistes ont convenu à l'issue du troisième round de pourparlers (7 au 9 janvier à Manhasset) de «la nécessité de faire entrer le processus dans une phase de négociation plus intense et davantage axée sur le fond». Le fait d'aller au fond des choses renvoie immédiatement à la seule plate-forme qui s'y prête, à savoir la proposition marocaine d'accorder une large autonomie à ses provinces du sud, présentée à l'ONU en avril 2007.
Néanmoins, Ban Ki-moon a durci le ton au sujet du modus operandi ayant prévalu lors des négociations. Il a relevé que les positions des parties «restent éloignées sur les moyens de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable». Par conséquent, poursuit-il, bien que les parties aient eu des discussions en interaction dynamique entre elles, il n'y a guère eu d'échange qui puisse être qualifié de négociations.
Ainsi, les seules avancées acquises se réduiraient, selon le responsable onusien, primo à «un échange de vues en ce qui concerne la mise en œuvre des résolutions du conseil de sécurité», à savoir la 1754 et la 1783. Secundo, durant le dernier round, «les parties se sont félicitées de l'intention de mon envoyé personnel à se rendre dans la région peu de temps après pour procéder à des consultations approfondies, et sont convenues de se retrouver du 11 au 13 mars 2008 à Greentree Estate, New York, pour un quatrième cycle de pourparlers. Maintenant, il ne faut pas oublier que l'institution onusienne veut avoir du concret, tandis que l'évolution réelle des pourparlers n'est pas arithmétique. Preuve en est, les déclarations contradictoires de la délégation du polisario au troisième round.
D'un côté, elle reconnaît l'importance et la qualité des échanges avec son vis-à-vis marocain et de l'autre essaie par tous les moyens de saborder un processus en phase de mûrissement. Ce jeu d'équilibriste est normal et profite plus que tout au Maroc, qui reste respectueux de ses engagements face à l'ONU et à l'opinion internationale de rester fidèle à l'option de solution politique et concertée.
Néanmoins, Ban Ki-moon a durci le ton au sujet du modus operandi ayant prévalu lors des négociations. Il a relevé que les positions des parties «restent éloignées sur les moyens de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable». Par conséquent, poursuit-il, bien que les parties aient eu des discussions en interaction dynamique entre elles, il n'y a guère eu d'échange qui puisse être qualifié de négociations.
Ainsi, les seules avancées acquises se réduiraient, selon le responsable onusien, primo à «un échange de vues en ce qui concerne la mise en œuvre des résolutions du conseil de sécurité», à savoir la 1754 et la 1783. Secundo, durant le dernier round, «les parties se sont félicitées de l'intention de mon envoyé personnel à se rendre dans la région peu de temps après pour procéder à des consultations approfondies, et sont convenues de se retrouver du 11 au 13 mars 2008 à Greentree Estate, New York, pour un quatrième cycle de pourparlers. Maintenant, il ne faut pas oublier que l'institution onusienne veut avoir du concret, tandis que l'évolution réelle des pourparlers n'est pas arithmétique. Preuve en est, les déclarations contradictoires de la délégation du polisario au troisième round.
D'un côté, elle reconnaît l'importance et la qualité des échanges avec son vis-à-vis marocain et de l'autre essaie par tous les moyens de saborder un processus en phase de mûrissement. Ce jeu d'équilibriste est normal et profite plus que tout au Maroc, qui reste respectueux de ses engagements face à l'ONU et à l'opinion internationale de rester fidèle à l'option de solution politique et concertée.
